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MessagePosté: 28 Nov 2014, 08:27 
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Tu exagères Castorp, le personnage de Dakota Fanning n'est pas une morte
(d'ailleurs c'est sans doute pour ça qu'on la tue en main propre finalement)


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MessagePosté: 28 Nov 2014, 09:36 
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Sir Flashball
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Bof, c'est un personnage que l'on caractérise comme étant un peu plus souriante que les deux autres, mais qui passe tout de même son temps à sortir des statistiques sur la valeur nutritionnelle des aliments et des anecdotes écologiques un peu ridicules (plus de poisson en 2048, scène qui est d'ailleurs ma préférée du film, j'aime bien la distance un peu gênée avec laquelle c'est filmé) ; elle n'a pas plus d'idéal et de vie qu'Eisenberg et Saarsgard.

Et puis sinon, à quoi bon la tuer ? A ce moment du film, elle n'est plus qu'un cadavre en décomposition.

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MessagePosté: 28 Nov 2014, 09:39 
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Castorp a écrit:
C'est vu, et j'ai trouvé ça globalement raté, principalement parce que le projet de Reichardt, filmer la décomposition, la déraillement de l'idéal vers la pure médiocrité échoue dans les grandes lignes : en effet, et c'est clair dès les premières images, ses personnages sont déjà morts. (...) cette sinistrose et ce désamour de la vie qui enrobent le tout transforment la descente aux enfers que l'on nous montre en un spectacle nihiliste sans aucune aspérité.


Mais le regard de la cinéaste et ce qu'elle nous montre ne se confondent pas: ce n'est pas nihiliste de montrer une pulsion de mort se matérialiser à l'écran, c'est la pulsion de mort qui l'est. Le projet du film n'est pas d'ailleurs de montrer des personnages plein de vie se décomposer; comme tu le dis, dès le début Eisenberg se comporte comme un mort. Mais ils vivent leur idéal de façon morbide, comme quelque chose qui ne peut se réaliser que dans la marginalité et la violence, et sont donc condamnés à s'enterrer eux-mêmes, en plus d'échouer.

Pour moi c'est un film fondamental dans une époque où pouvoir exprimer des idées autres que le discours dominant devient de plus en plus compliqué, et donc où le terrorisme est plus que jamais tentant.


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MessagePosté: 28 Nov 2014, 10:50 
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Castorp a écrit:

Et puis sinon, à quoi bon la tuer ? A ce moment du film, elle n'est plus qu'un cadavre en décomposition.


Oui alors ça je ne vous suit pas du tout là-dessus toi et Tom pour ce personnage... Elle tente soudain de reprendre un canevas de vie plus réglé, et je vois juste une marque de culpabilité, une trace maladive de son acte, mais elle n'est pas morte.
Et le meurtre dans cet atmosphère de saune, ajoute clairement quelque chose d'organique et sensuel, seul mouvement du film que je cois comme ça.


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MessagePosté: 28 Nov 2014, 16:18 
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Sir Flashball
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Baptiste a écrit:
Mais ils vivent leur idéal de façon morbide, comme quelque chose qui ne peut se réaliser que dans la marginalité et la violence, et sont donc condamnés à s'enterrer eux-mêmes, en plus d'échouer.


Mais justement, c'est ce qui me gène vraiment dans ce film, c'est qu'ils ne vivent pas leur idéal, puisqu'il n'en ont pas vraiment. Il n'est pas dévoyé ou morbide, puisqu'il n'y a aucun de ces personnages qui semble aimer sincèrement la cause qu'ils défendent ; l'attaque contre le barrage, c'est un acte intellectuel (dialogue pathétique sur les i-pod et le réseau électrique) et ce n'est que ça. Du coup, Reichart s'attaque à des personnages qui n'offrent aucune résistance : les détruire est trop facile, elle ne leur donne aucune chance, et c'est en ça que je trouve le film nihiliste.

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MessagePosté: 13 Jan 2015, 15:52 
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Titilleur

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C'est le genre de film qui ne m'intéresse pas trop en général mais au vu de la critique élogieuse de Baptise (qui a, par ailleurs, d'excellents goûts) j'ai décidé de me lancer... Je comprends tout à fait ce qui a pu séduire dans le film et je suis en général d'accord avec les arguments avancés. Cependant, comment ne pas mourir d'ennui devant cet énième adaptation de Crime et Châtiment? Dès les premières minutes je savais déjà vers où la réalisatrice allait nous emmener. J'aime assez le côté "désespéré" du film et toute la partie satyrique (drôle mais encore une fois sans grande originalité) mais alors toute la partie sur la paranoïa (je ne sais pas comment on fait les spoilers mais enfin vous pouvez imaginer de quoi je parle) m'a paru vraiment téléphonée.


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MessagePosté: 30 Oct 2016, 10:28 
J'avais vu la première demi-heure il y a plusieurs mois, et l'avais trouvé très belle, sans pouvoir aller plus loin. Je n'aurais pas du voir la suite qui m'a fortement déçu. Les rivières de l'Oregon sont magnifiquement filmées (tiens c'est le coin de "Sometimes a great Notion" de Kesey...), j'ai trouvé Eisenberg (que j'aime bien), Sasgaard et surtout Dakota Fanning (qui porte le film sur ses 19 ans et joue le seul personnage complexe, dans la scène des fertiliseurs elle est très bonne) plutôt bons, mais le film est terriblement démonstratif, caricatural voire carrément malveillant dans sa présentation des activistes environnementaux, et rempli de trous d'airs narratifs. Le comportement du Dakota Fanning à la fin est écrit de manière incroyablement incohérente
son ami revient pour la tuer, elle se bat, l'assomme, parvient à le repousser, fuit, mais ensuite va dans le sauna qu'elle laisse ouvert, où il la rejoint et rebelotte, mais cette fois si elle y passe
, mais j'ai l'impression que cette incohérence répond à une facilité esthétique (faire une scène de meurtre "lêchée" à la Cat People de Tourneur), et est également une manière d'accentuer la complicité "idéologique" de la communauté agricole non seulement avec l'acte de faire sauter le barrage, mais surtout les meurtres du personnage d'Eisenberg (le personnage de Fanning a commencé à leur avouer qu'elle a fait pêter le barrage et tué le promeneur, mais ils ne cherchent pas à la protéger, ils chassent juste le personnage le plus compromettant - en mettant en avant le seul renom de l'entreprise familiale). Elle dilue la critique possible de l'activisme environnemental dans du faux suspense, flatteur pour le spectateur, mis de plus en plus à mesure que le film avance dans la position d'un sceptique à ne surtout pas confondre, ce sont les personnage qui s'y collent pour lui.

C'est aussi une trop grand facilité que de laisser hors-champs la décision du duo de s'en prendre au barrage, et de commencer le film juste après. Il y a une différence entre entre affirmer "il n'y a pas d'explication simple" et "il y en a une en fait mais çà ne sert à rien de la représenter"... surtout pour montrer ensuite que cette décision résulte logiquement du manichéisme voire de la médiocrité stylistique du film militant mis en abyme dans la fiction. La communauté dit justement de l'attentat: "c'est juste un film de plus", et on sent qu'il s'agît chez Eisenberg et Fanning de subjuguer le public du film du début, en ne voyant pas qu'il s'agit aussi de la communauté qui les juge, qu'ils rejettent de leur côté ; car la réalisatrice (dans la fiction) énonce l'idée d'un possible échec de la préservation de l'environnement et est en position d'orienter la vie de la communauté sur cette idée. Mais le film ne développe pas cela, qui aurait pu être le plus intéressant : il s'agît juste d'une mise en abyme un peu lourde de la réalisatrice elle-même qui semble dire:" je pourrais sauver mes personnages, mais, voyez-vous, eux ne m'aiment pas". L'engagement politique y est filmé comme une sous-culture, cet angle rejoint de manière trop facile le cynisme de l'époque, et le film nous avertit sur les dangers du terrorisme comme il nous alerterait sur les dangers de le drogue en boîte de nuit: "ta fille commence par regarder un film d'Al Gore ou Mélanie Laurent avec des amis un peu autistes dans un chalet avec des chiottes au compost, méfie-toi, on ne sait pas où cela s'arrête, elle pourrait faire sauter un centrale nucléaire". Ce n'est même plus une représentation de "l'ambiguïté". C'est comme si Antonioni filmait une enquête de "la Dernière Heure" ou du "Parisien".

J'ai été également agacé par l'abus d'une musique ambiant à la Brian Eno, permanente, pour signifier que les personnages sont aliénés par leur contestation comme ils l'auraient été par le monde "réel", comme si l'image était impuissante à signifier ce redoublement. Je n'aurais pas du voir ce film après "Safe" de Haynes, car il en repompe beaucoup d'idées de mise en scène (la communauté écolo fonctionne d'ailleurs un peu comme la secte du film de Haynes et son espace, avec des pavillions individuels et un lieu de production central, est le même) en les transformant en gimmicks.

Sinon, pour le fétichiste de la section du bas, il y a un beau gros plan sur l'oeil gauche de Fanning dans la scène du meurtre, et Katherine Waterston intervient deux fois dans le film comme préposée à la machine à café (mais en pull bleu marine).


Dernière édition par Gontrand le 30 Oct 2016, 18:52, édité 10 fois.

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MessagePosté: 30 Oct 2016, 11:06 
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Espace ton texte ;)
Et je l'ai lu, ça a l'air intéressant mais je t'avoue que le souvenir du film est trop diffus en moi pour pouvoir rebondir dessus.


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MessagePosté: 30 Oct 2016, 11:06 
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Espace ton texte ;)
Et je l'ai lu, ça a l'air intéressant mais je t'avoue que le souvenir du film est trop diffus en moi pour pouvoir rebondir dessus.


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MessagePosté: 30 Oct 2016, 11:26 
Art Core a écrit:
Les quelques miettes lancées ça et là
solitude du mec, jalousie parce que la fille a couché avec l'autre mec dans la caravane, frustration sexuelle
paraissent artificielles.



Plutôt d'accord avec ton point de vue sur le film, mais je crois pas que cela soit explicatif (quoi qu'il y ait un plan un peu psychédélique sur un mobile dans un arbre qui laisse en effet suggérer un basculement, le motif revient d'ailleurs bizarrement quand Fanning contemple un pendentif avec un bijou avant son meurtre, on a l'impression d'un film freudien des années 40 genre Inconnu du Nord Express où elle serait punie de sa sexualité), à ce moment du film, ce rapport est encore de la caractérisation ("1 : un écolo autiste, qui ramène le déjeuner, mais mauvais au pieu, en manque de reconnaissane dès le début, qui se retrouve aux commandes, 2 : un mec louche qui va pas hésiter à commanditer le meutre d'une femme par celui à qui il l'a volée pour mieux disparaître, et 3 : une femme qui pourrait s'en tirer mais qui est immobilisée par son manque affectif"). Mais la scène est assez belle, c'est après que le film devient vraiment mauvais. Si l'on suit l'intrigue, Saasgard appelle clairement Eisenberg pour qu'il la tue, et celui-ci ne l'aurait sans doute pas fait s'il n'avait pas été chassé de la ferme.


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MessagePosté: 31 Oct 2016, 12:17 
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Honnêtement Gontrand, j'ai essayé, mais j'ai pas compris grand-chose de ton texte.


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MessagePosté: 31 Oct 2016, 12:50 
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Baptiste a écrit:
Honnêtement Gontrand, j'ai essayé, mais j'ai pas compris grand-chose de ton texte.


Voilà le mode d'emploi
Image


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MessagePosté: 31 Oct 2016, 13:45 
Je dis juste qu'il y a des grosses ficelles (genre le vieux couple avec un pneu crevé pendant le compte à rebours du détonateur, le typage finalement à la Coen Bros des personnages du trio, j'ai pensé beaucoup à Fargo), un peu de démagogie politique qui flatte le spectateur (le film est écrit de manière à s'assurer qu'il reste forcément moins con que chacun des protagonistes, quel que soit son point de vue sur la situation, tout en revoyant ceux-ci dos-à-dos, dans un état de solitude radicale) , une fin baclée et que le formalisme "indie" du film est pompé sur un (meilleur) film d'il y a 20 ans. Après c'est mon point de vue, peut-être trop facilement blasé, et le debut promettait autre chose de plus singulier, avec une fibre en effet plus panthéiste, il y a de belles scènes (la négociation du nitrate d'amonium, la fin dans le magasin, à la limite la remontée de la rivière, et les images trompeuses de la nature calme et de la société familiale des campeurs qui deviennent des rêveries finalement plus utopiques que l'attentat lui-même... du point de vue de quelqu'un d’attaché au productivisme, le pragmatisme des écolos et leur tentative d’objectiver un systeme complexe peuvent apparaître comme une régression historque, le film montre cette ambiguït pendant quelques minutes ), un angle qui aurait être intéressant (l'analyse du personnage de Dakota Fanning qui met les rivières, le problème des barrages et la pêche en rivière et en mer au centre de la perte d'habitat est scientifiquement crédible, la réalisatrice montre bien que le concept de parc naturel à l'américaine, sanctuarisé mais faisant toujours référence à la conquête historique de l'ouest, est l'autre face de l'urbanisation, tout en laissant la ville hors-champ), je comprends que tu le défendes. Je ne connais pas le reste de l'oeuvre de Reichardt.


Dernière édition par Gontrand le 31 Oct 2016, 22:09, édité 1 fois.

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MessagePosté: 31 Oct 2016, 18:02 
En fait la narration du film trouve son origine dans un cinéma américain classique et lourdement symbolique, ce qui en contredit l'épure et le "minimalisme" apparents.
Eisenberg semble avoir négocié son deal avec le personnage d'Halmon de façon très hitchcokienne (la même consigne de ne pas se recontacter après le meurtre du conjoint génant que dans "l'inconnu du Nord Express"), Saasgard fait beaucoup penser au pasteur dans la Nuit du Chasseur, de par la manière dont il se tient dans la barque, la remise en scène élliptique de son passé en prison qu'il cache et à la fois nomme de manière faussement badine aux deux jeunes, enfib de par son attitude quand-même prédatrice et en même temps de séduction sur ce couple -qui semble orphelin. Les relations entre le couple Fanning-Eisenberg font penser à une version pervertie du couple frère-soeur du film de Laughton (il la tue parce qu'il ne peut pas assurer leur sécurité à deux). Le meurtre de Fanning est filmé de façon super-expressioniste, à la Tourneur.

A un moment il y a une scène hallucinante, où le trio mange dans un snack quasi-désert de ville fantôme, à la déco en bois aux motifs ferroviaires , où la seule autre personne est un ex-complice de Saasgard qui fait la plonge et où on entend une musique d'ambiance de centre commercial irréelle compte tenu du lieu : il s'agît de "la ville", donc forcément d'une apparence avilissante. On se croirait dans L'Aurore de Murnau. La caractérisation aurait pu être plus nuancée, la gravité inédite de la crise écologique est en quelque sorte diluée par le film qui la rabat sur la représentation classique du mal et des archétypes sociaux américains.


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