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Trouvant la mort d'un vieil ami perdu suspecte, Deva s'infiltre au sein d'un gang pour le venger.

Je me faisais une joie de découvrir ce nouveau film du réalisateur de Léo dont j'ignorais l'existence avant sa sortie, d'autant plus que les quelques retours que j'avais vu passer étaient positifs, et je ne me les explique pas tant j'ai trouvé ça fatiguant. En fait, j'ai eu l'impression d'être un spectateur réfractaire au genre parce que je n'y ai vu que tout ce qui pourrait faire chier les néophytes : c'est interminable, c'est un gigantesque soap avec un trop-plein de personnages, dont certains débarquent dans le dernier tiers, soit au bout de plus de deux heures, ils ont presque tous une double identité, avec des twists et des flashbacks à gogo qui deviennent quasiment parodiques, il y a une première chanson gratuite mais vaguement cohérente tandis qu'une seconde est simplement hors sujet, avec un personnage qui n'existe ni avant ni après...

Dans l'absolu, le too much est a feature, not a bug mais ici, même si c'est bien évidemment assumé, comme d'hab, j'ai trouvé ça franchement pas très inspiré. Il faut dire que c'est une énième histoire de vengeance d'un héros du peuple giga badass vs. des méchants très très très méchants mais que Kanagaraj peine cette fois-ci à incarner convenablement pour qu'on joue les supporters. L'action m'a également paru rare et surtout moins impressionnante et moins variée que dans Kaithi ou Léo. Juste les habituelles mandales qui envoient voler des sbires anonymes au ralenti tandis que la demoiselle en détresse attend qu'on la sauve. La musique d'Anirudh (Léo, Jawan) est toujours cool mais là aussi, rien d'aussi banger que pour les deux films suscités.

Déception.

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Ou plus simplement la lassitude.
Ca m'a fait ça ya une vingtaine d'années, me piquant de cinéma indien. Vivant au RU, j'avais l'occasion d'en voir en multiplex. Après une dizaine, passé la surprise et le sentiment de fraîcheur...
En prime, vu que le marché a décidé de mettre ce cinéma à la mode (aidé par les FX enfin de qualité), ça va faire comme tous les autres "cinémas du monde": hauts du panier suivis du tout venant.

Possible, je crois que j'avais déjà émis cette hypothèse après Captain Miller.

Cela étant dit, j'attends avec impatience la ressortie du diptyque Baahubaali le 31 octobre pour enfin le découvrir.

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