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J'étais curieux de découvrir ce film, sorti un an après la fin du code Hays et souvent désigné comme le premier du Nouvel Hollywood, et la rétro Warner m'a permis de le faire comme il se doit au Max Linder.

Le hasard fait que je le vois juste après Fenêtre sur cour et on peut constater en effet dès le départ l'évolution entre les deux films, qu'il s'agisse de détails graphiques (première scène : Faye Dunaway à poil, même si on voit globalement rien ; première évasion : headshot en gros plan à bout portant), thématiques (l'impuissance de Clyde et donc la frustration sexuelle de Bonnie ; la glamourisation et pas uniquement par le cast de BG de criminels meurtriers, érigés en laissés-pour-compte de la Dépression qui se rebellent contre l'establishment ; la réalité d'une vie de crime, déglamourisée pour le coup) ou formels (l'écriture elliptique qui fait du film davantage une chronique qu'un rise and fall classique).

Pour autant, malgré tout ce que charrie le film d'intéressant, je pense que c'est justement ce récit un peu lâche qui a peiné à me passionner outre-mesure pour le parcours de ces bouseux talentueux (tireur d'élite pour l'un, poétesse pour l'autre).

C'était aussi mon premier Arthur Penn et si je trouve une certaine fraîcheur dans la mise en scène, avec quelques afféteries qui se démarquent (ces ralentis avec le son qui reste en vitesse normale, notamment, évidemment, sur la fusillade finale), je n'ai pas été soufflé non plus.

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Il vaut mieux voit Little big man ou la la poursuite impitoyable.

Mais non il est bien le film. Bizarrement Warren Beatty y est presque sobre et n'essaye pas de bouffer Faye Dunaway, très bons seconds rôles (Gene Hackman et Estlle Parsons), le grain de l'image magnifique et la scène du dernier repas avec la famille dans les champs est superbe.

Un de mes dix films préférées, or so.

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There is no such thing in life as normal

J'avais aimé le film quand je l'avais vu plus jeune, mais il m'en reste pas grand chose hormis la mythologie que charrie le film et la prestation EXTRAORDINAIRE de Gene Hackman. Deg de pas avoir pu le revoir sur grand écran.

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Estelle Pearson est aussi géniale dans Walk the Line de Frankenheimer dont JulienLepers a bien parlé (qui devient avec elle une sorte de déconstruction contemporaine et maso de Bonnie & Clyde - très beau film d'ailleurs )