Forum de FilmDeCulte

Elle y ouvre toujours sa gueule la Quin?

_________________

bon je précise que j'adore son film précédent.


mais là, rien eu à faire, pas réussi à mettre un pied dedans.


trouvé ça complètement agaçant, tellement poseur (putain ces faux raccords son volontaires et super-appuyés, rah j'en pouvais plus) alors que bon je trouve pas qu'il y ait de quoi crier au génie point de vue mise en scène (le n&b est pas laid du tout, mais au-delà de ça, je trouve la mise en scène très plate, très monotone, je ne retiens pas un seul plan qui me surprenne, rien de comparable de toute façon avec la première partie des Amants réguliers, qui était une tuerie plastique et sensorielle assez incroyable), et tellement quelque part bourgeois (notion à préciser je sais mais bon... fatigue...)...

j'en dirai pas plus, parce que, et tba en sera ravi, je n'ai pas davantage d'argument que le fameux "ce film n'est pas pour moi" ou encore "je suis resté extérieur tout le long" ou encore "j'ai pas compris l'intérêt du truc".

_________________

*

ceci dit je me fais pas bcp confiance ces temps-ci, c'était p-ê pas le moment de voir ça.

_________________

*

Non non j'aurais bien voulu que tu développes, ou que tu puisses développer je veux dire. Disons que je trouve le film autant sensorialiste que les Amants réguliers, voir plus, donc je pense effectivement qu'on va faire du relativisme à la con: Tu n'es pas rentré dedans. Par contre le côté poseur c'est un peu le défaut qu'on trouve à tous ces films ambitieux quand on rentre pas dedans...

Je suis surtout déçu zadounet.

_________________

Par contre ça me dépasse totalement ça, qu'on aime ou pas.

_________________

Moi, c'est plutôt ça que j'aurais aimé que tu précises, mais on va pas te torturer non plus hein...!

Oui aussi, mais ça c'est juste parce qu'il est centré sur l'histoire d'amour, ce qui n'en fait pas un film bourgeois pour autant... Bref.

_________________

p-ê je retenterai un jour.

_________________

*

Ensemble ! Je te laisserai pas t'égarer cette fois.

_________________

Main dans la main ! Sur le chemin du bon goût !

Peut-être est-ce le fait que ça se passe avec des blancs riches pour qui l'art (dont celui d'aimer) est une vie ?

Tu vas bien vite en besogne mon oncle... Et l'esprit du film ? Cette perte liberté au profit de la vie bourgeoise qui est refusée justement ? C'est pas parce qu'il n'y a pas de signes sociaux explicite que le film n'est pas actuel ni même politique.

_________________

Je tentais simplement une définition du terme "bourgeois" évoqué par Zad.

Beaucoup de choses ont été dites. Je vais me contenter de peu alors.
C'est mon premier Garrel, j'avais énormément d'appréhension: noir et blanc, pose, gueule du fiston, lenteur, bouche à oreille de l'époque cannoise. Comme toute phrase qui commence comme la précédente annonce souvent une bonne surprise, je ne vais pas vous surprendre, le film m'a plu. Je ne me suis JAMAIS ennuyé. Je nesais pas si cela est du à l'esthétique ou plutôt au travail que je produisait, celui du spectateur touché par l'histoire qui s'interroge. Effectivement, je venais de quitter ma copine depuis 3 jours et cette relation était à l'image de celle des deux futurs-mariés quelquechose à sens unique, plein de bonne volonté mais factice et superflu (et bim): "l'amour rationnel" et bourgeois (comme il est dit dans le film). Laura Smet représentait déjà (avant l'aventure suivante) pour moi, cet idéal amoureux démesuré qque je n'avais pas connu. Donc le film m'a touché. Mais plus objectivement, je considère que cette vision de l'amour, pure et passionnée est un hymne juste, évidemment déjà traité mais puissant et intense malgré sa relative simplicité. L'emphase des sentiments est cachée, il n'y a, je crois, aucune vraie dispute et presque aucune larme, tout passe par les silences et les lettres. Le film fait donc appel à notre vécu et ne nous apprend pas l'amour, il nous le rappelle.
5/6

Le fameux film hué à Cannes en 2008. Incompréhension totale pour ma part, j'ai trouvé ça très beau, casse-gueule sans doute, dans son "autisme" et sa noirceur, mais toujours contrebalancé par une foi inouïe et palpable dans la rédemption par le cinéma. J'aime bcp ce que que fait Louis Garrel dans le film, moins Laura Smet qui surjoue un peu trop les scènes d'alcool - les dialogues sont parfois chargés... Toute la seconde partie est sublime, ça m'a beaucoup fait penser à Two Lovers, effectivement. Et l'irruption du fantastique ne m'a pas du tout gêné, bien au contraire.
5/6