Forum de FilmDeCulte

"President Barack Obama said President George H.W. Bush “was one of the more underrated presidents” the U.S. has had in modern history."

Truc qui m'a aussi frappé : la mode des SUV qui se renforce après le 11 septembre, et les guerres d'Afghanistan et d'Irak, alors que le.oric de l'essence montait. C'était vraiment une anti-politique environnementale, et une manière de pousser les ménages vers le crédit (mais cohérente économiquement car les marges que se font les constructeurs sur ces bagnoles sont énormes).

Sinon les propos d'Obama ne sont pas surprenants (avrc le même phénomène de court-circuitage du parti républicain par le tea-party). La campagne de 2008 avait déjà été violente. Les élections à mid-term favorisent une sorte de cohabitation. Il avait besoin de ménager une partie des républicains. C'est le jeu politique normal. Il est rare qu'un président dise que son prédécesseur est un abruti, sinon avec Trump.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

George H.W. Bush c'est son père (1988-1992).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est ce que je venais de vérifier.
Cela dit, le limogeage de Bolton tombe à pic pour illustrer mon exemple. La haine de trump est tellement forte que les gens sont presque prêts à réhabiliter Bolton sous le tweet du POTUS annonçant la nouvelle.

C'est marrant, je perçois l'inverse: Trump est tellement perdu pour l'humanité que lorsqu'il fait un truc (théoriquement perçu comme) bien (alors qu'il le fait sans doute pour ses propres raisons égocentriques et irrationnelles) certains se disent "Héé mais y a encore de l'espoir".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Trump n'a absolument rien d'un néocon. Les analyses gontraniennes, c'est vraiment de la soupe au poireau.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai dit qu'il reprenait des éléments de discours hétéroclites, mais couvrant toutes les sensibilités du parti républicain. Son discours et ses decisions sont incohérents, mais construits sur des éléments qui, pris à part, sont classiques. Son attitude face à la Corée du Nord rappelle celle de Wilson pendant la première guerre mondiale, celle qu'il adopte avec l'Iran ou le Venezuela est proche de celle de Cheney et Bush sur l'Irak.
Même l'idée du mur à la frontière avec le Mexique n'est pas de lui. Il innove malheureusement et de manière honteuse (pour nous) avec l'internement des enfants, mais il est alors convergent avec les extrême-droites européennes (avec lesquelles il a Bannon en commun, c'est ailleurs inédit qu'un type conseille en si peu de temps les executifs américains et européens).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Le débat démocrate fait peur à voir. 20 candidats ? Difficile.

Chuis en train de le regarder. Qu'est-ce qui te fais peur ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A ce stade, il y a trop de candidats, ce qui les dessert tous vu que leur temps de paroles est réduit et que c'est en mode panier de crabes. Pour les rares extraits que j'ai vus et qui ont fait jaser :
Joe Biden, favori et dont on dit qu'il présente bien ( ) en mode raciste paternaliste. Il me paraît un peu sénile sinon mais tout le monde a dit qu'il était "combatif, en forme" ce qui relève de l'hallucination collective à mon avis.
L'allusion faite par Castro à son âge m'a d'ailleurs paru moins méchante qu'on a bien voulu le dire car à peu près fondée.

Politico a fait un article super intéressant sur la différence entre le Biden sur le terrain et l'image qu'en renvoient les journalistes, tous forcément plus jeunes, plus "woke", etc.

The first thing you notice at a Joe Biden event is the age: Many of the reporters covering him are really young. Biden is not. The press corps, or so the Biden campaign sees it, is culturally liberal and highly attuned to modern issues around race and gender and social justice. Biden is not. The reporters are Extremely Online. Biden couldn’t tell you what TikTok is.

Inside the Biden campaign, it is the collision between these two worlds that advisers believe explain why his White House run often looks like a months-long series of gaffes. For a team in command of the Democratic primary, at least for now, they’re awfully resentful of how their man is being covered. And yet supremely confident that they, not the woke press that pounces on Biden’s every seeming error and blight in his record, has a vastly superior understanding of the Democratic electorate. This is the central paradox of Biden’s run: He’s been amazingly durable. But he gets no respect from the people who make conventional wisdom on the left.
Tout est dans le "à peu près", car justement Castro se goure sur ce que voulait dire Biden. Mais bon, je vois ce que tu veux dire...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis ça de très loin, donc le paradoxe Biden m'étonne beaucoup.
Article de Rolling Stone justement où il se fait défoncer à cause de son racisme supposé et qui montre ce fossé que tu évoques
https://www.rollingstone.com/politics/p ... ry-884047/

Mais grave.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Quelle ironie, ce ne sont pas les Russe mais l'Ukraine qui emballe la machine médiatique et gouvernementale plus que jamais. Un jour après le déchaînement qui a suivi l'intervention de Greta Thunberg à l'ONU qui a fourni des meme en pagaille. La politique spectacle atteint sommet après sommet.

Pendant que le Congrès se bouge ENFIN le cul par rapport aux malversations de Trump, la campagne connaît un virage: premier croisement des courbes à l'échelle nationale entre Warren et Biden - elle lui passe devant, tout comme elle vient de le faire dans l'Iowa. Vu comment c'est parti, je pense qu'elle va taper dans le gros réservoir Sanders et très vite distancer Biden.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste