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MessagePosté: 26 Nov 2006, 23:22 
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Le watergate et l'investigation de Bernstein et Woodward qui aura fait tombé l'administration Nixon.

Film d'investigation assez brillant dans son ensemble relatant les faits de l'affaire du Watergate au début des années 70. Le grand talent technique réside évidemment dans la clarté de l'ensemble du film. L'histoire est très complexe, les persos très nombreux, et tout cela est d'une très grande fluidité. On est au cul des deux journalistes, on suit leurs péripéties, leurs galères et leurs avancées. C'est évidemment parfaitement servi par Hoffman et Redford qui savent gérer (souvent dans des plan séquences super longs) plusieurs émotions, passant de l'angoisse du mec qui va se faire jeter à la joie presque enfantine du gars qui trouve une piste. Et puis finalement, c'est aussi super instructif sur toute cette affaire qu'on connait finalement assez mal.

Mais là ou le film est brillant (probablement super bien documenté) et particulièrement intéressant, c'est évidemment dans la retranscription du boulot de journaliste et de toutes ses interactions. Et notamment avec le monde politique. Les indics, les pistes, les recoupements, ce qu'on peut écrire, ce qu'on doit garder... Le rôle du rédac chef est ici parfaitement relaté (le gars qui décide de lacher une première bombe avant de partir à une soirée, ou alors dans un ascenseur) avec ses potes politiques qui mettent la pression, et de l'autre l'intégrité journalistique en jeu. C'est aussi un portrait fascinant de la presse écrite aux US (de la presse d'investigation en général). Une presse en voie totale de disparition et la vision de Pakula étant assez prémonitoire ici avec la comparaison faite avec la TV (cf. le dernier plan sublime avec dans la partie gauche la retransmission de l'investiture de Nixon pendant que Hoffman et Redford écrivent ce qui fera capoter toute son administration).

Bref. C'est vraiment du très très bon cinéma ici.


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MessagePosté: 27 Nov 2006, 00:03 
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Oui, très bon message (et très bon film).

C'est vraiment clair et intelligent et ambitieux... J'avais été assez bluffé en le voyant. Et un film qui est tellement aux prises avec l'actualité, c'est dingue quoi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Nov 2006, 00:06 
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Merci quiiiiiiiii?


Bon sinon, ça fout un peu la haine de voir ce film perdre aux Oscars face à Rocky quoi...la même année, Network, Taxi Driver nommés...

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MessagePosté: 27 Nov 2006, 07:52 
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Film Freak Returns a écrit:
Merci quiiiiiiiii?


Oui, pardon.

Merci Robert.

MAIS LEQUEL?

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MessagePosté: 27 Nov 2006, 09:09 
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Noony a écrit:
[hide]MAIS LEQUEL?


Ne jamais être ingrat envers la bouche qui te nourrit...Jamais.

Bon sinon, un de mes films cultes, la période politique de Robert Redford (Votez Mc Kay c'est très bon aussi), Pakula est un immense cinéaste (sauf son dernier film, une erreur), Klute, A cause d'un assassinat, Sophie's choice, presumé innocent, l'affaire pellican (j'en oubli sûrement).

Les hommes du Président c'est un des points culminants de la cinéphilie des années 70, et le film qui faire référence en terme de cinéma politique. C'est froid et efficace et par moment poignant...Comme Conversation secrète, là un de mes préférés aussi. Une certaine idée du cinéma dans ces films là, les modèles du cinéma qu'on aime aujourd'hui.


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MessagePosté: 27 Nov 2006, 11:31 
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Le Pingouin a écrit:
l'affaire pellican


Ca aussi c'est nase.

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MessagePosté: 27 Nov 2006, 14:04 
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Film Freak Returns a écrit:
Le Pingouin a écrit:
l'affaire pellican


Ca aussi c'est nase.


Perso j'adore, ya une tension rare, Grisham est fidèlement adapté et pour le coup ça ne manque pas d'idées, entre le tueur joué par Stanley Tucci, la vision de la présidence vieillissante Bushienne, la parano ambiante bien rendue, Roberts qui est honnête, Washington très bon dans sa fausse coolattitude...J'aime bien ce film.


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 23:01 
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SPOILERS

Je viens de le découvrir. C'est très fort. Là ou je suis sur le cul, c'est que le film évite tout sensationnalisme : conditionné par 24, je voyais arriver la grosse révélation "NIXON DID IT, HE'S THE FIFTH MAN !!!". Hé bah non, fin ultra sobre, sans chichi, vu que de toute façon on connait l'histoire. C'est fou. J'ai trouvé ça très très classe. J'ai eu l'impression de vivre l'enquete avec les deux compères. Tous les petits détails de leur jeu m'ont fait kiffer : leurs mimiques, leurs gueules dépitées quand ils n'avancement pas, leur inquiétude de gamins quand leur boss leur gueule dessus vers la fin, Redford qui nettoie un canapé avec sa main ou qui s'embrouille au téléphone, putain ces gars là j'ai trop envie que ce soient mes potes. Et puis j'adore le rôle ingrat du redac-chef. Super film.


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MessagePosté: 17 Mai 2011, 11:53 
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Oui, chouette film même si selon certains il y a quelques clichés sur le journalisme (je ne saurais pas dire lesquels, je l'ai vu il y a longtemps)


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MessagePosté: 29 Jan 2013, 14:13 
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All the President's Men en VO.

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Alors oui, c'est effectivement beaucoup mieux que le film d'Affleck :D

Ce film donne le sentiment d'être à l''origine d'une certaine façon d'occuper l'espace et le temps dans le cinéma américain récent : mille petits gestes et croisements, débordement de détails et de boulot, papiers qui s'accumulent, téléphone dans une main et calepin dans l'autre, rattraper le collègue au bout du couloir, dialogues qui se superposent et s'entrecoupent, pauses exténuées au fast-food... Une saturation d'infos qui est depuis devenue une sorte d'académisme, mais qui me semble ici tenir au moins autant d'une volonté de réalisme (une sorte de naturalisme hollywoodien) que de l'élaboration d'un voyage allégorique, comme une épuisante avancée à travers un labyrinthe de signes dont on ne voit pas le bout.

De ce point de vue-là ça m'a beaucoup évoqué Zodiac : l'enquête qui peu à peu fatigue, obsède, et abîme ses protagonistes. Sauf qu'il n'y a aucune dimension tragique ici : pas de paranoïa à pure perte (comme ça pouvait être le cas dans Conversation secrète). A travers la découverte progressive d'une Amérique-réseau, que la caméra de Pakula étend parfois à des vues de la ville entière où les deux minuscules journalistes semblent être deux vaines fourmis, il n'y que la ré-affirmation de la nécessité du journalisme. D'un travail de Sisyphe à ré-effectuer constamment. Comme l'a très bien dit Noony, par sa mécanique sans fin d'interrogatoire et de recoupements, le film est d'abord un éloge de la presse écrite (de son monde complexe, charbonneux et nocturne - le meilleur travail que j'ai vu de Gordon Willis, au passage) contre l'image plate et vide de la télévision (fil rouge économisé tout en discrétion : le prologue, le dernier plan, l'arrière-plan de quelques scènes).

J'ai une préférence pour le premier mouvement du film, celui où les journalistes se perdent dans la toile d'araignée, où le sol semble se dérober un peu plus à chaque pas. Mais Pakula gère super bien la résolution de l'enquête : il n'y a pas de guérison de la désillusion provoquée par l'affaire, il n'y a pas de reconquête de l'inconnu, de mise en lumière totale et béate des rouages du pouvoir. L'accélération finale des dépêches, sobre et électrisante, déplace le fruit de ce labeur du terrain attendu de la victoire et des personnages (qui deviennent de fait hors-sujet) à celui de l'enchaînement logique de l'Histoire en marche, conséquence presque mécanique et mathématique du boulot effectué. Comme si au-delà des personnalités en jeu (d'ailleurs épurées de toute vie personnelle ou familiale qui pourrait parasiter l'abstraction de leur mission), la presse restait avant tout cet organe secret, intime, du bon fonctionnement de la démocratie américaine.


Dernière édition par Tom le 29 Jan 2013, 18:01, édité 1 fois.

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MessagePosté: 29 Jan 2013, 16:34 
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Hop, c'est toujours intéressant pour un film de la période de voir ce que Thoret a écrit dessus - même si c'est souvent pris dans le mouvements de considérations plus vastes (les tendances de la période) que concentré sur une analyse du film lui-même. Rien dans Le cinéma américain des années 70 (à part une note sur le traitement "draculéen" de Gorge Profonde), mais il revient plusieurs fois sur le film dans 26 secondes, l'Amérique éclaboussée.

GROS SPOILERS DANS TOUT CE QUI SUIT


















Sur le plan de fin et les rapports informations / pouvoir :
Citation:
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Dans Les hommes du président, film pourtant consacré aux malversations orchestrées par la Maison Blanche, Richard Nixon (comme toutes les structures d’Etat : Congrès, Sénat, cercles politiques…) brille par son absence. Il n’est plus qu’une image vidéo, un homme de faible définition, totalement absorbé par les réseaux médiatiques. L’équivalence entre ceux-ci et le patron de la Maison Blanche dit clairement la nature nouvelle du pouvoir, entité technique et réticulaire. A la fin du film, Pakula cadre la salle de rédaction du Washington Post. Autour de Woodward et Bernstein, des dizaines de journalistes tapent sur leur machine à écrire, indifférents à la déclaration que s’apprête à faire leur président devant les membres du Congrès et que retransmettent les deux téléviseurs. Lentement, le cadre se resserre et évacue hors-champ les postes de télévision. Cut, puis gros plan sur les feuilles blanches d’un telex qui impriment, de façon clinique, les inculpations puis la démission de Nixon. Le traitement analogique du président américain, signal cathodique parmi d’autres, indique bien le changement fondamental survenu dans la perception du pouvoir et de son lieu de transmission. Plus de centre, plus de pouvoir incarné et centré, mais des canaux d’informations, des nœuds de décision, des réseaux polymorphes et diffus. D’ailleurs, Pakula film l’enquête des deux journalistes du Post, non pas comme un combat contre un homme qu’il s’agirait d’atteindre et débusquer (Nixon n’est plus qu’un simulacre de président), mais comme une guerre contre les médias et les réseaux (les petites victoires successives qu’ils remportent vont de pair avec leur maîtrise grandissante des médias – en l’occurrence le téléphone).

Je trouve ça assez pertinent (et ça permet de voir sous un autre jour cette présence insistante de la TV dans le film), même si ce n'est pas constant. Il y a notamment ce moment dans le film, très long plan, où Woodward essaie d'entendre son interlocuteur au téléphone, d'enquêter, quand toute la rédaction s'agglutine soudain à l'arrière-plan devant la TV, pour y écouter un discours semble-t-il :

Image

Ce serait donc l'histoire de la cause de Woodward et Bernstein (d'abord opposés à leur rédaction) qui gagne petit à petit le journal ?


Néanmoins, sur cette idée de "plus de centre, plus de pouvoir incarné et centré, mais des canaux d’informations, des nœuds de décision, des réseaux polymorphes et diffus", Thoret se contredit presque dans un autre passage du bouquin, sur le plan au Congrès :
Citation:
La position de l’homme au sein de cet environnement technologique explique, au passage, la différence majeure entre Les trois jours du Condor et Les hommes du président, deux films phares du genre mais dépositaires de deux conceptions radicalement opposées. Pour Pollack, l’homme est rejeté à la périphérie, alors que chez Pakula, il continue d’occuper le centre. Plongés au sein d’un maelström d’informations et de données multiples, Woodward et Bernstein gardent jusqu’au bout le contrôle du savoir. Au milieu du film, les deux journalistes se rendent aux archives de la bibliothèque du Congrès et commencent à compulser une centaine de fiches. Posée au-dessus d’eux, la caméra, en plongée verticale, remonte lentement jusqu’à la coupole qui surplombe la salle de lecture.

Image Image Image

Ce plan, note Jameson, ratifie la coïncidence momentanée entre le savoir et l’ordre architecturale comme totalité astronomique et laisse entendre que la providence est la raison invisible qui structure l’Histoire. (…) Le champ a beau toujours inclure des cercles plus larges, l’axe vertical ne change pas : Woodward et Bernstein demeurent au centre du cadre qui, dans l’économie de la séquence (la bibliothèque du Congrès comme symbole absolu du savoir), équivaut à celui de la connaissance. Ce mouvement de caméra emphatique (…) anticipe l’ultime conseil que donne Gorge profonde à Bob Woodward : « Dans un complot de cet ordre, lui dit-il, on part de la périphérie et on resserre pas à pas ». Il éclaire aussi la dialectique centre/périphérie sur laquelle le film se fonde et qui présuppose l’existence d’un pouvoir centralisé et humain auquel on accède par des mouvements concentriques. Le film de Pollack, lui, propose l’hypothèse strictement inverse : plus de centres, plus d’espaces périphériques, mais une prolifération de nœuds et de lignes obscurément reliées.

Ce sur quoi il revient plus loin :
Citation:
Il y aurait donc deux types de pensée conspirationniste : une pensée fondée sur le modèle de la pieuvre et pour laquelle toute ramification converge vers un point nodal (Nixon dans Les hommes du président, Laurence Olivier dans Marathon Man), et une pensée réticulaire dont l’objet est ce qui relie, ce qui s’échange, ce qui circule, au sein d’une structure instable en perpétuelle métamorphose (Les trois jours du Condor, The Parallax view). La première ne remet pas ne cause l’ancienne cartographie du pouvoir centralisé mais la reformule (…).

Je suis pas sûr de le sentir pareil, ce travelling arrière au Congrès. J'ai plutôt l'impression d'une révélation (une des toutes premières) de la démesure du travail qui les attend (de l'existence du "réseau" qui les dépasse, et d'un travail face auquel il n'ont a priori aucune chance).

On peut par exemple le mettre en parallèle avec le travelling arrière qui perd les journalistes dans la ville alors qu'ils se prennent la tête avec les noms de la liste en voix-off :

Image Image Image

et qui arrive juste après ce plan très "on est submergés/paumés" de la liste en question, raturée dans tous les sens :

Image


De manière générale, on sent Thoret un peu embarrassé, ou du moins curieux, à propos de ce film "optimiste", ou du moins pas aussi définitivement pessimiste et dépressif que la plupart de ses équivalents politico-paranoïaques dans les années 70. Il le comprend comme une dimension classique que le film a su préserver, ce avec quoi je suis plutôt d'accord (ce qui fait aussi peut-être que le préfère à pas mal de films de la période).
Citation:
Dans Les Hommes du président, l’envers positif de The Parallax View (…), l’opposition lumière/obscurité retrouve naturellement son emploi métaphorique classique. La salle de rédaction, vaste open space où tous les bureaux communiquent, baigne jour et nuit dans une lumière blanche presque aveuglante. (…) Le film fait alterner, de façon rigoureuse, des séquences où Bob Woodward et Carl Bernstein partent physiquement à la recherche de preuves et de témoins de l’affaire (lieux sous-exposés pour ceux qui dissimulent des informations, lumineux pour ceux qui les révèlent), et des séquences de synthèse se déroulant dans les locaux du Post, espace où la vérité se rélève et prend forme. Le film restaure par ailleurs une topographie classique du secret basée sur la verticalité : la salle de rédaction est perchée au dernier étage d’un immeuble, tandis que tout ce qui émane de l’administration Nixon se retrouve associé à des lieux obscurs et souterrains, à l’image exemplaire du personnage de "Gorge profonde", cet informateur anonyme qui ne se manifeste que dans l’ombre et à l’intérieur d’un parking sombre.



Bref, c'est comme souvent chez Thoret assez brouillon, et il y a la tentation constante de trop extrapoler (on sent aussi que le film fait pas forcément partie de ses préférés de la période), mais comme toujours ça lance plein de pistes de réflexion intéressantes.


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MessagePosté: 29 Jan 2013, 16:53 
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Pas encore vu celui là, mais pour Marathon Man et Les trois jours du Condor, c'est clair que le premier est finalement beaucoup plus rassurant, d'ailleurs il ne crée pas pour rien l'un des plus fameux méchant du cinéma dans l'imaginaire collectif, c'est en prime un film à exorcisme avec sa forme de cauchemar/psychanalytique et son parcours symbolique. Là où l'on ne peut avoir confiance que dans le héros et une forme d'idéalisme chez Pollack, et que l'ennemi n'est pas proprement incarné. Mais c'est encore pire dans un film comme Conversation secrète...
Perso j'aime bien un "Un crime dans la tête" qui fait juste passer un peu tout le monde pour des cons, où le complot politique et la menace extérieur est dilué dans les dérèglements de la société US :)


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MessagePosté: 29 Jan 2013, 16:54 
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Mr Chow a écrit:
Pas encore vu celui là, mais pour Marathon Man et Les trois jours du Condor, c'est clair que le premier est finalement beaucoup plus rassurant, d'ailleurs il ne crée pas pour rien l'un des plus fameux méchant du cinéma dans l'imaginaire collectif

Euuuuh c'est une expression que j'utiliserai davantage pour Darth Vader que Laurence Olivier.
Pas sûr qu'il soit dans l'imaginaire collectif en 2013.

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MessagePosté: 29 Jan 2013, 16:55 
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Mr Chow a écrit:
Pas encore vu celui là, mais pour Marathon Man et Les trois jours du Condor, c'est clair que le premier est finalement beaucoup plus rassurant, d'ailleurs il ne crée pas pour rien l'un des plus fameux méchant du cinéma dans l'imaginaire collectif, c'est en prime un film à exorcisme avec sa forme de cauchemar/psychanalytique et son parcours symbolique. Là où l'on ne peut avoir confiance que dans le héros et une forme d'idéalisme chez Pollack, et que l'ennemi n'est pas proprement incarné. Mais c'est encore pire dans un film comme Conversation secrète...
Perso j'aime bien un "Un crime dans la tête" qui fait juste passer un peu tout le monde pour des cons, où le complot politique et la menace extérieur est dilué dans les dérèglements de la société US :)

J'avais adoré Conversation secrète oui (alors que d'habitude la dépression sans issue du conspirationnisme ambiant m'emmerde un peu). Tu me conseilles quoi du coup, dans le même genre (sachant que pour l'instant j'ai pas le temps d'en voir des masses) ? Le Pollack, un Lumet ?


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MessagePosté: 29 Jan 2013, 16:56 
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Film Freak a écrit:
Mr Chow a écrit:
Pas encore vu celui là, mais pour Marathon Man et Les trois jours du Condor, c'est clair que le premier est finalement beaucoup plus rassurant, d'ailleurs il ne crée pas pour rien l'un des plus fameux méchant du cinéma dans l'imaginaire collectif

Euuuuh c'est une expression que j'utiliserai davantage pour Darth Vader que Laurence Olivier.
Pas sûr qu'il soit dans l'imaginaire collectif en 2013.


En tout cas la génération de mes parents c'est l'un des méchants qui les a le plus marqué... aujourd'hui encore quand tu parles de dentistes dans une conversation ça peut enchainer facilement sur une référence à ce film


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