Forum de FilmDeCulte

Un spécialiste des phénomènes paranormaux se rend dans une chambre d'hôtel mystérieuse à l'inquiétante réputation.

Une adaptation d'une nouvelle de Stephen King sans grand intérêt. Si John Cusack apporte toute sa complexité à son personnage d'écrivain raté, les péripéties horrifiques s'enchainent sans originalité.

2/6

Et toujours cette thématique du titre explicité en français.

Les américains peuvent apparemment se contenter de "1408". Nous, il nous faut un vieux "LA CHAMBRE" avant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Surtout qu'ils auraient pu se passer du "la" putain...CHAMBRE 1408 ça suffit.

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J'en attendais pas grand chose, ce qui explique peut être la (mini) surprise. Ca ne révolutionne jamais le genre, mais ça se laisse regarder sans peine, malgré les grimaces d'un Cusack souvent insupportable (Samuel Jackson n'apparaît que cinq minutes - peut être les meilleures). Quelques jolis moments de flippe (notamment un dans un conduit d'aération), un peu d'émotion, une toute fin assez émouvante... Sympa. On sursaute, on rit, il y a un chouette travail sur le son, visuellement ça passe très bien, et une fois que le héros est dans la fameuse chambre, le film démarre réellement et ne lache plus jusqu'à la fin.

[Je viens de lire la nouvelle de Stephen King, et c'est assez marrant de constater à quel point les scénaristes hollywoodiens aiment meubler pour rien. Dans la nouvelle, le héros arrive dans l'hôtel et prend la chambre après avoir discuté avec le gérant. Dans le livre, avant cette scène, on en a une où le héros visite un autre hôtel soit-disant hanté et y passe la nuit, une où il lit son courrier, une où il contacte sa maison d'édition, etc. Du remplissage, qu'un Hitchcock aurait bazardé en un plan d'ouverture (cf Fenêtre sur cours).]

3/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Le film se rêve kafkaïen de loin mais fait surtout Haunted Mansion de Disney de près (d'ailleurs y'a le même truc des peintures qui changent). Je trouve ça grotesque d'un bout à l'autre, je ne sais pas ce que donne le nouvelle mais la mise en image de Hafström est dépourvue de toute imagination pour ce qui est de l'enfilade de cauchemars tous plus bidons les uns que les autres. En fait chaque petit effet est sous exploité et se casse systématiquement la gueule dans un humour plus ou moins volontaire.

Et rayon humour involontaire, John Cusack, qui livre une prestation atterrante entre patapouf golio et Annette Bening bourrée, en met une couche olympique. La scène des acouphènes ou celle du frigo tiennent du pur génie razziesque tellement il fait pitié à voir. Et puis



Putain mais on dirait la mort des martiens de Mars Attacks!

Globalement c'est soit chiant (le début) soit ridicule (tout le reste).

0/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Blissfuly + 1.

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Why there is so much trouble in this world?

Come-baby come-baby



Tope-là!

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Doll, it's a heartbreaking affair

rOCK & ROll !

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Why there is so much trouble in this world?

J'y allais mais alors avec zéro attentes, mode rien à foutre, 2e séance de la journée coincée entre deux morceaux et j'en sors plutôt étonné.

Attention, rien d'énorme, ça reste moyen parce que foutraque mais j'aime bien la mise en place, le cynisme du perso de Cusack, en forme, dans sa première visite et surtout le build up de la chambre-titre, j'aime comment Samuel Jackson la vend à Cusack et à nous par la même occasion, j'étais bien chaud pour la voir cette "evil fucking room" (la Jackson Touch), j'avais envie d'y croire...Et une fois dedans, malgré quelques effets de surprise facile et d'effets de style de la mise en scène assez bidon, j'ai été plutôt épaté par les couilles du film (faire un film d'horreur déjà c'est risqué, c'est devenu dur de faire peur aujourd'hui, mais avec une unité de perso, de lieu et surtout de temps, là c'est couillu...les passages en temps réel sont plutôt bien assurés tout comme certains coups de flippe -la nana chauve là- ou de tension -sur le rebord de la fenêtre contre le mur) et c'est dommage qu'il s'étire sur le dernier acte avec un faux twist prévisible mais ils ont réussi à bien finir, très bonne dernière séquence, pas surfaite.

3/6

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Les 20 premières minutes sans intérêt s'avèrent finalement être un teasing efficace pour enfin entrer dans la chambre 1408. On se dit qu'une fois dedans, au moins, on s'ennuiera moins. Et en fait, non, c'est le contraire. Ces premiers instants, en la présence de Samuel Jackson, sont parfaitement crétins mais offrent finalement les meilleurs frissons du film. Parce que l'on s'imagine encore, on espère, on salive. On positive. Quitte à entrer dans un ersatz des Contes de la Crypte, et quitte à être accompagné de cette truffe de Cusack, autant positiver. Mais déception sur déception tout du long, avec des effets pyrotechniques sans tension, ces parties du décor qui se disloquent, ces effets numériques assez laids... on évite certains poncifs au début, mais on y vient finalement. La meilleure séquence reste peut-être Cusack qui s'observe lui-même de l'autre côté de la rue. Une idée déjà traitée ailleurs et en mieux (notamment dans Le Locataire de Polanski). Déception surtout de constater l'incapacité des scénaristes et du réalisateur à faire peur avec la mise en scène. Ici ça se résume à des divagations, des hallucinations, des cauchemars, une utilisation abusive de la musique, des effets sonores, des décors etc. Bref tout SAUF la mise en scène, réduite à de la simple mise en image.

J'en demandais vraiment pas beaucoup pourtant, mais je suis quand même déçu.

1/6

Un début inutile + une succession pas bien riche de "bon alors qu'est-ce qui pourrait bien arriver dans cette chambre hantée" + un trauma pourri = 1/6

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Janet

Remontée de topic improbable...

Vient de voir ça à l'instant. C'est pas le film fantastique qui révolutionnera le genre mais ça reste sympathique ; quelques idées sont bien trouvées (le réveil, le reflet dans le bâtiment, le rebord de l'immeuble...).
Bon par contre, j'ai pas eu le moindre début de stress et encore moins de peur (alors que Jackson assure bien l'introduction de la chambre) et j'ai jamais eu un bout d'empathie pour le perso de Kohn Cusak (alors que bon, il en bave un peu quand même). On va dire que c'est un honnête film pizza-bière qui n'a rien de honteux mais que je ne reverrai certainement jamais.
On évite tout de même le happy end classique.

Il y a 2 fins différentes et j'ai aucune idée de celle qui a été diffusée en France :

Fin 1 (celle que j'avais dans ma version) :
Fin 2 :

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING