Forum de FilmDeCulte

C'est un film de merde surtout.

Pour tout le monde.

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Sorti fin janvier 2024, comme en France.
Moi je tiens compte des dates de sorties.


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Le trollisme te va tellement mal, je préfère quand tu parles de Spielberg.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Cool pour toi mais c'est un film de 2023.

Enfin c'est fabuleux de confirmer ce que je dis. Le seul film de 2024 (à ce jour) qui sera dans ton top 5 de la décennie...est un film de 2023.

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C'est cool pour toi

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

BMC ?

Bourre-Moi le Cul.

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Beau Mais Chiant (expression plus trop utilisée, j'avoue).
Un homme intègre.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non.

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Justement ça prouve qu'ici, on fait des tops de fin d'année, et que c'est l'année de sortie en France qui fait foi...!

Quand on est dans l'immédiateté d'une année, je suis d'accord à cause du décalage dans les sorties, mais quand on dresse un classement rétrospectif d'une décennie, ça n'a aucun sens (et encore, là c'est pas grave parce que ça reste dans la même décennie mais Mononoke c'est pas un film des années 2000 hein).

L'impression de répéter la même chose indéniable et que des solipsistes comme vous continuent de rien comprendre.

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A la limite, c'est dans le top des films vus en 2024 mais pas celui de 2024.
Surtout que les exemples abondent de films qui mettent des années à nous parvenir.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Il y en effet deux films en un. Le premier est direct est très efficace, sans métaphore, presqu'à la Wajda période Homme de Marbre/Homme de fer. Le deuxième essaye de reproduire par le dispositif et la fable la vérité du premier, et enquille les citations : Ten de Kiarostami quand la mère conduit les filles, le Miroir de Panahi avec la vidéo, Haneke, peut- être aussi Dillinger est Mort avec le revolver et le rapport avec l'épouse (mêlér avec l'appartement et le lit conjugal, que la violence masculine annule et fuit vers le dehors). Comme Un Homme Intègre, la fin bascule presque dans le genre, Shining voire une amorce de slasher genre Hostel. Ce jeu semble moins justifié par un formalisme que par le désir de s'abandonner malgré la gravité de la situation, au récit et à la situation avec une forme de ludisme voire d'humour inattendue (la poursuite en bagnole entre des Mazda 121 et clones de Micra, bien filmée, assez frères Coen période Fargo, ou même l'insistance sur les clopes et bouteille de Coca même au coeur des pauses de la bureaucratie théocratique).
J'ai trouvé cela à la fois bancal et séduisant.

Il y a un talent énorme de mise en scène, j'ai adoré la scène avec le père sous la douche, avec l'eau à la fois boueuse et transparente (il y avait une scène similaire dans une grotte dans un Homme Intègre, ainsi que des scènes de filature en voiture bien tendues), ou les plans où la petite trimballe le flingue et explore la psyché de son père via le vieux magnétophone à cassette dans la remise, mais le film semble manquer de continuité pour produire voire exhiber ces images, renforcer leur prégnance mentale.
Reste qu'il semble que dans le film "politique" contemporain le dédoublement du récit a pris le pas sur sa critique et sa déconstruction (on retrouve cela à la fin "malgache" de l'Île Rouge de Campillo) et la mise en scène de la victime se trouve rejetée et séparée dans une moitié de film complètement différente de celle de la culpabilité ou de la mauvaise conscience morale : le film ne revient pas sur l'amie éborgnée ,consciemment, car la même situation se retrouve en accélére avec les deux automobilistes abandonnés dans le désert, qui ne sont plus un enjeu pour les filles : elles se libèrent du père depuis l'intérieur de la terreur, sans autres.





Bien vu, et en plus l'amie la balance à son mari.
Dès lors que la mère a changé de camp le film cesse d'être une chronique politique et tombe dans le formalisme et la citation. Ou pour l'exprimer de manière plus intéressante : la mère est de droite dans le réalisme et il lui faut du slasher ogresque (et sa jouissance) pour qu'elle passe à gauche. Ce qui est une bonne idée de scénario voire de film en fait.


Sinon le film, malgré sa durée, a l'air de trouver son public. Il était en 3 ou 4ème semaine à Lille et la salle (petite certes) était bien remplie. Il passe aussi dans des salles plus petites dans les villes périphériques.
Il était à 300 000 spectateurs la semaine passée, mais ne sort pas en Belgique, réal catalogué comme faiseur Beau mais Chiant par un éminent distributeur qui visiblement exsude le flair au même titre que la politesse en ces pages.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Je vois pas trop d'ou vient le beau et chiant. Je trouve justement que Rasoulof a un vrai sens du rythme et qu(on s'emmerde jamais dans ses films. Par contre, ce qu'on peut lui reprocher, c'est que c'est trop cadenassé et que ça ne déborde jamais. C'est très rigoureux, mais chez lui c'est un défaut et une qualité. Beaucoup aimé la première partie. Le problème de la seconde partie, c'est que je trouve la transition bancale entre les deux. Ca reste quand-meme un film suffisamment fort et je trouve sa présence au palmarès largement mérité. Mais la presse s'emballe.