Forum de FilmDeCulte

Bon bah les bandes-annonces n'étaient pas mensongères hein, ce film est kong comme la lune (merci, merci).

Dès le premier plan, qu'on ne spoilera pas tant il est incongru, la couleur est annoncée : le ton est à la rigolade. À la rigolade mais également à la badasserie. La version de 2005 ne manquait pas de morceaux de bravoure updatant ceux de l'original mais la lettre d'amour de Peter Jackson restait, même étirée sur trois heures, un remake du film de 1933. Ce reboot a la jugeotte de s'éloigner complètement du modèle, d'oublier la romance entre le gorille géant et la demoiselle en détresse et d'opter pour de l'aventure pulp presque post-moderne dans sa façon de citer Apocalypse Now, à la fois visuellement et dans le texte.

Toutefois, cette promesse de voir Kurtz remplacé par Kong n'est pas entièrement tenue par un traitement bien trop grossier et superficiel de son "propos" sur la Guerre du Vietnam pour être réellement incarné. Note d'intention sur pattes, le personnage caricatural de Samuel L. Jackson n'est pas inintéressant mais il est le seul à être un tant soit peu écrit dans ce scénario peuplé de chair à pâté ambulante. Diablement fun dans l'action mais impardonnablement long dans l'exposition, Kong : Skull Island est décomplexé pour le meilleur et pour le pire.

Remarqué à Sundance pour The Kings of Summer, une coming-of-age story déjà surprenante dans son humour, le jeune cinéaste Jordan Vogt-Roberts, vraisembablement élevé à Michael Bay, signe avec ce deuxième long métrage un film visuellement impressionnant, alternant les ralentis iconiques les plus outranciers avec des plans immersifs terrifiants et quelques abus en mode YOLO. Malheureusement, si le film fait penser aux meilleures séquences des Transformers, il en rappelle également les pires : ces longues plages d'explications dont on se moque, ce trop-plein de personnages inexistants, ces blagues qui tombent presque toutes à plat... Comme un Stephen Sommers, le film ne se prend pas au sérieux, alors pourquoi perdre du temps à tenter de rendre des scènes d'adieux solennelles?

Dès lors qu'il fait la part belle à son bestiaire, Kong : Skull Island est proprement réjouissant mais on passe trop de temps avec des pantins anonymes entre chaque set-piece pour que l'expérience soit pleinement satisfaisante.

PS : il y a un post-générique.

PPS : il est cheap as fuck.

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Tellement prévisible.

Ça confirme mon futur 4/6. Hâte quand même.

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CroqAnimement votre

Purée je suis refroidi. Pourtant c'est l'un des seuls blockbusters de l'année qui m'intéressait un peu..

Edit:
L'avis de Stuckmann:
https://www.youtube.com/watch?v=JpobIc31M0U

ok je zappe

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ya des fusil-mitrailleurs ?

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Netflix les gars, Netflix.

?

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DES FLINGUES, DES EXPLOSIONS, DE LA ROQUETTE, DU CANON ROTATIF ?

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Netflix les gars, Netflix.

T'as pas maté les bande-annonces?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le Cow-boy ne mate plus aucune bande-annonce depuis octobre 96, c'est bien connu.

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CroqAnimement votre

Oui.

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Ok cool jvais y aller.

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Netflix les gars, Netflix.

Tiens, j'ai pensé aussi à Stephen Sommers. Bon, c'est fun, ça se laisse voir facilement mais c'est du Jurassic World, sitôt vu, sitôt oublié.

Mention spéciale à l'actrice asiatique qui joue comme un manche de balai.

3/6

Et dont tu comprends la présence parce que t'as vu le logo de la société chinoise co-productrice au début du film.

Ça promet, les blockbusters à venir.

Cons de chinois.

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Ok cool jvais pas y aller.

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Netflix les gars, Netflix.

Impression quand même que la réa est plus "inventive" et que c'est plus fun.

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CroqAnimement votre