Citation:
tu excuseras mes parents (qui peuvent aussi être très cons, voire beauf, voire tout ce que tu veux) d'avoir ce genre d'idéaux. Là-dessus, je les ai toujours trouvés très réglos.
Ben tant mieux pour eux... S'ils avaient moins joué les samaritains, t'aurais peut être de quoi faire face aux merdes qui t'arrivent.
Citation:
si tu as toutes ces flippes et si peu confiance en tes locataires, bah fais comme tous les proprios ou presque de Paris: une sélection drastique, avec fiches de paye énormes, avis d'imposition, mensurations, empreintes digitales...
Mais c'est prévu, t'inquiète pas. Mais pourquoi associer tout de suite l'argent (ici, les garantis financières) au totalitarisme ("enpreintes digitales") ? Sachant que la loi permet au locataire de rester plusieurs mois dans un appartement sans le payer, n'est-ce pas normal ou compréhensible de chercher à éviter ce genre de désagrément ?
Citation:
Quand tu te retrouves à traiter ce genre de problèmes, c'est que tu acceptais déjà, d'office, le principe que ces problèmes puissent exister.
Mais j'accepte totalement que ces problèmes puissent exister, et je comprends même en partie les solutions proposées. Mais je n'accepte pas que certains en profitent (comme c'était le cas de mes voisins).
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Des gens le font (si, si), ça peut même porter des noms: collectivisme, communisme, etc. Mais c'est pas obligé.
Et on a vu ce que ça donne.
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1. C'est jamais arrivé, parce que rien n'est jamais éternel. Des situations ont parfois duré longtemps, ça a parfois été duraille, ça a même été loin (ma mère s'est pris un pain). Mais ça les a pas découragés, alors qu'ils pourraient ne plus louer, ils ont décidé de continuer et ont même bossé avec les services sociaux en acceptant des locataires "à risque", en cure de désintox, etc. C'est un choix.
Voila, on est d'accord là-dessus : c'est un choix. Est-ce que tout le monde doit suivre ce choix sous peine d'être jugé par Monsieur Zad ? Tout le monde doit prendre le risque de se prendre des pains ou de prendre comme locataires des gens "à risque" ?
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2. Je ne sais pas ce que toi tu ferais. Mes parents ont dû se serrer la ceinture, parfois (surtout quand on était encore trois enfants à leur charge).
Ben mes enfants passe(ront) avant mes locataires. Désolé, j'ai mes priorités. Là aussi, même question : est-ce grave ?
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Mais ils n'ont jamais changé leur façon de faire et continuent de ne réclamer qu'un mois de caution, qu'ils ne prélèvent pas, de remettre à neuf entre deux locataires, etc.
Remettre à neuf, c'est normal. D'autres ne le font pas mais offrent un ou plusieurs mois de loyer au locataire qui se charge alors des travaux.
Pour le cas de mes voisins, on parle de douze mois de travaux quand même (pas tous les jours, mais sans doute au rythme des possibilités financières des propriétaires).
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On a même acceuilli une famille en difficulté chez nous (on habite à l'étage, l'appart' est au RDC)
Au passage, c'est un cas un peu différent lorsque tu vis dans les même murs que les locataires. Sans aller jusqu'à les surveiller, tu peux prévenir certains trucs.
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lorsqu'on a eu des inondations (i.e. : ils auraient pu être évacués, mais c'était compliqué et la famille aurait pu être séparée... donc on a passé noël avec eux et tant pis si ça fait bisounours... on n'est pas obligé d'être cynique et égoïste, n'en déplaise à sim).
Ca n'a rien à voir, là.
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3. Alors tu délègues à une agence et tu tries tes locataires sur le volet, comme le font la plupart des proprio parigots.
J'aime bien l'utilisation dédaigneuse de petit provincial du mot "parigot". C'est mal d'être parisien ? De déléguer à une agence ? De vouloir faire du profit ? D'avoir un ou plusieurs appartements ? De gagner de l'argent ? C'est marrant : tous ceux ou presque qui trouvent que l'argent est sale, sont pauvres.