Forum de FilmDeCulte

Bon je rejoins pas du tout Zad sur la présence du christianisme (je vais pas en parler maintenant, c’est pas le sujet. Juste une question : si ce film incarne le chemin de croix, où sont la douleur et la souffrance ?). Par contre, une fois n’est pas coutume, je te rejoins dans le fait que je suis resté à l’extérieur du film. Je n’emploierai pas le terme Neuneu (un minimum de respect pour ceux qui aiment le film, voyons Zad) pourtant il correspond surement à mon ressenti face au film.
Un film modeste, honnête, gentil… autant au niveau du personnage qu’au niveau de la mise en scène le film ne m’a jamais troublé. Je pense que cela vient en premier lieu de la grande linéarité du ton. C’est un choix de la part de Penn, je le respecte, mais ça me tient à distance. Quelque soit l’acte en présence, le traitement est irrémédiablement similaire. D’où une certaine somnolence. Aucune alternance d’intensité. Du coup les passages où il faudrait être ému me sont passés malheureusement au dessus de la tête.
Même le rythme interne aux séquences ne subit pas beaucoup d’opérations. Par exemple, on sent un désir de contemplation que je trouve avorté du fait de ce maintien constant du rythme. Des paysages magnifiques que je ne trouve pas sublimés, cela fait très carte postale.

Pour les aspects positifs vous en avez déjà dit beaucoup donc je ne vais pas m’étendre. Les acteurs sont en place, c’est le moins que l’on puisse dire ; certaines séquences possèdent une véritable beauté photographique ; au niveau technique il n’y a pas grand-chose à redire ; j’ai beaucoup aimé le parti pris de Penn de partir de la fin pour revenir en flash back (respecter le lieu de création du livre duquel est tiré le film, ça fait plaisir des flash back pensés et bien utilisés pour une fois).
Donc ce n’est même pas le scénario qui m’a posé un problème, mais plutôt sa manière de le raconter.
Voilà, je sais pas trop quoi dire de plus, le film m'a peu inspiré.

Pour la présence du christianisme. Zad, il y a quelques allusions (dont je suppose qu’elles émergent du livre en plus) mais ton discours est un peu tiré par les cheveux quand même. Bon, pour ceux qui auraient un doute, ce n’est pas du tout La Passion du christ 2.

3/6

Par contre il y a un point sur lequel je te rejoins à 1000% Zad.

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la souffrance? tu as l'impression qu'il ne souffre jamais? tu as eu une version courte ou quoi?

(au fait, le film est interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux USA, c'est ça? dingue...)

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Oui, moi aussi, crois moi.




Non mais tu rigoles ? Sean Penn accentue sur la souffrance du personnage (de plus une souffrance physique) uniquement dans les dernières minutes du film. De plus cette souffrance est traitée de la même manière que le autres parties du film. Le reste est un hymne heureux et libérateur à la nature. Personne ne fait souffrir ce gars, il faut arrêter.

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lol, pour certains exemples c'est plus de l'empathie que de la souffrance. De plus, même si c'était de la souffrance, le cinéaste n'appuie pas dessus comme un dingue. Enfin, comparer au chemin de croix je trouve que c'est nawak. Tu as plus envie d'y voir ça j'ai l'impression.

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"The Humane Association monitored the blablabla" mais pas de "No animals were harmed..."

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Une bonne claque dans la gueule. J'ai trouvé ça parfait en tout point, et ça m'a remué comme jamais.

6/6

Dans mes bras vieux fou !

C'est quand même foutrement étrange cette osmose.

Embrasse moi !

protège tes veuch, on sait jamais...

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ZAD EST UN GRAND MALADE.

Pour ma part, une fois de plus, je rejoins Noony et Hal5... Léger abus de petits "effets visuels à la Penn", un peu trop de mots, un chouïa trop de musique (les guitares qui claquent sur le dernier plan... dommage).
Mais pour le reste j'ai trouvé ça magnifique. La construction, la captation des rapports humains, la constatation finale sur le bonheur... Acteurs parfaits (Hirsch crèèèève l'écran, Keener déchire, et le vieux, là.. pwaaah), images superbes... Un vrai film fleuve qui interpelle, qui émeut, qui laisse abasourdi. Et le film n'est jamais moralisateur ou "neu-neu" (ya un moment faut arrêter les conneries).
Une remarquable réussite, qui marque durabelement. J'ai adoré.

5,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Là aussi on pourrait dire "y a un moment où il faut arrêter les conneries".

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Woops. Corrigé.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais... tu n'as rien changé.

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Ben... j'ai pas changé d'avis, non, mais j'ai corrigé mon 5 en 6..

Tu croyais quoi?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"