Une année 2018 commencée en trombe, puis ce fut le néant, ou presque. 65 films vus du coup, bien en-dessous de ce que j'espérais. J'avais surtout prévu de découvrir plus de cinéma asiatique et de cinéma européen non français, de voir enfin les grands classiques qui durent trois plombes et que tout le monde a vus sauf moi (comme "Paris, Texas", "Lawrence d'Arabie", "JFK", "Autant en emporte le vent", "Ed Wood", etc.) mais par paresse j'ai vu à la place des films d'action avec Liam Neeson ou "Tango et Cash".
1. Sherlock Jr. (Buster Keaton - 1924)
Tellement grisant qu'on s'est surpris ma femme et moi à le commenter et à réagir aux gags et aux trouvailles de mise en scène à voix haute. Un chef d’œuvre.
2. La Dame de Shanghai (Orson Welles - 1947)
Le tour de force de Welles est de faire ressentir une sensation onirique sans pour autant se complaire dans le rythme souvent mou et contemplatif des films qui aspirent à la même chose. En choisissant d'être nerveux dans la réalisation et rapide dans l'exécution (seulement 1h27 !), il prend le risque de perdre le spectateur, de l'empêcher de s'attacher aux personnages, de le placer trop à distance des événements. Mais ce pari est payant puisqu'il donne l'impression rare d'avoir assisté à un cauchemar, avec ses trous, ses transitions rapides, ses incohérences et bien sûr ces flashs qui marquent la mémoire (Rita Hayworth, la scène des miroirs, l'aquarium,...). Renversant.
3. Certains l'aiment chaud (Billy Wilder - 1959)
Enfin rattrapé ce très grand classique que j'avais peur de ne pas trop aimer (la screwball comedy, c'est pas vraiment mon truc). Une vraie leçon.
4. Casque d'or (Jacques Becker - 1952)
Si le film se fait un peu trop schématique dans son dernier tiers, force est de reconnaître qu'on a sûrement affaire ici à la meilleure description du Paris populaire du début du XXe siècle. Le petit monde des apaches, comme on nommait alors les voyous, est décrit avec un ton hybride entre réalisme et romanesque, j'oserais même dire qu'il y a quelque chose qui fait penser à du The Wire qu'on aurait déplacé de Baltimore à Ménilmontant... C'est merveilleusement bien réalisé : non seulement les cadres sont magnifiques mais il y a un vrai travail sur le déplacement des acteurs, qui entrent et sortent du champ en permanence et font vivre l'écran d'une manière étonnante et très moderne. On est bien loin du cinéma français empesé de cette époque là avec qui le film ne partage que deux qualités, essentielles : la beauté des dialogues (souvent très crus), et le soin apporté à la distribution, sur laquelle règnent bien sûr Serge Reggiani et surtout Simone Signoret, éblouissante, mais où tous les seconds rôles, et ils sont nombreux, sont parfaits et ont droit à leur petite scène à eux. Le cinéma français perdu.
5. Miracle Mile (Steve de Jarnatt - 1988)
Un film assez boiteux, qui ne gère pas toujours très bien ses mélanges de ton, qui ne sait plus trop où aller aux deux tiers du film, mais très attachant et qui ne ressemble à aucun autre. Coup de coeur pour la photo, les décors, l'ambiance nocturne générale. Il est probable que j'y pense souvent aujourd'hui, dans des voyages et promenades nocturnes ou en feuilletant des livres d'architecture, comme je pense souvent à son faux jumeau After Hours. Mérite son statut de film-culte.
6. L'Aventure de Mme Muir (Joseph L. Mankiewicz - 1947)
Superbe film d'une grande sophistication narrative et formelle. Je trouve que le film patine un peu lors de l'arrivée de George Sanders, mais la fin, très émouvante, justifie aisément tous ces passages un peu lourds.
7. Au revoir, à jamais (Renny Harlin - 1996)
Comme pour Die Hard II, autre film de Renny Harlin, je ne comprends pas qu'il soit si mal considéré, c'est à croire qu'on leur fait payer les nanars réalisés par Harlin par la suite. Comme Die Hard II, le film manque certes de subtilité par rapport à ses précédesseurs (à savoir ici les autres films scénarisés par Shane Black, comme L'arme fatale ou Le dernier samaritain), mais la générosité de Harlin en matière d'action (la fin !) ainsi que les interprétations savoureuses de Geena Davis et Samuel L. Jackson en font un des meilleurs films d'action des années 90. On pourrait même dire que c'est le dernier blockbuster des années 80 qui soit vraiment réussi. Une belle surprise.
8. Black Book (Paul Verhoeven - 2006)
Beaucoup d'admiration pour Verhoeven qui a réussi à caser ici, dans un univers pourtant très sombre, autant de péripéties que dans un album de Tintin, sans jamais que ce ne soit vulgosse.
9. Frantic (Roman Polanski - 1988)
Très charmant thriller avec un Harrison Ford parfait en héritier des monsieur Tout-le-monde pris dans des engrenages qui les dépassent vus chez Hitchcock. C'est d'ailleurs le premier de cette longue série de films plus ou moins bons que Ford fera dans la décennie suivante. La première partie du film est enthousiasmante, à tel point que je me suis dit que je tenais vraiment ici un très grand film... Le décalage entre cet américain pur jus ne parlant pas un mot de français et la France de 1988 qui tient encore plus de celle des années 60 que de celle de 2018 est savoureux. A l'arrivée d'Emmanuelle Seigner, assez nulle, le film se tasse un peu, devient plus classique, on sent que Polanski préfère filmer une robe rouge qui se trémousse que développer ce qui devient un classique film d'espionnage. Cela reste toutefois très plaisant, parfois brillant (la scène sur les toits), et souvent drôle.
10. Beetlejuice (Tim Burton - 1988)
Enfin vu après de longues années à volontairement m'en éloigner, repoussé par tout le culte autour. J'avais tort : ce culte n'a rien d'une hystérie collective poussée par la mode du moment ou la nostalgie de l'enfance, il ne s'explique que par la qualité du film. C'est un très bon film, charmant, d'une grande inventivité scénaristique et formelle, qui n'a pas vieilli (fait rare pour les films fantastiques de cette époque) et qui rend heureux.
11. L'assassin habite au 21 (Henri-Georges Clouzot - 1942)
Enivrant pendant une bonne heure jusqu'à ce que le film tourne un peu en rond (l'abandon du huit-clos, mauvaise idée !) et se perde dans une fin ratée.
12. La manière forte (John Badham - 1991)
Premier constat : avoir choisi James Woods pour incarner le flic fou de ce buddy movie est une grande idée. Second constat : avoir choisi Michael J. Fox pour incarner le "flic" boulet de ce buddy movie est une grande idée. Troisième constat : le film ne repose pas que sur son merveilleux duo qui est peut-être, attention pavé dans la mare, mon nouveau duo de buddy movie préféré, mais aussi sur son ambiance, son écriture, sa drôlerie, sa nervosité, sa générosité. "The Hard Way" suit un canevas très classique mais regorge de ces petits moments, de ces petites trouvailles, qui constituent le sel de ces films-là. Excellente surprise.
13. Harry dans tous ses états (Woody Allen - 1997)
Peut-être le Woody Allen le plus drôle parmi ceux que j'ai vu. Et par extension, sachant que l'humour est ce que je préfère chez lui, l'un de ses films que je préfère. Surtout, pas de trop gros concept ou pastiche plombant ici, il y a bien cette déconstruction de Harry, l'alter ego de Woody Allen, à travers ses personnages de roman, incarnés par des acteurs très bien choisis, mais c'est toujours léger, fluide, aérien, merveilleusement bien emballé par un montage d'une grande maîtrise et une mise en scène élégante. Contrairement à beaucoup d'autres de ses films, il n'y a rien à jeter ici, pas d'autoindulgence, de scènes qui auraient dû être coupées. Une des pépites cachées dans sa grande filmographie, à mettre juste en-dessous de ses grands films largement reconnus comme Annie Hall.
14. Ténèbres (Dario Argento - 1982)
J'aimerais bien connaître la genèse du film tant ça ressemble à un petit plaisir de la part d'Argento qui ici se permet de moins soigner sa lumière ou ses plans, de se laisser aller avec une mise en scène plus brut de décoffrage. J'avais souvent entendu parler du plan-séquence sur les toits supposément copié par De Palma dans Les Incorruptibles, mais il s'agit finalement d'un plan mal torché, mal pensé, amateuriste, qui nous laisse voir des tuiles filmées de façon saccadée l'essentiel du temps. Bref, rien à voir avec celui, fantastique, filmé par De Palma. Ceci dit, j'oserais dire que c'est le charme du film. Parfois on n'a pas franchement envie d'avoir à subir cinq minutes de plans hyper esthétiques avant le meurtre tant attendu, on a envie que ça charcle direct, une fille qui court dans un parc poursuivie par un dobermann, ou des coups de hache bien secs comme ça sans prévenir, c'est très bien aussi. Un film qui part tranquillement donc mais qui monte crescendo en intensité et en horreur et qui se joue avec plaisir du spectateur. Comme un Hitchcock sans rigueur. Reste la perversité et l'excitation du chat qui joue avec sa souris, c'est déjà très bien.
15. Ronin (John Frankenheimer - 1998)
Je m'attendais à un bon vieux film d'action pour roupiller mais j'ai finalement trouvé ça très bien et je ne comprends pas qu'il soit si peu respecté ici. Je pense qu'on lui fait payer son côté un peu ringard. Il est vrai que le film, déjà très anachronique avec ses emprunts au cinéma des années 70 (le côté espionnage + ambiance nouvel Hollywood) et même au cinéma des années 60 (certains personnages semblent tout droit sortis d'un film de Melville), est constitué en plus d'un cast ou vieillissant (De Niro dans un de ses derniers grands rôles), ou typé 90s (Sean Bean, Jean Reno, Jonathan Price) et a été tourné dans la France de 1997, avec ses flics qui roulent en 205. Pourtant, le film enchaîne sans temps mort les scènes d'action et notamment de très bonnes scènes de course-poursuite, multiplie les ressorts dramatiques et les rebondissements, et bénéficie d'une très bonne direction d'acteurs. Le duo entre De Niro et Jean Reno est à ma grande surprise très réussi, De Niro semble même comme reveillé et alerte au contact de Reno, ce qui excusez du peu tenait de la gageure à cette époque où il commençait sérieusement à s'endormir. Et si en plus on a un faible pour toutes les vieilleries exposées dans mon premier paragraphe, oui, même pour les courses entres Peugeot, oui, même pour le Paris grisâtre de cette époque, difficile de bouder son plaisir.
La suite : (pour que la présence de Ronin dans ce top soit encore plus un affront)
16. Winchester 73 17. Un jour à New-York 18. Crimes et délits 19. Le rayon vert 20. Les forbans de la nuit 21. Quatre nuits d'un rêveur 22. Rambo 23. Meurtre mystérieux à Manhattan 24. Frangins malgré eux 25. Trop belle pour toi 26. Evil Dead 27. Point Break 28. True Lies 29. La croisière du Navigator 30. Point limite 31. Les tueurs 32. Bloodsport 33. Office space 34. Jacky au royaume des filles 35. Top Secret 36. Un justicier dans la ville 37. Killing Zoe 38. True Romance 39. 48 heures 40. Un singe en hiver 41. Hitcher 42. The passenger 43. Paris brûle-t-il 44. Avant que de tout perdre 45. Mon voisin Totoro 46. Sixième sens 47. Sang pour sang 48. Running man 49. La famille Tenenbaum 50. Non-stop 51. Jeux de guerre 52. Idiocracy 53. Les petits câlins 54. Le train sifflera trois fois 55. Les ailes de l'enfer 56. Training Day 57. 500 jours ensemble 58. Danton 59. La vérité si je mens 3 60. Tango et Cash 61. American Sniper 62. Le 7e juré 63. Le justicier de New-York 64. Swingers 65. Napoleon Dynamite
Top déceptions : 1. La famille Tenenbaum (Wes Anderson - 2001) 2. Danton (Andrzej Wajda - 1983) 3. Sang pour sang (Joel Coen - 1985) 4. Sixième sens (M. Night Shyamalan - 1999) 5. Mon voisin Totoro (Hayao Miyazaki - 1988)
Notes : - J'ai vu mon premier film d'action avec Van Damme, "Bloodsport". Maintenant je comprends qu'il soit devenu une superstar du film d'action. - je l'avais déjà dit l'année dernière, je le répète cette année : j'ai toujours un mal fou avec les films noirs. - je redécouvre Woody Allen avec grand plaisir et je ne regrette pas d'avoir attendu la trentaine pour m'y mettre tant des films comme "Crime et délits" gagnent à être vu avec plus de maturité. - je n'ose toujours pas lancer quelques films de Bergman comme "Cris et chuchotements" - j'ai quelques autres films de Welles et Buster Keaton qui ont traîné à proximité de ma tv toute l'année mais j'ai sciemment décidé de ne pas les voir, sachant qu'il n'y aurait plus qu'eux dans le top et que je n'aurais plus rien à découvrir d'eux en 2019 - à la fois satisfait et un peu triste d'avoir découvert "Les ailes de l'enfer", "Running man", "Bloodsport",... Si les meilleurs dépassent à peine la moyenne, on y trouve toujours quelques minutes qui sauvent le visionnage et qui font passer un "bon moment de cinéma", comme dirait Laurent Weil. N'étant pas du genre à revoir des films j'observe avec un peu de tristesse la liste de films d'action à la frontière du nanar mais sympas qui me restent à voir s'amenuiser.
Environ 230 films hors 2018, je cite dans l'ordre chronologique les meilleurs (essentiellement 4.5/6, pas plus de 5/6).
La Fin du printemps Yasujiro Ozu (1949) Les Affameurs Anthony Mann (1952) Je suis un aventurier Anthony Mann (1954) Vu ou revu pas mal de Mann qui m'ont laissés une bien meilleure impression que L'Appât vu il y a deux ans, le meilleur étant L'Homme de l'Ouest dont je pensais à tort n'avoir aucun souvenir.
L'Invasion des profanateurs de sépultures Don Siegel (1956) Le Monde de Suzie Wong Richard Quine (1960) Une Vierge sur canapé Richard Quine (1964) Découverte de Quine dont je n'avais rien vu, un régal, sommet de la comédie américaine sophistiquée et hyper-sensuelle (pour ne pas dire sexuelle).
The Other Side of the Wind Orson Welles (1970-1976) Hormis quelques contre-plongées caractéristiques j'aurais eu bien du mal à reconnaître le style de Welles. Le film est plein de son amertume et de sa rancœur, et s'en prend à la fois aux producteurs, aux critiques, aux nouvelles générations d'acteurs et de réalisateurs (Le Zabriskie Point d'Antonioni étant clairement tourné en ridicule par le film dans le film, Oja Kodar qui se trimballe à poil tout le long sous le seul prétexte d'avoir mouillé sa robe sous la pluie).
Chromosome 3 David Cronenberg (1979) Des Gens comme les autres Robert Redford (1980) Surprise de l'avoir apprécié autant, beaucoup plus fin et subtil que tous les autres longs de Redford.
Scanners David Cronenberg (1981) Il faut que je me refasse la filmo complète de Cronenberg, je n'avais pas de très bons souvenirs de ses années 70/80, les quelque uns que j'ai vu/revu m'ont démontré que j'étais totalement passé à côté.
Love Streams John Cassavetes (1984) Before Sunrise Richard Linklater (1995) Rattrapé le triptyque de Linklater, j'aime beaucoup le premier mais mon intérêt a progressivement faibli pour les suivants.
Pour le pire et pour le meilleur James L. Brooks (1997) Man on the Moon Milos Forman (1999) Je ne suis pas vraiment fan de Jim Carey mais là il m'a totalement bluffé.
Steak Quentin Dupieux (2007) The Murderer Na Hong-Jin (2010) Le film de Na Hong-Jin que je préfère, le plus jusqu'au-boutiste dans son traitement de la violence.
List Hong Sang Soo (2011) Dans la maison François Ozon (2012) Under the skin Jonathan Glazer (2013) Heaven is still far away Ryusuke Hamaguchi (2016)
Année extrêmement pauvre niveau cinéma : probablement la pire depuis euh, ma naissance ? Je n'ai vu qu'un seul film en salles, et à peine une petite vingtaine de films hors 2018. La misère. Cela dit, j'ai bien choisi, et j'ai de quoi faire un beau top 10 quand même.
1. Tampopo (Jûzô Itami - 1985)
Tarantino avec dix ans d'avance, avec de l'empathie en plus. J'ai trouvé ça fabuleux. C'est trop un film pour toi, Freak.
2. Crépuscule à Tokyo (Yasujirō Ozu - 1957)
Malgré de petites réserves (c'est trop long, le premier tiers, bien que nécessaire, est mou), c'est un des plus beaux mélos du monde. Et ce qu'Ozu a fait de plus noir.
3. Big (Penny Marshall - 1988)
On en a parlé pour la mort de Penny Marshall, et ça m'a donné envie de le voir. Résultat : un des plus beaux films des années 80. Immense et belle surprise.
4. L'évangile selon Saint-Matthieu (Pier Paolo Pasolini - 1964)
C'est une leçon de cadrage, de photo, de travail sur les regards, et une vision très originale de la vie de Jésus : Pasolini parle moins de l'homme que du regard des gens sur lui, et son sujet devient l'espoir révolutionnaire. Après, passer 2 heures sur un mec qui ne s'exprime qu'en paraboles, c'est un peu lourd : je me dis que je le reverrai sans doute un jour en coupant le son.
5. L'inspectrice des impôts (Jûzô Itami - 1987)
Merveille de film féministe, et une ode à l'idéalisme ordinaire.
6. Le goût de la cerise (Abbas Kiarostami - 1997)
J'étais entre l'admiration et le sommeil.
7. Veteran (Seung-wan Ryoo - 2015)
C'est très manichéen, mais raconté avec une telle vigueur et une telle absence de cynisme que ça emporte tout.
8. Police Story (Jackie Chan, Chi-Hwa Chen - 1985)
Action incroyable, notamment une intro à couper le souffle (que Michael Bay a d'ailleurs complètement pompée dans Bad Boys 2). Après, dès que ça essaie de raconter une histoire, ça n'a guère d'intérêt. La partie comédie en particulier est bête à manger du foin. Ca reste très bien.
9. The Kings of summer (Jordan Vogt-Roberts - 2013)
Enorme kiff, malgré un dernier tiers prévisible qui gâche un peu la sensation phénoménale de liberté absurde que promet le film.
10. La traversée du temps (Mamoru Hosoda - 2006)
Et une déception : l'immonde Ghosbusters (1984), qui n'est que vulgarité chiante.
_________________ "Je vois ce que tu veux dire, mais..." "Je me suis mal exprimé, pardon."
Dernière édition par Castorp le 02 Jan 2019, 15:41, édité 1 fois.
6/6 : Où sont passés les rêves de jeunesse - Yasujiro Ozu Noce blanche - Jean Claude Brisseau Ne change rien - Pedro Costa Ossos - Pedro Costa Le doux amour des hommes - Jean Paul Civeyrac Adieu - Arnaud des Pallières
5.5/6 : La Saveur de la pastèque - Tsai Ming-Lian Le Silence - Ingmar Bergman L'Eden et après - Alain Robbe-Grillet Golden Eighties - Chantal Akerman
5/6 : Cinq et la peau - Pierre Rissient Le nid familial - Bela Tarr Haut bas fragile - Jacques Rivette
Inscription: 22 Mar 2006, 22:43 Messages: 24601 Localisation: Arkham Asylum
Marlo a écrit:
de voir enfin les grands classiques qui durent trois plombes et que tout le monde a vus sauf moi (comme "Paris, Texas", "Lawrence d'Arabie", "JFK", "Autant en emporte le vent", "Ed Wood", etc.)
Il va falloir revoir la définition de "grands classiques".
The Other Side of the Wind Orson Welles (1970-1976)
C'est un film sorti en 2018, donc qui pourrait figurer dans les tops annuels plutôt qu'en "découvertes".
Le film est clairement marqué par les années 70, qu'il ait été monté et sorti tardivement n'y change rien, je le trouve plus à sa place dans les découvertes que dans un top 2018.
Inscription: 22 Mar 2006, 22:43 Messages: 24601 Localisation: Arkham Asylum
Lohmann a écrit:
Tetsuo a écrit:
Lohmann a écrit:
The Other Side of the Wind Orson Welles (1970-1976)
C'est un film sorti en 2018, donc qui pourrait figurer dans les tops annuels plutôt qu'en "découvertes".
Le film est clairement marqué par les années 70, qu'il ait été monté et sorti tardivement n'y change rien, je le trouve plus à sa place dans les découvertes que dans un top 2018.
Techniquement, c'est l'année de sortie qui définit la date du film. On a le droit de faire ce qu'on veut mais si on suit les règles des rédactions qui établissent les tops annuels, c'est un film de 2018, surtout qu'il a été intégralement post-produit en 2018 (montage, mixage, musique etc.), ce qui n'est quand même pas négligeable. Après, je vois ce que tu veux dire mais il y a quand même une petite séquence au début du film écrite par Bogdanovich où il fait une ref aux smartphones...
Inscription: 22 Mar 2006, 22:43 Messages: 24601 Localisation: Arkham Asylum
Castorp a écrit:
Poste ton top, toi. C'est mon Tetsumessage préféré de l'année, et tu nous en as privé l'année dernière.
Je voudrais combiner 2018 et 2017 parce que j'ai pas assez de films sinon, mais j'ai oublié la moitié des films vus en 2017 (alors qu'il doit pas y'en avoir plus de 6 ou 7)...
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous ne pouvez pas répondre aux sujets Vous ne pouvez pas éditer vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages