Forum de FilmDeCulte

Oui mais non, je ne suis pas rentré dedans, et me retrouve dans le commentaire de FF. A vrai dire je ne connais pas Burroughs.
Cela rappelle les films un peu malades de Cronenberg (Spider, Existenz, A Dangerous Method) où les personnages sont aussi extérieurs et perplexe face au décors du film en mode "c'est quoi ce truc" que le spectateur lui-même. Réflexivité implique incredulité. L'hallucination comme technique et protocole qui devient de plus en plus domestique et fade, plus efficace qu'initiatique, l'horreur corporelle comme idée de pouvoir subi car celui qui le déploie lui-même. Pas inintéressant, pas passionnant non plus. Peut-être aussi que Charlie Kaufman ou Spike Jonze ont repris le flambeau du chic existentiel un peu glaireux et purulent, morbide et moraliste tout en étant très Côte Est de manière plus marquante et incarnée dans l'epoque peu après. Crash ou Cosmopolis sont mieux.
Acteurs aussi assez fades, peut-être trop ironiques, décor trop clean par rapport à l'univers montré.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Je trouve que c'est l'un des films les plus troublants et noueux sur le processus de refoulement. J'aimerais beaucoup le revoir