Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 18 Déc 2024, 12:05

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 75 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 13 Aoû 2015, 14:46 
Hors ligne
Successful superfucker
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Image

Johnny vient de terminer ses études et s’apprête, avec sa petite amie, à quitter la réserve indienne de Pine Ridge pour chercher du travail à Los Angeles. La disparition soudaine de son père vient bousculer ses projets. Il éprouve également des remords à laisser Jashaun sa petite soeur de 13 ans dont il est très proche. Johnny partira-t-il ?

Premier film frémissant et sensible d'une cinéaste américaine disciple de Terence Malick, Songs my brothers taught me confine autant au roman initiatique adolescent dans une des dernières réserves sioux (pauvreté endémique, consiguinité alcoolique, no future) qu'à la contemplation documentaire des badlands digne d'une photo de Lubezki. Déchirée entre le besoin de se réapproprier ses racines au moment où son frère ne rêve que d'exil, la jeune soeur se voit tiraillée dans ce Dakota sauvage où les grands espaces ne sont synonymes que de solitude et d'enfermement. La naissance d'une cinéaste à suivre.
4-5/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 13 Aoû 2015, 18:22 
Hors ligne
Garçon-veau
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
Messages: 21386
Localisation: FrontierLand
PUTAIN MAIS LES TITRES DE MERDE QUOI.

_________________
Netflix les gars, Netflix.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 13 Aoû 2015, 21:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Aoû 2012, 12:19
Messages: 1663
Ah je trouve ça plutot joli moi, mais ça passe peut être mieux en an anglais ouais à cause de la consonnance en "m" .


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Sep 2015, 20:14 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24038
Belle révélation. Si le scénario est un peu trop classique, la mise en scène sensible et délicate, qui évite le pathos, réussit à te faire éprouver beaucoup d'empathie pour le frère et la soeur.

4/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Aoû 2020, 17:06 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8348
J'ai profité de la sélection 100% réalisatrices de France TV (https://www.france.tv/collection/1862785-100-realisatrices/) pour rattraper le premier film de Chloé Zhao. Sans être aussi fort et maîtrisé que son second, pour un premier film c'est tout de même bluffant. Comme le disait DPSR on sent effectivement une influence malickienne (jusque dans certains tics de réalisations comme les très gros plans), plus généralement il est très typé ciné indépendant américain, c'est un peu sa limite aussi, se démarquant plus difficilement du reste de la production indé US que The Rider. Il n'empêche que Zhao y démontre déjà toutes ses qualités, l'acuité de son regard sur ces mondes américains délaissés où le temps semble s'être arrêté (une réserve indienne ici, le milieu des rodéos dans The Rider) qu'elle décrit à la fois avec justesse et compassion, sur la relation homme-cheval également que j'ai rarement vu autant que chez elle intimement décrite, et une excellente direction d'acteurs, dans leur majorité non professionnels et pourtant tous criant de vérité. Mention spéciale ici aux 2 acteurs principaux qui jouent les rôles de Johnny et Jashaun Winters, deux personnages magnifiques, fier et mutique, que l'on aurait envie de suivre au-delà de la projection. Par contre j'en reviens toujours pas qu'il faille une réalisatrice d'origine chinoise pour décrire avec autant de forces des milieux aussi intrinsèquement américain.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Aoû 2020, 18:52 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Sep 2016, 19:39
Messages: 5894
Lohmann a écrit:
Par contre j'en reviens toujours pas qu'il faille une réalisatrice d'origine chinoise pour décrire avec autant de forces des milieux aussi intrinsèquement américain.


Doit y avoir d'autres exemples du même type mais ils ne me viennent pas à l'esprit directement (Wenders n'est pas une référence que je cherchais).


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Aoû 2020, 20:15 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8348
bmntmp a écrit:
Lohmann a écrit:
Par contre j'en reviens toujours pas qu'il faille une réalisatrice d'origine chinoise pour décrire avec autant de forces des milieux aussi intrinsèquement américain.

Doit y avoir d'autres exemples du même type mais ils ne me viennent pas à l'esprit directement (Wenders n'est pas une référence que je cherchais).

Il y en a dans le cinéma documentaire (Wiseman ou Minervini, mais ce dernier n'est une nouvelle fois pas américain), par contre je n'ai rien qui me vienne en tête en terme de fiction.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 05 Aoû 2020, 10:08 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28513
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'avais préféré ce film à The rider, plus lyrique. J'adore vraiment cette réalisatrice.
Et ce que tu pointes est passionnant. Comme si seul un regard extérieur pouvait décrire une réalité qui lui est étrangère. C'est fascinant. Récemment on peut aussi citer Andrea Arnold avec American Honey, le film décrit une Amérique profonde qu'on ne voit jamais et pourtant c'est une réalisatrice britannique qui le fait.

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 05 Aoû 2020, 17:21 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8348
Art Core a écrit:
Récemment on peut aussi citer Andrea Arnold avec American Honey, le film décrit une Amérique profonde qu'on ne voit jamais et pourtant c'est une réalisatrice britannique qui le fait.

J'y ai pensé mais comme je n'aime pas le film j'ai préféré pécher par omission :oops:


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 05 Aoû 2020, 20:51 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24038
J'ai peut-être mal compris la question mais il y a plein de films américains récents, par exemple Bull, le vainqueur du dernier Grand prix de Deauville.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 06 Aoû 2020, 08:34 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28513
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Non la question n'était pas là. La question est de savoir pourquoi ce sont des cinéastes étrangers qui parviennent le mieux à parler de l'Amérique profonde (Zhao, Minervini, Arnold...).

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 06 Aoû 2020, 08:38 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9937
Localisation: Ile-de-France
Lohmann a écrit:
bmntmp a écrit:
Lohmann a écrit:
Par contre j'en reviens toujours pas qu'il faille une réalisatrice d'origine chinoise pour décrire avec autant de forces des milieux aussi intrinsèquement américain.

Doit y avoir d'autres exemples du même type mais ils ne me viennent pas à l'esprit directement (Wenders n'est pas une référence que je cherchais).

Il y en a dans le cinéma documentaire (Wiseman ou Minervini, mais ce dernier n'est une nouvelle fois pas américain), par contre je n'ai rien qui me vienne en tête en terme de fiction.


Kelly Reichardt.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 06 Aoû 2020, 08:45 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28513
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui clairement, mais ça reste assez fascinant. Une espèce de pied de nez à toutes ces conneries sur l'appropriation culturelle.

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 15 Sep 2020, 14:19 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22981
Localisation: Paris
Art Core a écrit:
Non la question n'était pas là. La question est de savoir pourquoi ce sont des cinéastes étrangers qui parviennent le mieux à parler de l'Amérique profonde (Zhao, Minervini, Arnold...).


John Woo

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 15 Sep 2020, 14:28 
Hors ligne
Sir Flashball
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23907
Art Core a écrit:
Non la question n'était pas là. La question est de savoir pourquoi ce sont des cinéastes étrangers qui parviennent le mieux à parler de l'Amérique profonde (Zhao, Minervini, Arnold...).


Parce qu'Hollywood, c'est un pur produit des deux côtes, profondément démocrates, qui ont un profond mépris pour "flyover country".

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 75 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Nomadland (Chloé Zhao, 2020)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Art Core

26

2165

05 Juil 2021, 19:37

Abyssin Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Rider (Chloé Zhao - 2017)

Lohmann

7

1779

04 Juin 2018, 16:48

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Eternels (Chloé Zhao, 2021)

Film Freak

7

1222

19 Aoû 2023, 00:13

Abyssin Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Chloe (Atom Egoyan - 2009)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

DPSR

19

3082

02 Jan 2013, 09:09

Mr Chow Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Watcher (Chloe Okuno - 2022)

Qui-Gon Jinn

0

171

13 Déc 2023, 23:02

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Sarah préfère la course (Chloé Robichaud - 2013)

DPSR

1

1358

23 Mar 2014, 08:57

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les chansons d'amour (Christophe Honoré - 2007)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

DPSR

104

10239

18 Nov 2013, 18:59

Cooper Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Sous le ciel d'Alice (Chloé Mazlo - 2020)

Qui-Gon Jinn

4

651

24 Jan 2022, 18:07

Mickey Willis Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les 3 frères, le retour (Les Inconnus - 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 4, 5, 6 ]

DPSR

76

8324

17 Fév 2017, 18:11

Walt Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. À propos des chansons paillardes au Japon (Nagisa Oshima - 1967)

Blissfully

2

1240

01 Juil 2009, 14:31

Cosmo Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Bing [Bot] et 5 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web