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Adaptation moderne du célèbre roman de Charles Dickens transposée à notre époque, ayant pour cadre la Floride ou le Pip de Dickens est devenu Finn et son oncle forgeron un patron pêcheur. Comme dans le roman l'enfant va sauver un forcat évade, geste qui changera sa destinée. Quand la fortune viendra il pensera qu'il la doit à une vieille dame excentrique dont il égayait l'existence quand il était enfant.

Cuarón se frotte à un autre classique, plus grand encore cette fois-ci, et avec toujours la même liberté dans l'adaptation (contemporaine et américaine, mais aussi pleine d'entorses diverses), mais en gardant ce qui fait le sel de l'histoire, à savoir la façon dont le parcours du protagoniste orphelin est modelé par un bienfaiteur et un malfaiteur, et pas forcément comme on peut le croire.

Il apparaît clair que les récits formatifs intéressent particulièrement l'auteur. Quel que soit l'âge des protagonistes (et ils sont souvent quelque part entre l'enfance et l'adolescence), il y a toujours un caractère "coming of age".

Si le cinéaste semble trouver sa patte de plus en plus de film en film, il a toujours autant de mal à gérer un récit qui paraît une fois de plus un peu décousu, trop longs par moments, trop précipités par d'autres, se raccrochant à une voix off (rajoutée après coup d'ailleurs) pour faire tenir le tout. Du coup, même si Cuarón réussit ses scènes-clé, difficile de ressentir vraiment l'émotion qui aurait pu en naître.

Reste donc la mise en scène de Cuarón donc, encore ancrée dans une certaine approche lyrique et lumineuse mais commençant à lorgner vers le naturalisme qui le caractérisera par la suite. Je pense notamment à ces deux plans-séquences qui préfigurent évidemment ceux à venir. Mais j'ai l'impression que c'est le suivant qui vient tout exploser/rebooter dans le style du bonhomme.

3/6

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Tient, je savais pas que c'était Cuaron ce film.

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N'écoutez pas Film Freak

Le film m'avait gonflé mais j'aimais bien la musique de Patrick Doyle, avec son thème super entêtant



Le reste de la BO se voulait un peu hype FM à l'époque, le film précède "Cruel Intentions" mine de rien dans cette vogue...

Ouais ça fait un peu chiqué d'ailleurs...

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Ma femme est dingue de ce film (et de la BO, des BO en fait) et c'est un peu le premier film qu'elle m'a fait découvrir. *moment embarrassant quand elle m'a demandé ce que j'en pensais*

Comme dit FF ça a une certaine gueule mais ça m'avait également fort ennuyé.

Ceci dit c'est de loin plus intéressant que l'adaptation moisie avec Helena Bonham Carter et Ralph Fiennes là... (de Mike Newell)

Tous deux on réalisé un Harry Potter.. Nous savons lequel est le plus intéressant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"