Forum de FilmDeCulte

Voilà comme ça il a son topic

Aprés les echecs de "La neige tombait sur les Cèdres" et "Coeurs perdus en atlantide", Hicks revient tranquilou avec le remake d'un film allemand ultra-balisé à la base et abandonne les jolies titres long pour ceux de formules hollywoodiennes à la carte... Pas grand chose à en attendre niveau trenscendance donc à moins de tout changer du tout au tout. Le réal choisis en fait la fidélité mais d'épurer un max. Si les grandes scènes de "Bella Martha" sont reprises, la réecriture des personnages et le changement de fin change un peu l'optique, ici plus centré sur un trio/triangle amené à former harmonieusement et progressivement une "petite famille" que sur le personnage féminin principal (qui comme tout héros du réal doit casser une existence emprisonnante mentalement). Celà permet aux autres d'exister nettement plus et au film de s'affirmer comme faisant plutot l'éloge trés sympathique de la simplicité et de l'indépendance, de la modestie face à la grosse machinerie (Scott fait d'ailleurs de la pub pour son vin australien, tant qu'à faire).

Niveau réal, Hicks se plait plutot à mettre en valeur le restaurant comme espace métaphorique que la bouffe en elle même, dans la lignée du scope dans les intérieurs de "Hearts in Atlantis"... Par rapport au film de Nettelbeck et avec l'appui encore une fois d'une équipe artistique de luxe, il sort largement de la réalisation de téléfilm et c'est toujours un avantage. Mais il laisse de coté l'essentiel de son maniérisme, excepté certains de ses très gros plans très représentatif dans les séquences où l'héroîne elle doit diner avec ses collègues en arrière salle, vivant dans le rejet de l'autre. "No reservations" joue sa petite harmonie au sein de son manque total d'originalité scénaristique (la tentative raté de twist du film allemand etant heureusement ecartée). La belle musique de Glass (qui apparait en caméo et se trouve le héros d' un doc du réal filmé simultanément), glissée au sein d'airs d'opéras, apporte une certaine incongruité à cette recette lambda baignée dans une grande douceur. Jamais d'excés mélo ni d'hystérie chers au genre, mais l'entre-deux cher aussi au cinéaste qui pourra en exaspérer certain.

Le film ressemble à ce qu'il fait de Zeta Jones, star glamour ici continuellement contenue dans son aura, peu maquillée et enmitouflée dans ses pyjous, manteaux, tabliers... ce qui lui donne un certain charme PG très recommendable.

3,5/6

Tout pareil.
3,5 / 6

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Tennis de Table Bordeaux

Ha merde c'était cette semaine qu'il sortait en France? Putain je me suis encore laissée dépasser par les evènements une fois de plus!

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Mr Chow, pourquoi oculter cette meeerveilleuse affiche?



Voilà.

Bon, j'hésitais avec 28 semaines plus tard, et puis j'avais besoin d'un truc apaisant, donc va pour les ratatouilles en tablier. Et au bon souvenir de Hicks dont j'aime beaucoup La Neige tombait blablabla et Coeurs perdus en Atlantide, accomplissant par ailleurs la performance de n'avoir toujours pas vu Shine alors que ça fait 10 ans que je voudrais le voir.

Je trouve le film très agréable sur ses deux premiers tiers. On retrouve l'élégance de Hicks au détour de quelques plans, même si l'ensemble est plus fonctionnel. Le scénario est un train sans arrêt, mais correctement huilé. Le trio est vraiment bon. Zeta Jones est très très convaincante dans un registre effectivement plus "simple" que d'habitude, Breslin est magique, Eckhart fait bien son truc habituel dans un rôle plus en retrait. Et la musique de Glass, assez différente de ce qu'il fait d'habitude, colle vraiment joliment à tout ça.

Après, le dernier tiers est poussif et quand on a Glass sous la main (d'ailleurs j'ai loupé son caméo Chow, c'était quand? il a changé de coiffure?), on évite la variet' italienne pourrie genre dolce vita à mettre au micro ondes. Paradoxal pour un film sur la bonne bouffaille.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

j'ai mis l'affiche en section "news" j'évite aprés d'en abuser

Glass

Ben tu es puni, ton image ne passe plus.

Il a un autre projet là?



Ah merde! J'ai fait attention qu'au voisin de Zeta Jones avec ses gosses. Mais merci!

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Doll, it's a heartbreaking affair

table sur le cable ou le dézonage, le dvd zone 2 est honteusement recadré... il manque toujours une édition digne de ce nom pour ce film.

Vi j'avais entendu ça...en plus j'adore Geoffrey Rush.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Son docu sur Glass a été présenté à Toronto (des images)...







et un film australien avec Clive Owen bientot en tournage (une histoire de journaliste sportif qui se retrouve veuf et avec gosses à charge)

Ah oui c'est vrai. Merci pour les images.



Bon. Ben on verra.

Scott Hicks + n'importe quoi = bide
Clive Owen + n'importe quoi = bide
Scott Hicks + Clive Owen = mmh c'est bien parti

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah bah non en fait celui-ci n'a coûté que 28 millions et est bien rentré dans ses sous.

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Doll, it's a heartbreaking affair

budget de 30 million et là 66 millions monde pour le moment pour "No reservations" c'est une "casse" nettement plus limitée par rapport aux deux précédents! Même si en France le spectateur est souvent seul dans la salle.

Ouioui j'ai corrigé au-dessus

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ben pour consoler Scott j'ai chopé le dvd de "Coeurs perdus..." à 2 euros en brocante Dimanche dernier et je compte bien faire partie des 150 000 spectateurs français qui ont vu son dernier film en salles...

Sinon le projet avec Clive Owen s'annonce

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La fin est tellement à l'opposé de tout ce doux amer que véhicule le film que j'ai vraiment du mal à ne pas être déçu.

Sans relancer le débat sur "la neige...", que je considère personnellement comme l'un des beaux films qu'il m'ait été donné de voir, Scott Hicks, même en s'attaquant à un truc simpliste comme "no reservation" parvient par moment à être génial. Les bouts de vidéo de la maman de Zoe par exemple, toute cette scène...Sublime.

La musique de Philip Glass et les lèvres de Catherine Zeta Jones sont par ailleurs les autres ingrédients magiques du film, bien secondé par la miss Brelin qui fait du très beau travail (même elle commence à "jouer"). Pour le reste, c'est du balisé doux, jamais ennuyeux, qui se regarde avec une envie de vin rouge ou de bon café, selon, au chaud...Un film d'hiver, je trouve, on ressent presque l'air froid de la ville. Ca aussi, c'est un talent du réalisateur, nous faire ressentir cette ambiance urbaine douce, plutôt rare au cinéma (à croire que les réalisateurs en général se foutent de ce qui entoure les acteurs).

Dommage, donc, finalement que cette fin, qui semble commandé pour la souffrance qu'elle impose par un jeune executif de 13 ans amoureux des bisounours, ne vienne gâcher le plat.

4/6