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Non non, même le 3e.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je m'y étais fait royalement chier aussi, mais la mise en scène de Cuaron était plutôt classe.

trop pas!

bon alors moi j'ai lu aucun des bouquins et je pense pas que je le ferai, je me suis bcp trop imprégné des films pour pouvoir m'accaparer leurs univers à ma sauce... Et à la rigueur, je m'en fiche.

Pour ma part, pour l'instant, la saga a chez moi une cote variable: le 1er était sans doute un peu trop classique, un peu trop gentil, mais rigolo, notamment grâce à la découverte de l'univers singulier (c'est un vrai plaisir, les blockbusters familiaux qui ne se contentent pas de recycler du déjà-vu, mais qui apportent leurs trucs bien à eux). Du 2, je ne dirai pas grand chose, car il ne m'en reste pas de souvenir concret... Je me souviens en gros m'être un peu ennuyé...

Le 3, par contre, fut un grand kif : pour moi, un quasi-équivalent à l'Histoire sans fin, qui reste un des films préférés de mon moi enfant... La mise en scène de Cuaron était magique, bien aidée par un scénar' franchement réjouissant et bien fichu... Ca reste pour moi le meilleur épisode de la saga, celui que j'aurais vraiment surkiffé si je l'avais vu y'a quinze ans... Le plus beau, à mes yeux.

Le 4 m'a fait chier, par contre. Je ne suis pas du tout entré dans le délire teen-midinette, bal du collège, tout ça... Et visuellement, je trouve que ça n'allait plus du tout, avec ces passages quasi-acidulés...

Et le 5, donc... Assez désarçonnant de trouver Yates aux manettes. Quand on connaît un peu la filmo du bonhomme, on ne s'attend pas vraiment à la retrouver derrière une grosse machine de ce calibre, lui qui est habitué aux fictions british ultra-réalistes et nerveuses...
Et je dois dire que ce n'est pas, comme dans le 3, par la réalisation que cet épisode m'a conquis. Non qu'elle soit défaillante, hein, je la trouve seulement un peu transparente, sans grande personnalité. Mais sans défaut majeur pour autant: les multiples trouvailles visuelles du scénario ne sont en rien maltraitées par leur filmage (à quelques petits détails près... les téléportations verdâtres sont un peu cheap, par ex). Et puis, de temps en temps, surtout dans les phases d'action, il y a quelque chose qui se réveille, un sens du plan épique, de la composition, qui montre de temps en temps de quoi il est capable et qui fait, modestement, mouche.

Et puis, comme le soulignait freak, il faut noter l'intro, dans le monde réel, qui est vraiment réussie... Belle lumière, cadres et échelles de plans bien vus, montage excellent... Dommage que tout le film ne soit pas de cette trempe.

Disons qu'en l'occurrence, avec un scénario aussi complexe et ambitieux, tant que ça reste à ce point lisible (le montage a dû être super-balèze à faire) sans jamais être infamant, ça me va.

D'autant que le casting est toujours très bon, avec un regain d'intérêt (toujours bon signe) pour les personnages secondaires (Luna est une très belle trouvaille) qui fait plaisir...

Et puis voilà, moi, quand on me donne à voir un film familial intelligent et qui ne prend pas les mômes pour des cons, il y a de fortes chances que je marche. Ca me ravit que le film qui remplit les salles actuellement prône des valeurs iconoclastes : défier la loi quand elle est injuste (la scène du tribunal, la "justice" veule et manipulatrice...), défier l'autorité quand elle est tyrannique (Ombrage est thatcherienne, c'est ouf), ne pas croire les journaux qui répètent les mensonges et calomnies du ministère (je n'invente rien!), valoriser les différences, résister à la tentation de la vengeance oeil pour oeil, ne pas forcément célébrer aveuglément la famille (elle est belle, cette séquence de flash-back avec Rogue...), refuser une éducation sans nuance et sans épaisseur...

C'est bien sûr loin d'être parfait, sans doute un peu trop long... Mais c'est tellement ambitieux, tellement riche aussi (moi je ne me lasse pas de cet univers, je rempilerai sans ronchonner pour le 6, en espérant qu'il brise ma règle des 1 sur 2), que je ne cracherai pas dans la soupe.

Ah et je noterai aussi qu'il est rare dans les blockbusters récents que la musique soit à la fois si réussie, si "discrète" (dans le sens où jamais elle ne m'a parasité, m'a semblé toujours alliée du film, comme fondue dans le décor sonore, quoi...) et jamais envahissante ni cache-misère.



mais pourquoi tu te farcis 5 épisodes dans ce cas? t'es un peu maso, non?

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lol, en gros la france c'est pas les states.
bah tant mieux non? pas dans un sens anti-américain, mais dans un sens: tant mieux, non, qu'on n'ait pas tou les mêmes cultures? Et puis la façon dont tu listes, c'est un peu flippant je trouve... Le coup des références pops, par ex, ça donne l'impression que tu as ton petit carnet et tu te dis "bon ça c'est fait...". Mais on s'en fout un peu, non? Je veux dire: s'il y a des références pops et que c'est justifié, tant mieux. Sinon à quoi ça sert? On croirait qu'il y a un cahier des charges des trucs à "rattrapper" (ah bon?) pour que le cinéma français (je me contente de ça, là) devienne le cinéma US. C'est un peu dommage, non? Que chaque film devienne ce qu'il veut être, ce serait déjà pas mal, non?

EDIT: je viens de lire l'ajout de freak: si c'est dans ce sens-là, alors oui, je comprends et je pense pareil. Si c'est parce que ça handicape artistiquement: voilà, si tu as la volonté de faire un truc et qu'on te dit "non, pas assez français", là je comprends le problème... ce qui me gênait dans ton message, QGJ, c'était une sorte d'appel bizarre à l'uniformisation, avec des fiches à cocher (actualité, c'est fait, pop, c'est fait...).

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assez d'accord avec l'éparpillement et le montage pas toujours heureux. Effectivement, la séquence des prophéties est foireuse, on ne sait pas bien d'où ça tombe...

et sur les à-côtés aussi, et notamment, tu parles de l'elfe de maison: personnellement j'ai rien du tout compris à ce personnage. Je ne sais pas qui il est, à quoi il sert, je trouve à la limite qu'on pourrait largement s'en passer...

pour autant, malgré ces détails secondaires foireux, la structure globale reste assez claire, et les passages enssentiels sont réussis. Toute la montée de la rébellion contre Ombrage fait notamment plaisir.

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Mais que tu écris de longs messages Zad... C'est éreintant.

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Faut aussi prendre mon message avec une dose de second degré: quand je parle de Burger King, je "déconne".

Par contre quand je prends des exemples comme le coup des musiques aux Césars c'est pour souligner le côté un peu "à la ramasse" qu'on a sur certains points...

Et sur les références pop dans les films benj'aimerai que le ciné français soit un peu plus en phase avec le monde réel quoi. Je n'appelle pas à l'uniformisation, loin de là, juste à la "dé-alaramassisation" du ciné français.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Sans intérêt, répétitif (on en a vu un, on les a tous vu quoi non ?), images laides, réalisation sans saveur et impersonnelle ... finis les Harry Potter pour moi et fini aussi le racket des salles IMAX.

Je rejoins pas mal l'avis de Julilo en fait, pourtant moi c'est pas du tout mon tome préféré, je trouve qu'il s'y passe pas grand chose, même là je suis en train de le relire et j'ai commencé à rentrer dedans qu'à la page 300 environ... Harry-le-rebelle me gave un peu, même si je le comprends, le côté rebelle c'est bien mais le côté "age bête" est saoulant.
Donc oui le film charcute le livre, et il le fallait vraiment mais... il charcute trop et n'importe comment, j'ai eu l'impression de voir plein de scènes collées les unes aux autres sans continuité cohérente, en perdant beaucoup de choses en route, en premier lieu l'ordre du phénix, un comble ! On passe de ci à ça d'un claquement de doigt, si on a lu le livre on comble les trous mais pour les autres j'imagine même pas, les 2 personnes avec moi, qui n'ont lu aucun des bouquins, n'ont rien pigé en tout cas.
Et la fin est trop vite expédiée, et la 3D m'a plus gênée qu'autre chose au final, un comble bis.


Après, il reste un univers que j'adore et sur lequel on découvre de plus en plus de choses (comme Harry, comme nimporte quel ado qui se rend compte jour après jour que le monde c'est pas juste celui qui l'entoure mais qu'il y autre chose derrière), une Imelda Staunton parfaite, un Daniel Radcliffe de mieux en mieux, la mise en place de la future guerre du 6, et une grosse thématique "c'est l'âge de contrer l'autorité pour devenir adulte et indépendant" qui est bien ficelée - d'ailleurs ça c'est le point fort de la saga, Rowling a bien su traiter de la psychologie enfantine et ado, année après année, avec de nouvelles choses qui nous parlent à tous. Là dans le livre et le film la psychologie de Harry est bien définie, il y a mille éléments qui contribuent à faire de lui ce qu'il est et c'est tout à fait cohérent. Limite dans le film ça en manque un peu mais je me rends pas compte de comment on appréhende ce côté sans la lecture du livre.

Donc déception du film, trop confus, trop coq à l'âne, 3/6, mais énoooorme attente du 6 (que je vais aller relire vite fait car le 7 sort samedi !!)

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Janet

non, mais comme on s'y intéresse pas comme toi, évidemment...



je suis d'ac pour l'imax - mais c'est dommage pour Harry car le 6 est grandiose (sur le papier)... et puis t'avais bien aimé le 3 et/ou le 4 non ?

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Janet

voilà, exactement ce que j'ai ressenti...

Tout pareil, la 3D m'a complètement sortie du film, c'est plus un gadget qu'autre chose je trouve. Déjà que la fin est plutôt baclée alors là ça n'a vraiment pas arrangé les choses...

Et je pense également que les gens qui n'ont pas lu les livre ne doivent pas saisir la moitié du film...

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Imax 3D je ne redonne pas, par contre les gros films d'action comme Transformers ou Pirates en Imax c'est quand même quelque chose quoi. Pour ce HP là par contre ça ne se justifie pas vraiment effectivement...

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