Forum de FilmDeCulte

Les Trois jours du Condor, absolument.
Lumet est plus dans la corruption ordinaire que dans le complot je dirais.

Ok je note, merci !

Ca m'avait grave déçu, le Pollack. L'impression qu'il se passe rien, que le film commence quand il se termine.
Faudrait que je le revoie.

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Sinon y'a Parallax View de Pakula, qui a des défauts mais vaut le coup d'oeil.

Bon je n'avais pas du tout aimé Klute, et si ce film a un sujet autrement plus impliquant, faut bien dire que j'y ai retrouvé ce qui m'y avait dérangé, à savoir une photo ultra impressionnante de Gordon Lewis mais au service d'un luxe de lentilles et profondeurs de champs vite fatiguants, et de quelques longs plans téléphoniques assez léthargiques (visiblement Pakula adore le téléphone, les enregistrements audios, les conversations qui résonnent comme des échos lointains)... Le Watergate sans spectaculaire, traité comme un dossier informatif comme un autre, rien que l'information, sans chercher à mettre du visible là où il n'en existait par pour le quidam : juste les coulisses de la découverte. Au final cette distanciation qui semble ici un peu mythifier le factuel m'a quand même semblé plus précieuse et artificielle qu'autre chose. On a au détour quand même une ligne de dialogue d'Hoffman "toutes ces maisons très calmes on ne s'imagine pas ce qu'il y a derrière", qui vient un peu maladroitement justifier le style évidé souvent adopté par le film...

Ce qui m'a frappé, mine de rien, c'est comment le film met en valeur tous ces témoins clés (Gorge Profonde, la comptable, le personnage de Stephen Collins, l'avocat) qui apparaissent comme les victimes d'un Parti Républicain qui a encore une base "authentique" et victime, on joue presque sur l'empathie vis à vis d'eux d'ailleurs par rapport au ton général, c'est ici que va se chercher l'essentiel de la dimension humaine. Le film ne donne à voir qu'eux tandis que les véritables "méchants" ne sont visibles que par des silhouettes télévisuelles ou des manchettes froides, et que les journalistes en eux-mêmes offrent peu de choses en dehors de leur travail. Cela permet d’ôter tout soupçon de travail partisan dans l'investigation de Redford et Hoffman, de travailler sur le mythe 4ème pouvoir, mais du coup je n'ai jamais eu peur pour eux dans le dernier tiers où ils sont menacés, tant le film ne crée aucune attache avec eux, ni de réelle paranoïa d'ailleurs... seulement un travail de fourmis précis, où la méthode et la rigueur peuvent déraper, et où le recoupement des sources est finalement l'enjeu principal.

Grosse faute de goût ce dialogue, en effet, qui fait très "note d'intention" alors qu'au final je ne suis pas sûr que ce soit cette idée qui travaille le film...


Sans nier l'impact idéologique que ça a, j'y vois plutôt un moyen de faire grandir l'angoisse (toute relative certes) pour un ennemi dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, et qui fait peur jusqu'au plus haut gradés... Ça donne une sorte d'aura maléfique à cet adversaire invisible.

Heureusement, Pingouin a surtout oublié Dream Lover, absolument catastrophique de bout en bout (oui, je me fais une rétro Pakula).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui c'est marrant de lire 'immense cinéaste' pour quelqu'un qui est plutôt connu pour avoir seulement trois bons films et pleins de médiocres/mauvais.

Il a aussi oublié Jeux d’adultes, cousu de fil blanc, au point d’en devenir ridicule.

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Alan pas-culte-pour-moi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mais tellement, putain ! Enculé de Pakula.

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Ouais c'est pas cool là.

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