Forum de FilmDeCulte

Voilà, comme quand on te raconte une histoire flippante sur un type qui t'emprisonne dans une Mercedes pour te taper et que tu flippes ta life et t'enfuis, tu sais que ça t'arrivera pas, mais tu réagis à la manière de raconter et pas par rapport à la marque de la caisse. (TKT)

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C'est pas le fond du propos qui est jugé simpliste mais la forme (toute la fin quoi).

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- I wish that shotgun was my penis.
- If it were, you could call me Ernest Hemingway.

Nan elle préfère le ATM.

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Ça se touche beaucoup ici.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Merci pour le lien, c'est ce que je me disais, c'est quand même presque exclusivement de l'animation. Pour la mise en scène immersive, je n'y ai pas été aussi sensible que d'autres donc.
ça donnerait presque envie de voir l'adaptation d'On A Marché sur La Lune par Spielberg alors que c'est un des moins bons albums de Tintin.

Ils sont aussi cyniques que les Batman de Nolan sont pseudo sérieux.

Ta gueule, toi.

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Bon, lu en entier et c'est vraiment impressionnant. Ils ont mis les couilles sur la table quand même.
Merci pour l'article.

Sans les poncifs habituels et les quelques maladresses (les hurlements de loup par exemple je vois le concept mais je trouve ça mal exécuté et du coup assez risible), on tenait un très bon film, en l'état c'est "juste" très prenant avec quelques séquences extraordinaires: la toute première, où Cuaron montre toute sa virtuosité de la gestion de l'espace, déjà là dans Les Fils de l'homme mais élevée ici au stade supérieur et en accord profond avec le sujet; l'explosion de la station russe; toute la fin avec la pluie de débris; et l'héroïne qui met pied à terre, d'accord avec Art Core, ce moment est fantastique, tout le propos du film est résumé là par la puissance de la mise en scène, on se croit presque sur une planète inconnue ou comme dans La Planète des singes , avec cette gravité qui fait enfin sens, la gravité c'est le repère auquel on se rive pour avancer vers un but, par opposition à l'espace où l'humain ne trouve aucune prise et donc aucun sens. A ce propos on pourrait presque interpréter le film comme étant pessimiste vis-à-vis des possibilités d'exploration de l'espace, puisqu'il semble montrer une impasse dans un environnement même pas juste hostile, mais fondamentalement contraire à la raison et aux moyens d'être de l'homme.

Par contre, au-delà des poncifs hollywoodiens que Cuaron s'évertue à perpétuer, confirmation pour moi que je n'accroche pas tellement à ses personnages, déjà dans Les Fils de l'homme il y avait une certaine froideur qui empêchait toute l'émotion pourtant convoquée avec force. Ici c'est pareil, j'aime bien quelques dialogues, quelques saillies, mais je reste extérieur à tout le drame développé qui me semble très standardisé, et que le cahier des charges hollywoodiens vient simplement alourdir et non pas changer en nature.

Y a sûrement un truc qui tient au look du lieu :

Apparemment, c'est même carrément un des lieux de tournage de chais plus quel film de la franchise suscitée.

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Assez d'accord. Par exemple, on a plus l'impression de voir Clooney à l'écran qu'un cosmonaute pour se dernière sortie. La construction du personnage est un peu paresseuse. Bon après, je le trouve formidable à deux moments

ah ouais donc c'est plus qu'une simple impression, c'est carrément le projet en fait. C'est intelligent.

Lu sur l'article posté plus haut :



Violence absolue.