Forum de FilmDeCulte

Viggo Mortensen et Vincent Perrot se connaissent, ils s'étaient rencontrés dans le milieu du dragster à l'époque.

Il faut qu'il amène Mortensen faire sa promo aux Grosses Têtes alors

Perrot doit faire un hobbit.

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Je l'ai un peu réévalué je lui mets 2. Et pour être tout à fait sincère si c'était pas Cronenberg à la barre de celui-ci je pense que j'aurais mis 2 aussi !

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CroqAnimement votre

lol magique cette phrase. En tout cas ils avaient pas l'air hyper potes non plus. Perrot a chauffé vite fait la salle (et a cité Fast Company genre le film le moins connu de Cronenberg...) mais bon c'était marrant.

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CroqAnimement votre

Oui je vous trouve assez transigeant niveau note au regard de vos critiques qui sont quand même très négatives. Moi j'ai trouvé ça tout aussi raté, une vraie déception.. C'est beaucoup trop démonstratif, mort, plongé dans le didactique et la théorie. Au final, à vouloir à chaque fois foutre une scène qui explique les motivations des personnages on annule toute charge émotive aux évènement du film, d'autant que la réalisation derrière est assez plate, et fait même bien vieillotte par moment (les plans quand ils sont sur le bateau par exemple..).

Bon je sauve quelques plans et la fameuse scène dont Art Core parlait et qui donne un peu l'impression d'être la seule vraie scène de cinéma. 1/6

Cronenberg est effectivement passé à autre chose depuis 10 ans. Le compositeur Gustav Mahler disait qu'en vieillissant, il éprouvait de moins en moins le besoin de bousculer les formes établies de l'art musical pour exprimer son identité propre. Parce que celle-ci est suffisamment singulière pour ne pas avoir besoin d'être ouvertement iconoclaste. C'est vraiment ça que l'on sent chez Cronenberg dans ses trois derniers films. A Dangerous Method étonne lorsqu'on pense à la façon incroyable que Cronenberg avait d'incarner ses idées dans ses personnages et leur chair (Videodrome, Faux semblants, La Mouche...). Mais le classicisme adopté ici, la place des dialogues, et la quasi-absence d'envolées opératiques montrent la rigueur du cinéaste (si l'on en doutait jusque-là), car il s'adapte à son sujet sans en rajouter. Contrairement à ce que je lis ça et là, j'ai trouvé que le tout était admirablement filmé. Cronenberg s'attaque à cette excroissance du corps qu'est la parole, et sur laquelle travaille la psychanalyse. Il adopte en conséquence ses cadres, et ce rythme lisse et concentré. Les variations d'échelles de plan sont légions et exemplifient la richesse de scènes dont on pourrait croire qu'elles reposent sur la seule pédagogie. On voit bien en filigrane que le problème Jung/Freud est un problème chrétien/juif, mysticisme/science, idéalisme/réalisme, des clivages qui vont être au cœur du XXème siècle pour le meilleur et surtout pour le pire. Nul besoin d'appuyer sur ces éléments, ils sont là, tapis dans l'ombre du film et lui confèrent son aspect inquiétant, derrière la douceur apparente, climat artificiel créée à l'aide de la lumière suisse, claire, chirurgicale. A Dangerous Method me semble donc un film important dans sa recréation d'une époque charnière, le début du XXème siècle, qui à titre personnel me passionne plus que toute autre.

5/6

Complètement d'accord avec ça.

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N'écoutez pas Film Freak

Ok pour que ce soit d'un classicisme voulu voire même recherché, mais bon, c'est quand même un peu chiant au final... J'ai beau être assez intéressé par l'époque et la découverte de la psychanalyse, j'ai beau admirer les discussions Freud/Jung, je trouve que le film manque de réel intérêt. Au final, je n'arrive à m'intéresser à aucun des personnages. Leurs motivations me passent complètement au-dessus (c'est quand même le comble pour un film sur les débuts des psys!).
Bref, pas loupé mais pas réussi non plus, pour moi c'est 3/6.

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I am the constant. You were always a variable.

oui, c'est vrai. D'ailleurs le film prolonge en un sens Le Ruban Blanc de Haneke.

J'ai vraiment accroché au premier acte, où j'ai trouvé la mise en scène remarquable, avec toutes ces zones de flou, ces personnages qui ne se font jamais face et que la caméra garde nets par le biais de la lentille brisée, ces enchaînements super abrupts de séquences, ces longues plages silencieuses, sans musique...y a une vraie tension qui émane de la découverte de cet univers, de la rencontre avec Spielrein, et avec Freud (et j'ai pris plaisir à voir ces 3 acteurs dans des rôles plus ou moins à contre-emploi)...

...mais je trouve que ça s'effondre dès lors que Jung couche avec Spielrein, tombant dans l'énumération superficielle de notions psychanalytiques où les non-dits du début (excellente scène où Jung teste sa propre femme, en présence de Spielrein) cèdent la place à du verbiage un peu facile (Freud et Jung confrontant leurs points de vue, dans un bureau, sur un bateau, par lettres, etc.), et si la rivalité filiale entre les deux icônes (ou avec le personnage d'Otto Gross) parvient à être un tant soit peu intéressante, je trouve le traitement trop en surface pour se faire vraiment parlant.

3/6

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Pas hyper convaincu non plus. C'est classieux et toujours intéressant, mais il y a finalement peu d'implication dans cette histoire. Je n'ai jamais vibré...

Et comme prévu: Fassbender déchire, Mortensen assure, Knightley insupporte.

3,5/6

*avis en bois du jour bonjour*

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Grosse incompréhension en sortant de la salle. Qu'est-il arrivé à Cronenberg ? Je ne fais pas pourtant partie de ceux qui l'ont lâché avec ses films cérébraux et plus récents. La mise en scène est classieuse mais ne fonctionne pas, l'écriture franchement indigeste (et ça parle, et ça parle, et ça parle pour ne rien dire, ou pour en dire trop), le montage incroyable de mollesse ... Viggo Mortensen est plutôt cool (j'ai pas dit "bon", il n'a rien à faire ici en même temps), Fassbender fait un peu de la peine (dans le sens où lui non plus n'a rien à faire non plus ici et qu'il est sous-exploité) et Keira Knightley parait vite ridicule, sans qu'elle y soit pour quelque chose, la faute retombant sur Cronenberg, incapable de faire naître la moindre tension. Seule la parenthèse avec Vincent Cassel permet d'apporter un chouïa de vie dans ce film bien morne et ennuyeux.

1,5/6

Rhalala, les mecs...

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N'écoutez pas Film Freak

...vous avez tout compris.

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