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Film de "hipsters" réalisé par un "hipster" pour des "hipsters".

L'intro est vraiment superbe pourtant. La mise en place est hyper efficace, on embarque à fond. Il y a beaucoup d'inventivité dans la manière présenter le quotidien du petit Max (les tunnels dans les bancs de neige, la banlieue, la relation avec la soeur). Mais dès que le gamin se retrouve dans le monde des Maximonstres et qu'il s'y proclame roi, il ne se passe plus rien. L'inventivité disparaît. Jonze passe une heure a essayer de développer une camaraderie entre les personnages. On les voit s'amuser ensemble, se bagarrer, construire un château, se la couler douce comme une bande de hippies. Et, tout ça sur un fond sonore de musique "indie" (Karen O. la chanteuse des Yeah Yeah Yeah, et ex-copine de Jonze, compose la musique). On se croirait en train de feuilleuter la dernière revue "hip" du nightlife. Je vois pas ce que ça vient foutre dans l'univers d'un gamin. À cet âge, on a bien d'autres préoccupations que la musique "indie" et la mode hipster. Ça fonctionne pas, et c'est chiant. Et ça va mal vieillir. Un trip hippie qui va ressembler à un Easy Rider pour ado dans 10 ans.

Dommage. Car le film n'est pas dépourvu d'intérêt. Visuellement, c'est splendide. Les scènes tournés en nuit américaine sont hypers réussies (les étoiles ayant été rajouté en post-prod). Ça donne un côté Le Petit Prince en bricolage. C'est le scénario qui manque d'intérêt. Il y a bien cette scène tendue entre Max et l'un des monstres. Mais elle vient trop tard, et c'est déjà la fin 15 minutes plus tard. Et le sommeil avait pris beaucoup de terrain déjà.

À revoir peut-être.

Pour le moment, 2,5/6

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"marre du retour infini de ce topic"

Ah ben juste quand j'allais créer le fil...


Après une altercation avec sa mère, le petit Max, habitué aux accès de colère, s'enfuit de la maison. Il va alors trouver un bateau et aborder sur une île peuplée de créatures étranges et gigantesques.

De quelques lignes cultes, Spike Jonze a réussi à faire un film aussi intelligent que beau, qu'il ne serait pas étonnant de retrouver en lice pour quelques Oscars en mars prochain (j'imagine scénario, photo, acteur, peut-être réal, musique et effets aussi, et pourquoi pas film puisqu'il y en aura 10). Développant l'histoire de Max autour de sa rencontre avec les "maximonstres", Jonze livre un film pas vraiment familial mais qui offre pourtant une compréhension de l'enfance hors du commun, dans la même ligne que Coraline, sorti plus tôt cette année. Comme dans l'adaptation du petit chef-d'œuvre de Neil Gaiman, l'histoire ici fait la part belle à l'imaginaire des enfants, et à quel point celui-ci se nourrit et retranscrit leur vie quotidienne et leurs émotions. Que ce soit à travers leurs dessins ou les histoires qu'ils (se) racontent, les enfants vivent dans un univers qui leur est propre et qui leur sert à appréhender le monde – et c'est bien cette magie qu'il faut préserver. Si les enfants qui ont au moins l'âge de Max pourront trouver une certaine résonnance dans le film, ce sont surtout les adultes qui en tireront le plus de bénéfices... et quelques larmes.
5/6

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Janet

Oui parce que là j'ai l'impression que t'es complètement passé à côté !!

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Janet

C'est surtout que je ne reconnais pas l'enfant que j'ai été dans ce film, en tout cas sur le plan imaginaire. Je me reconnais dans le Max du début, proche de la réalité que je vivais ( avec ces batailles de boules de neige et sa rebellion). Mais quand il se met à fuir dans son imaginaire, j'ai l'impression que Jonze est à côté de la plaque. Dans ma tête, c'était beaucoup plus exubérant et passionnant que ça d'être un enfant. Dans le film, ça ressemble à une vie d'hippie ultra zen avec des monstres. Et il ne se passe pas grand chose. Je n'aurais pas été surpris de voir un des monstres se fumer un joint dans le film. Et pour moi, c'est une époque qui arrive beaucoup plus tard dans ma vie.

Coraline transcrit à la perfection l'univers d'un enfant. Mais, pour ce qui est de Where the Wild Things, on dirait que ça décrit plutôt ma vingtaine, un univers zen, une vie de hippie, de la musique indie, la période de désabusement. Jonze ne s'adresse pas aux bonnes personnes.

Et oui, je vais le revoir. Quelque chose m'échappe. Mais je ne suis pas sûr d'y trouver quelque chose qui me ressemble. Je sens que ce film est tellement loin de moi, malgré ses indéniables qualités.

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"marre du retour infini de ce topic"

alors qu'avec la musique des teletubies, bob l'éponge ou hannah montana ça aurait tellement mieux...

Ben oui c'est pas un film pour enfants tout simplement...

Sinon on retrouve dans l'imaginaire du gamin plein d'éléments de sa vie réelle et ce qui interessant c'est de voir comment tout ça se mele à son imaginaire... comme n'importe qui qui ferait un rêve en fait.

Je ne m'y reconnais pas non plus personnellement mais j'y reconnais une totale compréhension de l'enfant et de son imaginaire telle que je la connais (j'ai un passé de psy et entre autre d'analyses de dessins d'enfants), qui intègre dans ses histoires les éléments de sa vie réelle (tout le monde qui saute sur lui ou, dans son histoire de vampires, la perte des dents de lait), sa famille, lui-même (il finit par dire texto à Carol ce que sa mère lui a dit "you're out of control"), ses problèmes (cf Bob et Terry qui représentent le petit ami de sa mère), bref le film s'adresse en effet plus aux adultes mais je ne suis même pas sûre qu'un enfant de 8-10 ans ne comprendrait pas et n'aimerait pas (si quelqu'un en a un sous la main pour l'emmener voir le film...).
En tout cas le seul défaut que j'avais c'était que je trouvais tout ça un peu trop évident, comme quoi c'est pas le cas !

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Janet

Oui, c'est une super bonne idée d'intégrer dans le rêve les éléments de sa vie réelle qu'il ne veut pas affronter. Ça m'a apparu très évident comme choix, et un brin cliché d'ailleurs. Mais je crois que dans l'ensemble, le film arrive à surmonter ce cliché, à aller au-delà.

Mon problème est que le film n'est jamais passionnant. La faute à un scénario un peu mou, trop relaché. Oui d'accord, l'univers est splendide visuellement, mais jamais je me suis senti impliqué dans ce film. Jonze ne se laisse pas aller. Il est figé par sa prétention. C'est froid et presque sans émotion (à part à la toute fin, où je me suis surpris à laisser couler une larme... mais il était trop tard pour embarquer).

Je crois que le film comprend bien l'univers d'un enfant... mais il le sent très mal.



Pas obligé d'aller dans l'autre extrême non plus. L'univers d'un gamin ne se résume pas à du gnan gnan. Je me souviens que lorsque j'étais gamin, quand je fuyais dans la forêt, c'était dans un refus total de la réalité. Tout se qui s'y rattachait (les références et tout) disparaissait. Y compris la musique pop. Et je ne comprend pas pourquoi dans le film, le personnage traîne avec lui dans son imaginaire, de la musique "indie". Ça gâche l'effet d'isolement du gamin en fuite. La musique classique aurait pu être approprié. Mais encore mieux, il y aurait dû y avoir une recherche sonore. Trouver des sonorités nouvelles, loin de la réalité.

Mais bon... c'est personnel hein.

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"marre du retour infini de ce topic"

Bof la musique je ne l'ai vraiment pas prise comme partie intégrante de son univers de mon côté, j'y ai à peine prêté attention d'ailleurs...

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Janet

Cela dit en passant, la musique est géniale malgré tout. Je vais probablement acheter la BO. Dommage qu'elle ne fonctionne pas dans le film.

Et j'ai peur que ça n'aide pas le film à bien vieillir... un peu comme Labyrinthe, ou bien NeverEnding Story et le morceau pop qui ouvre le film.

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"marre du retour infini de ce topic"

oui mais là, j'adore Labyrinthe (pas vu depuis longtemps cela dit)

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Janet

Moi qui écoute la BO en boucle depuis deux mois, je suis bien navré de rejoindre l'avis du sieur David. L'intro est splendide, le gosse joue très bien, la musique arrache mais mais mais... Jonze ne fait pas grand chose de son pays imaginaire de maxipeluches, erre dans un état d'hébétude enfantine qui confine parfois à la niaiserie, gommant du même coup tout aspérité étrange et bâcle un final forcément décevant.
3/6

Tu veux dire qu'il en fait un film de Spike Jonze ? Ah merde.

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Netflix les gars, Netflix.

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