Forum de FilmDeCulte

C'est un peu péteux, mais la description du régime iranien et la situation du film aident à comprendre Marcel Mauss.
Quand quelqu'un détruit ses richesses (le chef indien du Nord-Ouest qui tue tous ses chiens lors du Potlach) ou rend un présent (c'est la même chose pour Mauss) d'un certain côté il socialise la notion de propriété, tout en devant virtualiser ou détruire au préalable son objet (cette virtualisation puis reproduction, qui reste aussi un renoncement auquel la société donne ensuite une finalité, est peut-être une différence entre les visions socialiste et communiste).
Bien-sûr le groupe autour de lui ressent alors une impression de gâchi et de perte, mais cet affect a pour conséquence que toute la structure sociale devient, sinon intentionnelle, du moins consciente. Cependant on ne sort jamais dans la theorie du don et les analyses de Mauss de la représentation de la genèse de cette structure, du contrat au sens de Rousseau (je crois que Paul de Man a dit quelque part vers 1979 justemment que les théocraties reposent sur une notion forte du contrat rousseauiste). Le régime que montre Farhadi est perpétuellement en train de se fonder, d'expliquer et présenter son origine comme un fait actuel. Mais ce qui concerne son fonctionnement est relégué dans ses marges (les autres prisonniers, qui n'ont plus peur de critiquer le régime mais résignation et froideur, comme si le régime considérait qu'ils ont acheté par la prison leur lucidité, ou la femme introuvable qui doit justement se cacher car elle a gagné normalement son argent, en exerçant de surcroît le rôle traditionnel de tisserane)

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Je serais curieux de connaître les points de similitudes parce que le doc de son étudiante s'inspire d'un fait réel donc... qu'est-ce qui a été plagié au juste?

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Le titre est trompeur et a été réctifié, il n'est pas condamné mais est en procès (vu que son film est plus incisif que les précédents, ce n'est pas étonnant).
Il y a en fait trois procès, un de l'étudiante qui demande d'être rétribuée, l'autre de Farhadi contre l'étudiante, et le troisième du prisonnier (contre tout le monde ?) qui parle d'atteinte à sa réputation.
On dirait un peu Close Up en sens inverse et/ou le pitch d'un film de Jafar Panahi .

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre