Forum de FilmDeCulte

Rétrospective Peter Weir, go.

The Cars That Ate Paris en VO



Je ne l'avais pas encore vu, mais je n'en attendais pas grand chose.

Un espèce de mix bizarre entre l'Auberge rouge et Mad Max, le film vise clairement à la poésie morbide et décalée, tout en se moquant de la prétention de l'esprit pionnier à l'australienne. Parfois ça marche très bien (le démantelement de la voiture, tout le final, étrange et violent, nimbé d'une atmosphère tout à fait singulière, de sa sinistre scène de bal à l'exode forcé), parfois, c'est ridicule (le pastiche léonien jusque dans la musique pompée sur Morricone, les personnages sans profondeur).

Si l'ensemble tient clairement du coup d'essai, il y a déjà le grand Weir dans certains plans d'ensemble magnifiques, et on sent déjà poindre l'une de ses grandes thématiques, la solitude. Dix ans plus tard, ça donnera Witness.

4/6

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Vaguement chiant... Ca manque de force dans le ce que ça raconte, mais on y trouve déjà ce propos de l'individu face à la société, en l’occurrence une micro société repliée sur elle-même qui ment à cet étranger, ce dernier n'ayant pour choix que de subir ou de fuir.
Pas étonnant que Castorp apprécie plus le film, les voitures symbolisant une sorte d'apocalypse.
2-3/6

Assez d'accord avec vous deux. Film vraiment atypique dans son mélange de tons qui vire parfois au cartoon, donc respect. Mais j'ai du mal à savoir vraiment ce que ça raconte, ni même à comprendre les ressorts de la rivalité entre les jeunes hooligans et les notables.

En tout cas ce Ozploitation (plutôt gentillet) et MAD MAX semblent révélateurs d'une vraie car culture australienne, pas étonnant dans un pays aux étendues immenses.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout a été dit.

Depuis son introduction parodiant l'imagerie publicitaire avant l'incursion de l'horreur jusqu'à son final et la conclusion de l'arc délibérément débile énoncée par le héros (et son interprète mauvais comme un pou), je trouve que le film peine à trouver son ton et son rythme. Le décalage entre les horreurs commises par les habitants, avec la recherche d'une certaine étrangeté dans l'exposition, et l'approche résolument légère du déroulement de l'intrigue, assez pauvrette en soi (les enchaînements de petits boulots confiés au protagoniste, la rivalité pas cuite entre les jeunes et les vieux) accouchent d'un film le cul entre deux chaises qui jamais n'inquiète ni ne fait rire mais ennuie.

Il reste intéressant de voir toutefois que les thématiques récurrentes de Weir (portrait d'une communauté, héros isolé contre un système) étaient déjà là.

encore une rétroooooo

_________________

Tu vas être bon pour créer le topic PICNIC AT HANGING ROCK, c'est le seul que j'ai pas revu pendant ma rétro 2020-21.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je ne crois pas avoir vu passer de topic pour The Plumber non plus, bande de faux.

_________________

Si tu le trouves, ça m'intéresse....

Je crois que je l'ai dans le coffret DVD (que je n'ai jamais ouvert).

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'ai un BRRIP de 997Mo. Je peux te le WeTransfer.

_________________

Tout est pardonné

D'ailleurs je vois qu'il est dispo sur arte.tv jusqu'au 15 janvier:
https://www.arte.tv/fr/videos/030036-000-A/pique-nique-a-hanging-rock/