Forum de FilmDeCulte

Un photographe et une star du cinéma ont une aventure.





Depuis qu'il est repassé au noir et blanc, je trouve que c'est une petite période pour Philippe Garrel. Mais je ne vois pas ce qui a fait se tordre de rire les spectateurs de Cannes. Si c'est juste parce que les effets de fantastique sont réussis sans chercher à être spectaculaires, c'est triste.

Ce qui est réellement étonnant chez Garrel (et particulièrement ici), c'est sa foi absolue pour les vertus sèches du récit et sa méfiance envers les effets de continuité (même si on a apparemment demandé à Yann Dedet d'y aller mollo, pour une fois, avec les jump cuts).

Sinon, c'est assez pervers (dédier le film à sa compagne alors qu'il raconte l'histoire de son plus grand amour + faire jouer son propre rôle à son fils).

Il leur manque juste un cerveau.

Et c'est l'un des plus beaux films vus à Cannes. Laura Smet est sublime.

6/6 bien sûr.

C'est vite dit.
Apparemment, ce sont les trucs dans le miroir qui font rire. Or, l'effet est réussi, on ne peut pas dire que ça fait rire parce que c'est raté. Donc, ce qui fait rire, c'est la simplicité de l'effet. Si l'effet avait été tout en trucages spectaculaires et numériques mais raté, ça n'aurait pas fait rire.
C'est ce que je me suis dit.
Vraiment bizarre, cette réaction.


J'ai un avis plus modéré.
Mais jouer une star de ciné, c'est un truc impossible.
Je viens de voir Marie-Josée Croze dans "Ordo", c'est pareil, c'est inhumain de demander ça à une comédienne.

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De toute manière, je ne pense pas que l'intérêt du personnage de Laura Smet réside dans le fait qu'on la trouve crédible ou non en star. Le film ne cherche jamais à être ancré dans le réel.

On peut dire ça, oui, mais je ne suis pas d'accord à 100%.
Par exemple, dans cette très belle scène où elle se montre volage et capricieuse (le dîner avec les amis), le film utilise dramatiquement le caractère supposé de la star (volage et capricieuse).

Ça me revient: Béart savait très bien faire ça dans le film de Corsini.

Et je pense que si le réalisme du film est assez relatif (costumes rétro pour Louis Garrel, appartements parisiens anonymes, voitures maintenues hors-champ dans les scènes d'extérieur), c'est parce que Garrel raconte en 2008 une histoire des années 70.

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Avant-première au Magic Cinéma de Bobigny vendredi soir en présence de Philippe Garrel et Jean Douchet. J'ai envoyé l'info à TBA.

Crémallière de merde !

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N'y va pas. Tu vois Zad tous les jours, ça suffit !

Lol impossible, j'ai vraiment pas le choix là.

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Si si... Tu peux y aller après le film, vers 22h...

(sauf si tu préfères coucher avec Jean Douchet)

TBA, j'attends ton avis sur ce beau film spectral.

Bah écoute, j'avais à faire jusqu'à exactement tout de suite, il passe à 16H, je suis assez crevé, je connais le cinéma de Garrel donc j'hésite à y aller dans cet état. J'en ai vraiment envie, c'est le film que j'attends le plus dorénavant avec le Skolimowski qui va sortir... J'ai peur de pas être en état, et ça m'énerve.

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Dors une petite heure et vas-y.

Je peux pas, Pandor m'a fait un caprice pour aller boire des bières en ville.

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Faut savoir dire NON.

Faux fan.