Forum de FilmDeCulte

Danny, jeune homme de 17 ans, est le fils d'anciens militants contre la guerre du Vietnam. Ses parents Annie et Arthur Pope organiserent un attentat a la bombe contre une fabrique de napalm. Un gardien mourut lors de l'explosion. Depuis, les Pope sont en fuite. Danny vit assez mal cette situation de mensonge et de dissimulation. Mais tout va basculer lors de sa rencontre avec Lorne Philips, la fille de son professeur de musique.

Souvent le culte voué aux acteurs jeunes me semble usurpé (genre James Dean qui jouait comme un gland) mais il prend tout son sens grâce à ce drame familial du très sage Sidney Lumet qui grâce au talent incandescent de River Phoenix devient une grande tragédie familiale sur la naissance de l'amour et l'affirmation de soi. Porté par une intensité dramaturgique résidant dans des petits riens émouvants (un regard, une paire de baskets, une audition de piano à la Tokyo Sonata), une petite merveille humble et terrassante.
5/6

Il faut que je le revoie...

L'un des meilleurs Lumet, avec un génial River Phoenix.

Le film passe à Montpellier pour le wannabe autiste. Par contre, la copie neuve n'arrivera au grand action que ce week end si tu veux éviter les cassures.

J'adore. Un de mes Lumet préférés.
C'est un de ces films qui m'émerveillent avec presque "rien", ces films presque magiques où tout semble prendre sa place naturellement, pour raconter une histoire le plus simplement du monde et avec une telle authenticité, que je ne tombe irrémédiablement sous le charme.
Lumet m'en met à nouveau plein la vue, tout en restant fidèle à son précepte de mise en scène "invisible". Et puis les acteurs sont juste parfaits, avec bien sûr Phoenix en tête, mais aussi Christine Lahti et Judd Hirsch, impeccables tous les deux... et, surtout, SURTOUT, l'incroyable Martha Plimpton qui bouffe littéralement l'écran à chaque apparition et me rend complètement dingue.
Vraiment un très, très beau film, fin et bouleversant, qui culmine lors d'une inoubliable séquence de pur bonheur, à la fois pour les personnages et le spectateur, au cours d'une fête d'anniversaire intimiste mais parfaite :

Vous faites envie là!! Never heard before.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il faut, Arnotte...
Beau message de Mister Zob qui me donne terriblement envie de le revoir. J'y vais ce week-end.
C'était aussi un des films préférés d'Akira Kurosawa.

Message aux parisiens : le Grand Action accepte le pass UGC !

Putain, ce que j'ai pu me faire chier devant ce film pantouflard!
Vu y a même pas un mois et déjà presque plus de souvenirs (ou des mauvais).

Mais c'est quoi ce travail encore...moi je serai Lumet j'aurai la haine.

L'affiche originale est pas folle mais quand même, comparée à l'affiche française :

_________________

RDV today à 16h30 au GRAND ACTION pour aller voir ce masterpiece.
(carte UGC acceptée)

Venez nombreux.

J'attendais beaucoup de ce film. C'est bien, direction d'acteur impeccable mais ça vieillit assez moyennement en fait... Certaines scènes sont vraiment élégantes, surtout les ballades de Danny seul ou avec sa petite amie (très belle relation adolescente dans ce film)... mais d'autres passages très standards sont à la limite du téléfilm de l'après-midi (voir toute la séquence avec Steven Hill ou l'audition à New-York). L'ensemble vaut essentiellement pour la prestation de Phoenix, sinon la fin est moyennement amenée, . Un Mulligan aurait peut-être fait quelque chose de plus trouble et sensible tout en gardant la même délicatesse.

Lumet est décidément un cinéaste intéressant et assez inclassable. A la fois par les sujets abordés, la manière de les raconter et même sa façon de filmer. J'ai du mal à voir une identité visuelle entre 12 hommes en colère, le verdict, la colline des hommes perdues,etc.
Et je découvre encore une facette de ce monsieur avec ce film très réussi et encore totalement différent du reste de sa film vu jusqu'ici.
Plus que la réalisation ( certains passages font un peu telefilm), c'est surtout la direction d'acteurs ( tous impeccables et pas uniquement Phoenix) et la description toute en delicatesse de cette famille en fuite qui impressionnent.
Je ne trouve jamais que le film essaie de forcer l'émotion ou de sur enchérir. Tout est plutôt dans le non dit, le ressenti, les regards, la gestuelle.
Il y a juste le retournement du père au final que je trouve mal amené.
Encore une preuve que Lumet est un grand. C'est assez dingue la qualité de sa filmographie!

Je me souviens d'une scène au restaurant entre le père et sa fille (qui joue le rôle de la mère, je me comprends), ça m'avait fait bien pleurer.

Découvert l'année dernière, très beau drame familial en effet et rappel à quel point River Phoenix était un jeune acteur prometteur.

_________________
CroqAnimement votre

Dans le genre, le méconnu Dogfight, dernière soirée en ville d'un jeune soldat qui doit partir pour le Viêtnam montre quel acteur sensible il était.

Acteur insupportable qui en faisait des caisses, aussi bien chez Lumet que van Sant.