On se lève. Il ne pleut pas.
Il a plu durant la nuit mais visiblement le sol a eu le temps de sécher.
Dès qu'on sort de l'auberge, il se met à pleuvoir.
Je flippais d'une journée encore gâchée.
Il n'en sera rien.
Après un rapide passage par Starbucks pour le petit déjeûner, on se lance à l'assaut du MET.
On rentre vers 11h30.
On en sortira à 15h30.
Quatre heures pour réussir à caser CHAQUE pièce (à une ou deux mezzanines et petites salles près) de l'interminable et labyrinthique équivalent new-yorkais du Louvre. Et même s'il aura fallu visiter certaines expos en 4e vitesse, je suis mécontent d'avoir pu tout voir.
De ce que j'ai vu, j'ai une préférence pour les arts méso-américains, océaniens et africains, ainsi que les salles des armes & armures ou des instruments de musiques.
Et puis aussi les poupées gonflables de Kaashyyk :
Ou les mugs design à la grecque :
Mais je me suis bien éclaté tout le long...
léophilie par les deux bouts
art post-moderne
Spider-Christ
GHB, it works
l'art abstrait c'est du ventEt puis y avait un Dali.
Respect.C'est tout de même éreintant.
On est ressortis les pieds en sang et l'estomac criant famine.
On s'est donc immédiatement dirigé vers The Prime Burger, recommandé par chez plus qui ici.
Bon bah il m'entendra le chais plus qui.
C'était bon, voire très bon, mais globalement anodin. Et franchement peu nourrissant (leur burger star fait la taille d'un Deluxe en gros).
Cela dit, les employés sont supers sympas et la salle - la disposition des tables - est marrante :
On ressort en face la Cathédrale St Patrick...et son Gift Shop :
Normal qu'ils finissent tous pédophiles les curésMadame me fait découvrir les Jelly Belly, des sortes de dragibus multi-goûts improbables (genre pop corn ou marshmallow grillé ou strawberry cheesecake).
Une petite dégustation express devant le Radio City du Rockefeller...
...et on est repartis. Direction Central Park West pour deux petits pélerinages :
- l'immeuble de Dana Barrett :
Comprenne qui pourra.- et Strawberry Fields :
On se repose un moment devant l'hommage à John Lennon, à l'intérieur du Park, et à la tombée de la nuit, on remonte jusqu'au Zabar's, magasin de bouffe mais surtout d'ustensiles de cuisine, où je libère une ZaZa dans son élément.
Quelques achats plus tard, on reprend le métro pour descendre dans le village afin de déguster les parts de l'institution Joe's Pizza.
Bon, c'est bon. Mais c'est pas ouf hein.
Je vois toutes les photos de stars qui ont visité le lieu et je me demande si le culte vient pas d'un cercle virtueux plus que de la qualité de la nourriture.
Mais c'était cool.
Après avoir mangé ça en écoutant un SDF jouer du trombone dans un square en face, on décide d'aller écouter un vrai groupe de jazz au Garage.
En buvant de bons petits cocktails (Raspberry Mojito Martini pour elle, Strawberry Shortcake Martini pour lui).
Nos verres terminés, nous quittons les lieux, (en passant par Dunkin Donuts, qui n'arrive pas à la cheville de Krispy Kreme, mais même pas de loin) direction maison, à travers les méandres du métro de NY, à la fois clair et compliqué, étouffant de chaleur sur le quai et frais comme il faut dans le wagon, une vraie relation amour/haine.
On commence à s'habituer à notre Harlem pourri.
Ca va faire drôle quand on va partir...surtout que la fin approche...
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