La journée de la déception.
Après moultes tergiversations le matin pour décider ce qu'on allait caler pour cette journée (quel quartier favoriser? que voir? que faire? où manger? dans quel ordre?), on a réussi à abattre pas mal des choses qu'on avait prévues mais presque toutes auront été en deçà des attentes.
Alors déjà, il faisait moche. Mais bon. Soit.
En route, je tombe sur un penny par terre.
Vu qu'il est côté face, le ramasser porte-bonheur.
Je le fais.
PORTE-BONHEUR MON CUL.
On aura pas été gâtés.
Ca commence avec Gray's Papaya, célèbre enseigne de hot dogs que j'avais vu dans plein de films et dont j'avais fait une destination oblige.
Si leur jus de papaye est effectivement très bon (mais assez chelou aussi...à petite dose quoi), le hot dog, bon, n'avait rien de spécial. Tout juste une sauce aux oignons assez peu convaincante. Disons que rien ne le différencie réellement des stands à tous les coins de rue.
En guise de dessert, on continue dans le Village pour se rendre à la fameuse Magnolia Bakery, renommée pour ses cupcakes.
On s'en prend 6.
Et pour ceux-là, zéro déception.
C'était bon, voire trop bon, tendance écoeurant au niveau de la crème (vanille, chocolat, coco, etc.).
On se pose à un square à côté pour les déguster, coincé entre une bande de vieux qui se gueule dessus et 3 méga geeks - dont une meuf - avec des sabres laser customisés qui chorégraphient un combat.
Quelques pas plus loin se cache "l'immeuble de Friends", aka un immeuble tout con semblable à mille autres mais qui avait été choisi pour être l'extérieur de l'immeuble de Monica, Rachel, Chandler et Joey, lors des plans de coupes de la sitcom.
On aura eu un échange complice avec deux autres geeks venu effectuer leur pélerinage.
On continue notre petit bout de chemin nous amenant au High Line, truc improbable dégotté dans le bouquin des lieux insolites de NY prêté par Qui-Gon : une coulée verte construite par dessus une voie ferrée désinfectée qui permet de traverser le quartier en prenant de la hauteur, au beau milieu d'une végétation implantée. Classe.
Mais sous une mini-pluie qui commençait à tomber, moins classe.
Après en être sorti/descendu, on traverse Chelsea, et je croise un ancien foruméen, Sim :
Comprenne qui pourra.On marche un bon moment pour atteindre la station de la 23e rue sur la ligne N et c'est parti pour plus d'une heure de métro afin d'arriver à Coney Island.
Le côté "monde du passé resté intouché", avec sa jetée en planches et sa fête foraine à l'ancienne, possède un aspect old school assez beau...mais ça reste aussi assez déprimant.
Et le climat n'a pas aidé.
Mais le pire reste la population.
Par milliers. Partout. Y a que ça. Ils pullulaient.
Des papillotes, des chapeaux pas possibles, des femmes en jupes, perruquées, des rayures.
Des gens en NOIR ET BLANC.
Overdose de juifs hassidiques.
Sincèrement, sur un échantillon de 100 personnes, on devait être 15 "normaux".
Opressant. Dépressif.
What can I say? Shoot me.
Et pour courronner le tout, le rollercoaster ancestral de Coney Island, le Cyclone, était fermé.
Lose.
Lose bis.On reprend très vite le métro pour s'arrêter juste avant de retourner sur Manhattan, afin de le faire à pied, en passant par le Brroklyn Bridge.
Il nous aura encore fallu galérer dans les rues nocturnes de Brooklyn pour y arriver.
Mais une fois dessus, ça le fait.
De retour dans le centre ville, on prend le métro à City Hall et remontant vers le Village pour se faire un japonais conseillé par le Routard, Hasaki.
Putain de Routard de merde.
Cher avec un service pourri, bon mais pas nourrissant, décorum vanté par le bouquin et pourtant basique.
L'arnaque. The Lose Continues.
Ca mérite même pas une photo. On se dirige ensuite vers le KGB Bar, également réputé pour son ambiance feutrée communiste.
Sur le chemin, un magasin se prétend offrir le "meilleur Egg Cream de NY".
J'étais curieux de goûter cette boisson culte d'ici, cocktail de sirop de chocolat, lait et eau de Seltz.
Euh c'est juste du Candy Up gazeux hein...rien de fou.
C'est vraiment la journée pourrie.
Il n'est nullement surprenant de constater que le KGB Bar a ZERO AMBIANCE.
Quasi-vide quand on est arrivé. On a pas voulu le remplir davantage. On s'est cassé.
On se rabat sur un bar à chicha aperçu un peu plus tôt.
L'était vite fait aussi.
On est rentré dans le froid, la queue entre les jambes, en espérant avoir calé tous les trucs bidons en une journée, et que demain serait meilleur.
Ce matin, il pleuvait.
Ca promet.
Connexion
FAQ
Rechercher
