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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 26 Aoû 2014, 13:50 
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Saison 8 (nouvelle série) épisode 01 : Deep Breath.


En dépit du fait que ça se passe essentiellement au XIXème siècle avec le trio Vastra/Jenny/Strax que je n'appréciais que moyennement dans la saison précédente, je me suis amusée durant cet épisode.

On a le Docteur en pleine crise de régénération (laquelle ressemble fort à celle du Cinquième Docteur, ce qui n'est certainement pas un hasard), plein de petites touches de références à la série classique (Le Docteur parle de sa très longue écharpe, entre autres), d'autres à certains épisodes du début de la nouvelle série.

L'intrigue en elle-même n'est pas d'une folle originalité. Elle reprend pas mal de recettes. Steven Moffat réutilise les robots horloge de son épisode de la saison 2 (NewWho) The Girl in the Fireplace. Il met un dinosaure dans Londres comme dans Invasion of the Dinosaures (saison 11 classique, encore un clin d'oeil) . On a droit à des combats entre le trio (plus Clara) et les robots.

Et puis, il n'a pu s'empêcher de replacer quand même SON Docteur (enfin son premier Docteur), Matt Smith.

La toute fin est intrigante, avec l'introduction d'un nouveau personnage féminin. Est-ce la promesse qu'elle va avoir une importance par la suite, ou bien est-elle juste là pour qu'on ne pleure pas trop dans les chaumière sur le sort du pauvre robot qui s'est sacrifié ? Ce qui serait bien dans le style de cette partie de la série : les morts ne restent jamais morts, et/ou il faut adoucir la dureté de certaines d'entre elles. J'ai imaginé aussi que cette fin pouvait n'être qu'une sorte de rêve fait par le robot qui croit arriver à cette fameuse Terre Promise à laquelle il aspirait (je préfèrerais cette version).

Les persos :

Le trio, dont je parlais au début. Le fait d'utiliser un Sontarien, Strax, comme ressort comique m'a toujours dérangée. Outre que je n'aime pas son look, trop lisse. Ici, il me dérange un peu moins (ou je me suis habituée, peut-être). Le couple Vastra/Jenny ne passe aussi pas trop mal, par rapport aux fois précédentes. J'espère juste qu'on ne les reverra pas trop souvent.

Clara : l'Impossible Girl m'agaçait prodigieusement. Pas elle-même, mais le fait que ce soit toujours des personnages très spéciaux. Une recette qui devenait un peu usée à force (River = la femme du Docteur qui le rencontre grosso modo de façon inversée dans leur ligne du temps respective, Amy = la fille qui a attendue le Docteur pendant toute son enfance, Donna = la femme la plus importante de l'univers qui devient moitié Seigneur du Temps, Rose = Bad Wolf, il n'y a que Martha qui a un semblant de "normalité", c'est peut-être pour ça que je l'apprécie autant). Une fois sa mission accomplie (sauver le Docteur), elle redevient plus "ordinaire"... enfin ! Du coup, je l'aime bien plus (depuis Time of the Doctor déjà) et dans cet épisode aussi où elle montre enfin qu'elle n'est pas la "perfect girl" qu'elle semblait être jusqu'à présent.

Le Docteur : bon, je l'adore déjà. Je savais que je l'aimerais, parce que l'acteur est excellent. Ce premier épisode est une bonne promesse pour la suite. Il faut voir comment il va évoluer, mais c'est bien parti pour moi.

Enfin, il a été placé (un peu lourdement à mon sens, par du bla bla au lieu que ça se découvre au fur et à mesure) les bases de ce que serait le caractère de ce Docteur : pas dragueur (ouf ! voilà une chose qui me gênait énormément dans la caractérisation de Eleven), pas câlin, plus dur (il fait mine d'abandonner Clara à son sort de façon assez égoïste en apparence).

Bref, après une grosse déception sur la saison 6 et surtout la 7 (seule saison où je n'ai pas eu envie de revoir spontanément les épisodes, d'ailleurs je ne les ai vu que deux fois et encore la deuxième en commun avec d'autres personnes "pour se soutenir mutuellement dans cette épreuve"), je recommence à prendre espoir et à avoir envie de regarder les épisodes de ma série préférée. Il était temps. J'allais abandonner et me tourner définitivement et exclusivement vers son passé.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 26 Aoû 2014, 17:33 
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Vu.

Pas affolé par cet épisode au rythme assez épuisé (la longueur ne se justifie pas du tout ici), qui pioche dans des choses déjà vues (le trio londonien dont les ressorts comiques commencent à être grave répétitifs, les références aux autres épisodes qui sont surtout du gros pompage...). La maestra Moffat ici ne tient plus qu'à la danse habituelle des dialogues, avec un abus un peu irritant sur le show "le docteur est kro bizaaaaarre". Après, on peut aussi aimer le temps que prend l'épisode à psychologiser les rapports de Clara au docteur, du public au docteur, du docteur à ses propres régénérations... Il y a quelques beaux passages, notamment la fin (émouvante) et l'épilogue (intriguant) : on en oubliait presque le dernier épisode de la saison précédente à refermé tous les fils rouges depuis le tout début de la saison 5, et qu'à présent tout peut s'écrire.

Mais l'impression générale reste celle d'une virtuosité rouillée. Peut-être Moffat en a marre de jouer au prestidigitateur agité, et qu'il court après autre chose. Mais si c'est le cas, le style après lequel il court n'est pas encore très clair, ni convaincant. Intrigué par ce que prépare la suite de la saison, d'autant plus que, fait inhabituel, Moffat est crédité co-auteur d'une partie des scénarios qui arrivent (tout en en écrivant trois lui-même).


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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 26 Aoû 2014, 18:25 
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Pas mega emballé non plus. Plaisant mais pas ouf, et humour assez naze.
Je me prononce pas encore sur Cappaldi mais j'attends d'être convaincu.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 26 Aoû 2014, 19:28 
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Moi je suis totalement convaincu par Capaldi et ce 12e docteur un peu connard et plus cynique que les autres.
Il est vrai que l'écriture de Moffat brille davantage ici dans les dialogues et la caractérisation que dans l'intrigue même si j'aime bien le méchant.

Mais trop long oui...et Wheatley n'apporte pas grand chose.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 31 Aoû 2014, 19:46 
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Épisode 2 d'une étonnante bonne tenue, même si l'intérêt baisse pas mal à partir du moment où l'exploration débute (encore une fois, dans le genre épate à vide, "l'endroit le plus dangereux de l'univers"... bref). C'est un peu dommage de voir le dialogue initié (psychothérapie d'un dalek) se transformer en un discours gentillement new age, avec effet miroir sur la psychologie du docteur dont la série a déjà abusé.

Mais pour le reste l'épisode n'a pas cette odeur accessoire et futile de beaucoup d'aventures intra-saison, Clara fonctionne toujours aussi bien, et la personnalité salaud/cru/sans empathie du nouveau docteur se confirme : même si ça fait parfois vaguement clone de Sherlock, ce changement fait du bien.

Si les épisodes non Moffatiens de la saison sont de cette qualité, ça laisse augurer une bonne année !


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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 02 Sep 2014, 19:41 
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J'ai trouvé ça vachement mieux ! Cappaldi enfin la tête sur les épaules, petite histoire sympa, Clara toujours aussi drôle et utile. Je suis rassuré pour la suite.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 02 Sep 2014, 19:59 
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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 03 Sep 2014, 15:26 
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Après l'avoir vu deux fois, voici mes sentiments sur cet épisode. Sous forme de plus et moins, je suis toujours incapable de faire une critique bien construite.

Les plus d'abord :

- Le Docteur : le côté hyper cynique et pas tendre, qui prend des décisions affreuses sans sourciller ( :D ), change et fait du bien par rapport aux Docteurs trop humains/compassionnels qu'on a eu jusqu'à présent dans cette partie de la série (le côté larmoyant de Ten qui m'a fatigué à la longue et le côté "domestique" de Eleven que je n'ai jamais aimé. il n'y a que Nine qui était d'ailleurs mon préféré des NuWho).
- On ne s'ennuie pas, malgré un scénario qui ne brille pas par son originalité. Et, de même que le précédent, je n'ai pas eu vraiment de relent de mauvaise digestion comme pour la plupart des épisodes de la saison 7 (comme mon attente vis à vis de cette série a baissé ! il me suffit presque qu'un épisode ne me reste pas sur l'estomac, maintenant).
- Certaines répliques font mouche ("It's more exciting when you go the other way." en réponse à un "It's smaller on the outside." qu'on nous avait déjà servi la saison précédente. "Fantastic idea for a movie. Terrible idea for a proctologist." pour n'en citer que deux).


Les moins :

- Les persos secondaires sans intérêt particulier. Ils meurent sans qu'on n'en ait rien à faire (du moins, c'était mon cas). Bon, la mort du petit soldat par les anticorps était suffisamment dure pour qu'on ait un instant de pitié, mais c'est plus à cause de la manière que parce que le perso nous touche. Même Journey Blue... qu'on présentait quand même comme le perso secondaire central de l'épisode, je ne la trouve pas si intéressante.
- Le design de l'intérieur du Dalek. Je ne l'ai pas du tout aimé. Il y a un côté cheap en plus qui ne m'aurait pas dérangé dans d'autres circonstances, mais que je trouve là mal approprié, de plus il contredit complètement ce qu'on a déjà vu de l'intérieur d'un Dalek autant dans les classiques que la nouvelle série.
- L'introduction du personnage de Danny Pink. Déjà sa caractérisation nous est balancé en 5 mn, pour qu'on comprenne bien tout de suite. Un peu plus de subtilité et une découverte plus progressive n'aurait pas fait de mal. Ensuite, l'histoire d'amour avec Clara qui commence dès les premières minutes de leur rencontre, avec une Clara qui lui fait du "rentre dedans" de façon plus que lourde. Déjà j'aurais aimé qu'il n'y ait plus d'histoires d'amours, mais en plus si elle est amenée de cette façon, j'ai vraiment peur pour la suite. Avec le Docteur, puis Journey Blue qui nous en rajoute une couche au cas où on n'aurait pas compris que Pink plait à Clara.
- L'histoire reste quand même bien plan plan, sans vrai surprise, et pour ma part, sans excitation particulière. Certes, les Daleks font partie de l'univers de la série et sont une menace qui pourrait faire mouche, mais je n'ai rien vu de nouveau sur eux dans cet épisode qui n'ai pas déjà été vu avant. Un Dalek qui devient "bon" on l'a déjà eu avec Dalek Caan et de façon bien plus intéressante à mon goût. Sauf que là, finalement, il ne devient pas bon, il change juste de cible. Et la comparaison Docteur/Dalek on y a déjà eu droit aussi (ou en étendant à leurs peuples Seigneurs du Temps/Daleks).
- Chaque Docteur a son caractère et ses dadas. Le Docteur n'a jamais aimé les militaires non plus, cependant l'antimilitarisme de celui-ci à la fin quand il refuse que la fille vienne avec lui uniquement parce qu'elle est dans l'armé, j'ai trouvé ça peu subtil aussi (petite nostalgie d'UNIT et de la relation amicale du Docteur avec le Brigadier et quelques autres personnels de cette force militaire pour laquelle il a travaillé et dont il n'a toujours pas démissionné d'ailleurs).
- Enfin, c'est un détail, mais je ne sais pas pourquoi ça m'a un peu agacée : les persos de couleur qui ont des noms de couleurs. Blue pour la fille, Pink pour le mec.

L'annonce pour le prochain me fait craindre un épisode que je ne vais pas aimer du tout, je le sens. J'espère me tromper.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 07 Sep 2014, 11:36 
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Robots of Sherwood :

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Vu qu'une seule fois, mais il est suffisamment simple pour qu'une deuxième vision ne s'impose pas pour démêler mes sentiments vis à vis de lui.
Gatiss s'est clairement amusé dans cet épisode, multipliant les références à la série classique et ne se prenant pas au sérieux. Du coup, je me suis amusée aussi. Il y a tout juste un petit rappel du fil rouge de la saison, mais à part ça, il reste un stand alone qui pourrait se glisser n'importe où.

Réf aux classiques :

Je ne les ai peut-être pas toutes repérées, mais ça commence dès le titre qui sonne tout à fait comme un titre de la série classique (on y trouve Robot, The Robots of Death ou The Androids of Tara par exemple).
Ensuite, il rappelle plusieurs épisodes comme The Time Warrior (première apparition des Sontariens, avec un de leur vaisseaux qui s'écrase sur Terre et un "chef de guerre" qui collabore avec le Sontarien, lequel lui construit un robot combattant), The King's Demons qui se passe à la même époque (1215, mais c'est toujours le Roi Jean). Le personnage du sheriff de Nottingham est presque une copie conforme du Maître incarné par Anthony Ainley. Jugez-en :
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La façon dont le Docteur se débarrasse des robots a déjà été utilisée par le Premier Docteur dans The Five Doctors.
Quand défilent des images de Robin des Bois sur l'écran du vaisseau, on peut voir une image de Patrick Troughton incarnant ce personnage, avant de devenir le Deuxième Docteur quelques années plus tard.
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[Édit] : j'en ai loupé deux. Des allusions aux Ices Warriors (épisodes : The Ice Warriors, The Seeds of Death, les deux sur Peladon, et Cold War dans la nouvelle série), et quand le Docteur parle du miniscope (The Carnival of Monsters).
[Édit 2] : encore une : quand le Docteur se bat avec Robin sur le tronc, il pousse un "kiai" qui était le cri de combat du Troisième Docteur, spécialiste de l'aikido vénusien.

L'histoire :

Il y a quelques WTF (en particulier la flèche en or qui suffit à propulser le vaisseau en orbite, mais c'est le genre de WTF complètement second degré et assumé tout à fait acceptable à mon goût), mais dans l'ensemble on a une histoire assez classique d'épisode historique dans lequel on retrouve un élément SF.

Les personnages :

Le Docteur est encore une fois absolument génial. Que ce soit au début où il essaye de prouver que Robin et ses acolytes ne peuvent pas être vrais. Ou ses joutes verbales avec Robin. Il marque de plus en plus de points sur l'échelle de mes meilleurs Docteurs.

Clara passe très bien. Les défauts un peu agaçants des épisodes précédents sont moins présents, et on garde juste une fille intelligente et maline. Je trouvais le personnage trop lisse "madame parfaite" dans la saison 7 (et totalement inintéressante en "impossible girl"), trop coincée/rigide dans les deux premiers de la saison 8. Ici l'équilibre se fait bien entre le trop et le pas assez.

Les autres persos sont un peu survolés, même Robin qui ne réussi pas à m'intéresser. Seul celui du sheriff a un peu plus attiré mon attention. Sauf que je n'ai pas très bien compris finalement si c'était un extra-terrestre qui était arrivé sur Terre avec son navire ou un gars du coin qui avait profité du crash d'un vaisseau spatial plein de robots. La fin, avec les robots qui partent seuls me fait penser à la deuxième hypothèse, ainsi que plusieurs choses qu'il dit au cours de l'épisode. Dans ce cas, je le trouve juste un peu trop à l'aise avec cette technologie alien.

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Dernière édition par Umanimo le 08 Sep 2014, 11:01, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 08 Sep 2014, 00:26 
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Bizarre : une fois encore, l'épisode me paraît beaucoup plus prenant que ses équivalent dans d'autres saisons, alors que dans les faits tout est potentiellement aussi craignos (la mollesse de l'action, la faiblesse de l'exploration du mythe, le nawak du twist...)

Ça tient sans doute encore une fois au docteur froid et cassant (et à son pendant Clara mûre et castratrice), qui renouvelle vraiment toutes les situations déjà connues, en portant par son aigreur un regard désolé et exaspéré sur la mièvrerie et le cheap qui peuvent parfois caractériser la série. Dans une premier temps, cet épisode semble presque se présenter comme une expérience meta attérée sur tous les épisodes historiques un peu cheapos de Doctor Who... Dommage que cette mise en abyme soit progressivement abandonnée au profit d'une réconciliation à deux sous avec le merveilleux.

Un peu marre des personnages miroirs/révélateurs du docteur, par contre, j'ai l'impression d'avoir ça à tous les épisodes.


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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 08 Sep 2014, 10:59 
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Tom a écrit:
Un peu marre des personnages miroirs/révélateurs du docteur, par contre, j'ai l'impression d'avoir ça à tous les épisodes.


Oui, je suis bien d'accord avec ça. Les messages manquent de subtilité. On a l'impression qu'ils enfoncent le clou un peu trop fort, comme si les gens n'étaient pas capables de comprendre.
J'ai eu cette impression aussi avec "l'histoire d'amour" entre Clara et Pink. C'est amené avec une lourdeur qui me fait bien craindre pour la suite. Déjà que je trouve que c'était loin d'être indispensable (je regarde Doctor Who, pas un soap, c'est aussi une des raisons qui me fait préférer la version classique de la série).

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 08 Sep 2014, 11:09 
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Ah j'ai bien aimé moi (on peut avoir une histoire d'amour sans que ce soit un soap - c'était pas le cas avec Rory, par exemple).


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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 15 Sep 2014, 18:05 
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Me suis endormi pendant Robots of Sherwood. C'est tout ce que j'ai à dire sur l'épisode.

Le 4 est beaucoup plus ambitieux mais j'en ressors avec une impression de "tout ça pour ça?".
Ça bâtit un truc de ouf sur la première moitié qui s'avère déceptif, du coup la fin retombe comme un soufflé.
Ça se veut beau mais je sais pas, j'ai pas marché. J'attendais un truc digne de Blink alors que ça se fatigue sur le genre de pirouette timey-wimey que Moffat a déjà usé par le passé.

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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 15 Sep 2014, 21:13 
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Film Freak a écrit:
J'attendais un truc digne de Blink alors que ça se fatigue sur le genre de pirouette timey-wimey que Moffat a déjà usé par le passé.

En même temps, j'ai l'impression que ça fait depuis Blink qu'on attend un autre Blink, et qu'on a toujours été déçus (je sais que tu adores le binôme Library, que je trouve cependant moins parfait). Mais, même si on peut imputer cet échec à la dégradation de l'écriture de Moffat (trop d'épisodes écrits, pas assez de temps consacré à chacun), cet échec vient peut-être du fait que Blink n'est qu'une pure boucle : la seule façon de le reproduire sans avoir l'impression de le photocopier, c'est d'en exagérer la complexité, ce qui mène à ce sentiment hypertrophie scénaristique qui a nui à tellement d'épisodes de Moffat depuis 3 ans (notamment le dernier de la saison précédente, un modèle du genre).

Du coup moi je suis plutôt content que cet épisode en reste à une zone de floue, dans une certaine interrogation et une fin un poil ouverte. Qu'il ne cherche pas à faire se rejoindre mordicus toutes les lignes (même si c'est aussi frustrant à sa façon : l'ouverture "pourquoi parle-t-on à voix haute ?", qui semble reprendre le tic Moffatien consistant à interroger littéralement une convention cinématographique, ne mène finalement à pas grand chose). De manière générale, pour un épisode méta sur la façon dont Moffat a joué sur les mécanismes de la peur tout au long de la série, c'est effectivement assez peu concluant (ne serait-ce que parce que ça passe abusivement par le bavardage).

Reste que j'ai plutôt bien aimé, et que je trouve la façon dont on voit en direct l'écriture et le style de Moffat se reconfigurer tout au long de cette saison est assez passionnant - même si je vois pas trop encore à quoi ça nous mène. Mais je préfère de belles idées simples, comme le décor inattendu de cette grange, qu'un énième labyrinthe à la virtuosité sèche avec l'envie de s'emberlificoter pour seule fin.


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 Sujet du message: Re: Doctor Who
MessagePosté: 17 Sep 2014, 11:10 
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Saison 8 Ep 03 Listen

Je me suis dit qu'une deuxième vision était indispensable pour démêler mes sentiments vis-à-vis de cet épisode et que tout serait plus clair, mais... j'en suis au même point. C'est à dire que je balance entre "cet épisode est génial et j'ai adoré" et "cet épisode est merdique et j'ai détesté".

Et le pire, c'est que ce sont les mêmes scènes qui me donnent ce sentiment.

D'abord ce que j'ai détesté sans contestation, ça se confirme depuis l'épisode 2 : je n'aime pas l'histoire d'amour entre Clara et Danny Pink. Je ne sais pas ce qui me dérange le plus : que ce soit une histoire d'amour tout simplement (marre, comme je l'ai dit quelques messages plus haut) ou la façon de l'amener qui manque complètement de subtilité à mon goût.

Une fois ceci écarté, passons au reste.

L'idée de base est très intéressante : montrer la fragilité du Docteur depuis qu'il est enfant, sa peur, et ensuite ce qu'il en a fait. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que le Docteur parle de la peur et du courage. Dans sa Troisième incarnation, il s'adresse ainsi à un autre personnage qui lui avoue avoir peur : "Courage isn't just a matter of not being frightened, you know. It's being afraid and doing what you have to do anyway." Et à la fin de son dernier épisode, il dit aussi qu'il devait affronter sa peur.
Le Dixième Docteur aussi parle de la peur en précisant qu'il a été de ceux qui, ayant regardé dans le Vortex du Temps, se sont enfuis, et que depuis il court toujours.

Ensuite, l'idée aussi qu'il tente de rationaliser cette peur en imaginant qu'il y a des créatures capables du camouflage parfait, et qu'elles sont toujours avec nous, que nous ne sommes jamais seuls, que quelquefois elles entre même en contact avec nous physiquement (le monstre sous le lit), mais que nous croyons avoir fait un rêve. Et il part à leur recherche, toujours pour justifier le fait d'avoir peur à ses propres yeux.

J'aime beaucoup le début...

Mais cela fait partie de ce que je déteste aussi dans l'épisode. Je n'aurais rien vu d'autre du scénariste Moffat, j'aurais trouvé ça génial. Seulement là, j'ai une impression de réchauffé, ou plutôt de tics d'écriture : des créatures invisibles (les Vastra Nerada du double de la bibliothèque), au camouflage parfait (les Silences, les Anges Pleureurs). Sans parler du thème de l'enfance qui revient sans arrêt (il a été traumatisé lorsqu'il était petit, bébé Moffat ?)

Il y a aussi la consigne "Don't look round" qui fait trop penser au "Don't blink" et ensuite au "Dont stay in the shadow".

Autre impression de réchauffé : quand il se trouve dans le vaisseau temporel du descendant de Pink, et qu'on entend des coups sur la coque => Midnight.

Enfin, l'autre scène qui se veut mythique : Clara qui rencontre le Docteur enfant, et lui ressort le discours sur la peur qu'il a lui-même servi au petit Pink. J'aime bien le côté boucle temporelle de ça. Mais plusieurs choses me dérange dans cette scène. D'abord, ça peut paraître un détail, mais ça m'a un peu gâché le bouzin : je ne sais pas qui a fait le bruit des pleurs étouffés du gamin, mais ils sonnent faux ! Ils pouvaient pas faire mieux que ça ?
Ensuite, toutes les interrogations que cela pose sur l'enfance du Docteur : où est-il exactement ? qui sont ces gens qui viennent lui parler ? On comprend que la grange est la même que celle où il revient en tant que War Doctor (et Clara s'en souvient, alors qu'elle a quand même pas mal changée entre temps ?), mais alors où se situe-t-elle ? Pas sur Gallifrey, puisque la couleur du ciel ne correspond pas. Cela veut dire que le Docteur n'est pas né - ou du moins n'a pas été élevé dans un premier temps - sur la planète mère du système.

Ça aussi fait partie des choses que je ne sais pas si j'aime ou je déteste. Qu'on ajoute des briques à la mythologie du Docteur ne me dérange pas. Que ces briques ne semblent pas vraiment correspondre à ce qui a été fait avant, non plus (encore que, si on ne garde que la série en elle-même comme référent, sans entrer dans l'énorme masse d'informations -souvent contradictoires, d'ailleurs - des médias alternatifs, on sait peu de choses de l'enfance du Docteur, donc tout est possible). Mais je ne suis pas sûre d'aimer les briques que Moffat rajoute à la mythologie.

Par contre, ce qui me dérange quand même beaucoup, c'est l'importance que continue à prendre Clara dans la vie du Docteur. Non contente d'avoir sauté dans sa Timeline pour le sauver à divers moments de sa vie, de lui avoir fait choisir CE TARDIS (alors que quelques épisodes avant, dans le magnifique The Doctor's Wife, c'était le TARDIS elle-même qui disait avoir choisi le Docteur), voilà qu'elle influence sa vision de la vie lorsqu'il est enfant, et en fait en quelque sorte ce qu'il va devenir.
Ça fait un peu beaucoup et ça continue dans la lignée que je n'aime pas depuis 2010 : les compagnons deviennent plus importants que le Docteur.

Bref, je pense que je serais toujours incapable de dire si j'aime cet épisode ou pas.

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CamillaVelvet

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