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Suite spirituelle de Dazed & Confused (la pré-rentrée en fac en 1980 suit donc le dernier jour du lycée en 1978) qui se fait moins choral, avec cette fois un semi-propos qui passe par le biais d'une focalisation exclusivement masculine, et qui m'a également paru plus écrit que son prédécesseur. On retrouve le talent de Linklater pour capturer avec justesse certaines dynamiques (la camaraderie dans ce diptyque, le couple dans la trilogie Before) mais Everybody Wants Some m'a paru moins naturel que son grand frère par moments dans son enchaînement de saynètes, un peu comme Before Sunrise (et ses relances artificielles à chaque rencontre cocasse que fait le couple) comparé à Before Sunset (et son parti-pris minimaliste en temps réel et limité au couple seul).

Encore une fois, l'expérience est sympathique (quoiqu'un peu longue) mais, comme tous les Linklater que j'ai vu, le résultat m'apparaît plutôt inconséquent en fin de compte.

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Vu hier, bien aimé comme la plupart des films de Linlater.

Beaucoup de personnages, beaucoup de jeunes acteurs, mais Linklater a ce talent pour tirer le meilleur de ses acteurs et de ses personnages (principaux et secondaires). On part d'un scénario classique étudié quelques dizaines de fois, mais le résultat est plus profond et dense, introspectif.

Encore un beau film de Linklater. J'avais été bluffé par Boyhood, personnellement.

Beaucoup aimé, quelques "trous d'air" , mais qui font le charme du style de Linklater, ce sens de l'anodin, presque de l'insignifiant parfois, qui pour certains relève de l'ennui, mais qui pour ma part relève du fragment et qui donne une grande énergie nostalgique (et mélancolique donc forcément) à la plupart des films de Linklater. C'est un très beau film sur la jeunesse, moins superficiel qu'il n'en a l'air, et qui fonctionne encore plus par le fait qu'il évoque un certain "paradis perdu" (la communication, l'amour, avant internet, facebook, Skype, avant le sida etc..)

5/6.

Un film qui deviendra culte comme quasiment tous les films de Linklater.