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L'histoire des Finzi-Contini, une famille noble de Ferrare, pendant la persécution de la communauté juive des années 1930 en Italie.

Ours d’or à Berlin, (quatrième) Oscar du meilleur film étranger, ce Jardin est une œuvre modeste par sa durée, mais majestueuse par sa mise en scène sans cesse en mouvements d’une grande douceur, et sa photographie lumineuse, qui rendent d’autant plus terrible la froideur finale. Par moments le film rappelle Le Guépard, déjà interprété par Helmut Berger, mais le de Sica se veut plus humble, plus proche de ses personnages, noyés dans une Histoire que l’on aperçoit au loin, à travers les actualités cinématographiques. Une belle découverte.
5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Le film est très bon, mais le livre de Bassani l'est encore plus, tout comme le cycle de Ferrare, pas monumental par sa taille mais particulièrement marquant, tant au plan politique que littéraire...
Il y a d'ailleurs une connexion avec le Guépard à ce niveau là aussi car Bassani a été à l'origine l'édition du livre de Lampedusa. Cela a d'ailleurs été l'occasion d'une rupture (qui couvait sans doute, mais cela a été le détonateur) décisive entre écrivains socialistes et communistes en Italie (il y a en effet un paradoxe car les livres d'Elio Vittorino, du côté communiste, ont un côté réaliste-magique un peu irréel, quand ceux de Lampedusa et plus encore Bassani sont beaucoup plus directs et crus dans l'analyse des mentalités politiques, alors s'ils partent pourtant d'un microcosme familial ayant fait sécession d'avec le reste du monde).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ah ok.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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La scène finale est bien belle et j'apprécie la façon émouvante dont elle évoque en litote le sort de nombreux juifs à l'époque (le roman apparemment est plus allusif encore).

Le fléau des jeux de mime depuis 1970.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'avais été bien déçu de mon côté, j'en attendais sans doute trop (comme le 2e meilleur film de de Sica après Le Voleur de bicyclette) et il faudrait que je le revoie.

Souvenir de quelque chose de petit en effet, voire tiède. J'avais réussi à m'ennuyer sévèrement alors que le film est court.

Le meilleur film de de Sica n'est pas Le Voleur de bicyclette. Je lui préfère largement Umberto D et Miracle à Milan.

C’est un peu ce qui limite ma note, même si elle reste très positive.

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Heu non, il est pas allusif du tout, même s'il parle d'une forme de fausse conscience (la jeune fille qui ne voit pas venir ce qui se prépare car son père a pu recréer un faux club de tennis pour elle), ce n'est pas tout à fait pareil. Par contre le film escamote la narration à la Proust de Bassani (et le flash back qui le positionne comme survivant). Et d'un certain coté cette question (la fausse conscience comme contenu d'une oeuvre en devient-elle sa caractéristique) c'est le moteur de la bataille entre Bassani et les ecrivains communistes. Les livres qui l'encadrent prennent il est vrai plus directement des personnages de collaborateurs ou de résistants pour centre, mais c'est le centre de l'œuvre de Giorgio Bassani.

Les Lunettes d'Or, c'est aussi genial.

Sinon ce dont on ne s'aperçoit pas forcément quand on voit le Guépard c'est que le livre était encore récent quand le film a été fait (et lié à une bataille politico-litteraire épique), même si l'auteur était mort avant son édition.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Grosse erreur dans la page Wikipédia en français sur le film alors (si j'en crois aussi les pages en anglais qui la démentent).

Lol.

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N'écoutez pas Film Freak