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MessagePosté: 31 Juil 2005, 13:35 
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Puisqu'il faut un début à tout : mon premier Melville.

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Bon alors : y'a des tas de trucs bien. Les acteurs à contre-emploi (Bourvil, bordel ! respect !), le côté documentaire, clinique, froid, lent, la minutie de la réalisation, la bonne gestion du suspens...

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Après, je suis plus partagé quant à la bonne tenue du scénario. Je trouve qu'il traîne un peu en longueur, s'égare un brin dans des "greffons" narratifs inutiles à la trame principale (la scène des "habitants du placard" - très forte, mais pas "utile" à proprement parler, et surtout pas utilisée -, les chats de Bourvil, le chef de Bourvil examinant le dossier de ce dernier pour y trouver une faille - cette dernière scène n'étant, d'ailleurs, jamais réexploitée d'une quelconque manière par la suite...).

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C'est dommage, parce que les deux premiers tiers sont vraiment bons : l'évasion en parallèle avec la sortie de prison de Delon (la course-poursuite dans les bois, très sobre, est splendide), la baston dans le club de billard, la rencontre entre Delon et le fugitif, planqué dans son coffre, puis l'enquête de Bourvil.

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Le casse, ensuite, est joliment tourné, tout en finesse, mais, je trouve, s'imbrique bizarrement, mollement, dans l'intrigue. Il est censé justifier le personnage du tireur d'élite mais ne le fait que faiblement (c'est d'ailleurs, à mon sens, le personnage le moins réussi du film, pas assez poussé, trop vite guéri de ses "fantômes" et de ses névroses).

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ah oui, y'a des scènes de danse dans un club assez étonnantes...

Les dernières vingt/trente minutes piétinent de plus en plus, jusqu'à un final globalement décevant, avec un Bourvil soudainement plus du tout crédible et quelques lignes de dialogues aussi pompeuse que ridicules ("Tous les hommes, Mattei"...).

Voilà, partagé je suis, sans pour autant être tout à fait déçu. Disons que les promesses de la première partie se délitent à mesure que le film avance... Ca ferait qqch comme 4-4,5/6...

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MessagePosté: 31 Juil 2005, 14:00 
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Pas son meilleur selon moi...Surtout sont à voir L'armée des ombres et le Samouraï :idea:


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MessagePosté: 31 Juil 2005, 15:28 
Jack Griffin a écrit:
Pas son meilleur selon moi...Surtout sont à voir L'armée des ombres et le Samouraï :idea:

C'est pas non plus mon Melville préféré, mais enfin, Le Cercle Rouge, c'est quand même un film énorme ! :P
Faudrait que je le revoie, ça fait un bail...

En plus des deux que tu viens de citer, j'aime énormément Bob Le Flambeur et Le Doulos.


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MessagePosté: 29 Juin 2009, 09:50 
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Découvert hier, et sensiblement le même avis.

Moi je me suis demandé à quel point un perso comme celui de Bourvil (ou Delon dans le Samourai) avait pu influencer un mec comme Michael Mann. Je suis certain qu'il les a vu tant ça semble être le même ton, la même approche du perso solitaire.

Beaucoup aimé avec le recul, même si c'est un poil trop long sur des détails lourds.

On sait l'influence sur les asiatiques, mais pas sur les autres...

filmo Melville:

(sur le feu)# Un flic (1972)
4.5/6 # Le cercle rouge (1970)
5/6 # L'armée des ombres (1969)
5/6 # Le samouraï (1967)
(sur le feu)# Le deuxième souffle (1966)
# L'aîné des Ferchaux (1963)
4.5/6 # Le doulos (1962)
(sur le feu)# Léon Morin, prêtre (1961)
(sur le feu)# Deux hommes dans Manhattan (1959)
4/6 # Bob le flambeur (1956) (as Melville)
(sur le feu, faut que je trouve un scope par contre)# Quand tu liras cette lettre (1953)
(sur le feu)# Les enfants terribles (1950)
4/6 # Le silence de la Mer (1949)
# Vingt-quatre heures de la vie d'un clown (1945)


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MessagePosté: 31 Mar 2011, 01:20 
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Comme Zad à l'ouverture de ce fil, c'est mon premier Melville !

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Après cinq ans à la prison de Marseille, Corey est sur le point d'être libéré. Mais la veille de son départ, le gardien-chef de la prison lui propose une « affaire »... Au même moment, à l'autre bout de la ville, un malfrat escorté vers Paris par le train de nuit s'évade.


Je sais pas à quel point je suis resté en dehors du film la première demi-heure, tant j'étais occupé à me dire que, putain, il est donc possible de faire de bons films populaires en France. La fatalité millénaire enfin atomisée, quoi... Je connaissais certes déjà le statut de Melville, mais quelque part parce que je suis un jeune homme plein d'idées reçues, ben je m'imaginais que ce serait du polar franchouillard en mode moine copiste de ciné US, avec jeu d'acteur café du commerce - mêlasse qui, malgré ces boulets, délivrerait régulièrement de bonnes idées de ciné. Et donc non : c'est un vrai putain d'excellent film entier et complet, vraiment populaire, vraiment mis en scène, sans une once de poil de couille de naturalisme à la con ou de réflexes nationaux horripilants.

Et je remercie donc déjà Melville pour ça, car la prochaine fois que je verrai un crétin feignasse à la TV dire que le ciné populaire français peut pas égaler le ciné populaire US par manque d'argent, je pourrai lui rire au nez encore plus que d'habitude, vu que j'aurai à présent une preuve sous le bras...

Le style de Melville, que je découvre tout juste (j'en ai donc une idée peut-être un peu faussée), m'évoque énormément de choses, on dirait un grand carrefour. Cette forme rappelle moins le polar US, bizarrement, que le style de Bresson : suite d'actions sans psychologie, construction de l'espace et du temps d'une densité imposante, approche sèche et jeu d'acteur un peu blanc. Ca me fait aussi penser à Mann bien sûr, mais ça je savais (tiens anecdote zarbi imdb du jour : l'un des films préférés de Kaurismäki). Mais au final, ce qui m'a frappé, c'est surtout la ressemblance avec les films d'Oshii : immobilité et silences quasi ritualisés, personnages qui se figent en poses, grande épure, classe de persos intelligents usés par la vie, plans qu'on ne termine pas avant d'en avoir tiré tout le potentiel. Tu vas me dire, on s'en fout... C'est que je trouve en fait que ce film a les mêmes petits défauts qu'Oshii : une certaine tendance à faire le beau (les petits dialogues philosophiques vraiment pas nécessaires, y compris le texte d'intro, des plans concepts un peu fiers genre le billard...). Une certaine confiance parfois un peu trop forte dans cette fameuse implacabilité de la mise en scène. Voilà. C'est tout question défauts vraiment récurrents, ca fait pas grand chose.

Le casting en béton armé (mention spéciale à Bourvil, d'un charisme absolument inespéré) ne souffre que d'un très relatif maillon faible, c'est à dire Delon, qui accuse parfois le coup face à ses camarades (le côté je fronce les sourcils tout le temps, même en mangeant...). Il ne gêne pas non plus le film, ayant l'intelligence de jouer l'impassibilité pour éviter les dérapages, et il a le mérite de savoir rendre crédible son amitié un peu froide avec Vogel, attachement qui constitue la seule vague lumière du film. Parce que finalement, Le cercle rouge évite bien plus qu'il n'y paraît les canons de l'imagerie du film noir. Pas de femmes fatales, pas de promesses illusoires de futur radieux, pas de mélancolie d'emblée donnée entre deux airs de jazz... La tristesse du film vient à rebours, d'une façon qu'on attend pas, via l'effroi entretenu et grandissant du vide, d'une mécanicité au bord d'avoir tout phagocyté : "les habitants du placard", là où se logent les peurs enfantines primales, d'abandon et de noir (la chambre de Montand est d'ailleurs un décor absolument terrifiant). L'angoisse du gouffre...

Je trouve dommage du coup que le seul moment où la rigueur de Melville fasse défaut soit la fin, dans un décor et un contexte pourtant parfait
ce grand parc où ressurgit l'imagerie de la meute, où la nuit résonne d'un vent qui dessine un espace lugubre, mort, vide...

Peut-être le vrai souci du film est plus général : il y a effectivement un effet de découpe pas très heureux au centre, qui stoppe la broderie d'évènements entremêlés liés à la fuite pour faire une pause et redistribuer les cartes. Du coup, parce qu'isolée des enjeux plus larges, la brillante scène du casse de la bijouterie perd de sa portée, se résumant au "grand tour de force de mise en scène" (ce qu'elle est, mais faudrait quand même viser plus loin). Le film a sans doute raté quelque chose dans cette structure, car on a l'impression qu'il doit repartir de zéro, qu'il a perdu le bénéfice de la puissance et de la personnalité de sa première partie (charisme général qui s'installe très vite, dès le plan lunaire du train filant dans la nuit).


Putain j'en ai marre de voir des bons films...


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MessagePosté: 31 Mar 2011, 08:15 
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Citation:
Je connaissais certes déjà le statut de Melville, mais quelque part parce que je suis un jeune homme plein d'idées reçues, ben je m'imaginais que ce serait du polar franchouillard en mode moine copiste de ciné US, avec jeu d'acteur café du commerce - mêlasse qui, malgré ces boulets, délivrerait régulièrement de bonnes idées de ciné.


Oh bah non, ce sont les Américains justement qui ont beaucoup vu Melville; Michael Mann et Tarantino en tête.


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MessagePosté: 31 Mar 2011, 09:20 
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6/6 pour moi, même si je lui préfère encore le fabuleux L'armée des ombres

Le seul qui m'a déçu parmi ceux que j'ai découvert est Le Samouraï, que j'avais trouvé trop froid, trop épuré. J'ai envie de le revoir cela dit, je pense que je peux changer d'avis ...


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MessagePosté: 31 Mar 2011, 09:52 
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Baptiste a écrit:
Oh bah non, ce sont les Américains justement qui ont beaucoup vu Melville; Michael Mann et Tarantino en tête.

Je pensais en fait à un truc référentiel au film noir US, façon Ne tirez pas sur le pianiste (que j'aime pas mal, après...)

C'est vrai qu'à rebours, l'influence sur les américains est assez impressionnante. Je me demande même si les Coen sont pas concernés... Ca fait un peu gros chaînon manquant entre la modernité un peu hard (Bresson, justement, tiens) et un certain style de gros film US.


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MessagePosté: 31 Mar 2011, 11:35 
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Si tu as accroché à sa mise en scène, si les répliques ou le premier degré ne t'ont pas fait ricaner, alors tu vas adorer le reste. Moi je suis un amoureux de Melville, j'ai tout vu, sans me forcer, avec une vraie gourmandise dont j'étais le premier surpris.

Un p'tit texte pour toi :

http://archive.filmdeculte.com/portrait/portrait.php?id=81

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MessagePosté: 31 Mar 2011, 13:58 
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Z a écrit:
http://archive.filmdeculte.com/portrait/portrait.php?id=81

Hey, merci ! C'est marrant de voir qu'il kiffe La splendeur des Amberson, c'est inattendu mais finalement assez visible (et je vénère ce film donc c'est tout bénef).

Le côté premier degré me dérange absolument pas, au contraire c'est ce qui participe à la puissance du film. Après ça amène son lot de mini-problèmes (la petite pose façon Oshii dont je parlais), mais c'est du détail.


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MessagePosté: 16 Juin 2012, 13:05 
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"fin alternative" avec blague de Bourvil :)

http://www.forgottensilver.net/2012/06/ ... ternative/


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MessagePosté: 09 Aoû 2012, 00:13 
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L'impertinent pertinent
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Superbe Blu Ray, vraiment impeccable.

Le film, je l'ai découvert vers mes 8-10 ans, et il m'a toujours procuré une sorte de fierté/espoir/confiance de savoir que le cinéma français pourrait/pouvait/avait pu être à la hauteur du cinéma américain, tout en gardant une singularité, et sans jamais tomber dans la copie. Melville, c'est juste le cinéaste qui te prouve que C'EST POSSIBLE.

Alors bien sûr, depuis mes 10 ans, j'ai eu l'occasion d'étendre le champ de mes connaissances, en remontant par exemple aux références de Melville (Quand la ville dort de Huston), ou surtout de tomber amoureux du Heat de Michael Mann, qui empreinte énormément à ce film : solitude des personnages, chassé-croisé entre flic et gangsters professionnels, structure du récit, ambiance générale, rareté du dialogue, braqueurs au travail... il n'y a que les femmes/épouses qui ne sont pas DU TOUT traitées ici, en comparaison du Mann. Mais sinon vraiment, c'est un calque.

Celui-ci n'a jamais été mon préféré (Le Samouraï et bien sûr L'armée des ombres sont au-dessus), mais il est vraiment formidable.
Formidable, putain.

La mise en scène............. le découpage.......... l'épure du récit.............. ça fait du bien de se décrasser de temps en temps.

5/6 (parce qu'il y a pas mal de défauts quand même, faut pas pousser)

N'empêche, de toute ma vie, je ne suis jamais passé place Vendôme sans penser à ce film.

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MessagePosté: 09 Aoû 2012, 07:09 
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Mr Chow a écrit:
"fin alternative" avec blague de Bourvil :)

http://www.forgottensilver.net/2012/06/ ... ternative/


Ah oui, je l'avais vu à la télé il y a quelques années, j'adore l'adjoint qui conserve son sérieux.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso


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MessagePosté: 09 Aoû 2012, 08:34 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 35800
Localisation: Paris
Bon ben faut que je le mate.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 09 Aoû 2012, 11:50 
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Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 27864
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Revu aussi en Blu-Ray il y a quelques semaines et c'est toujours une énorme redécouverte.
Ce que j'aime le plus chez Melville c'est sa capacité à faire un film ultra minimaliste, sans fulgurances, sans précipitations, qui sait prendre son temps, le tout avec un rythme incroyable. J'ai l'impression d'un film très court. Il n'y a qu'à voir la rapidité avec laquelle la préparation du casse se met en place.
Et puis je trouve incroyable cette totale absence de digression. On ne dérive pas d'un iota du sujet principal et de ses personnages.
Enfin voilà, je préfère aussi La Samourai ou même Le Deuxième Souffle mais ça n'en reste pas moins un très grand film.

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CroqAnimement votre


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