Forum de FilmDeCulte

En revanche, question bien con de monteur/père de 2 enfants : si ce film là n'est interdit QUE au moins de 12 ans, qu'est-ce qui vaut désormais une interdiction au moins de 16 ? Du porno hard crade? Je ne comprends pas.

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Netflix les gars, Netflix.

C’est gentil, y a pas grand chose de traumatisant. Comme tu le dis, c’est oublié dans l’heure.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Franchement je trouve qu'ya des scènes absolument dégueulasses. Tous les gamins ne sont pas élevés aux films d'horreur comme le tien !

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Netflix les gars, Netflix.

Un truc que j'ai pas trop pigé par contre (ou j'ai cligné des yeux à un moment) : Ils sortent d'où les facehuggers ?
Ils ont été bricolés à partir du corps de l'alien ?

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Jusqu'au bout, j'ai cru que c'était un complot, tellement le point de départ est ridicule. Après j'ai pris un certain plaisir à le voir, c'est bien mis en scène, l'héroïne et l'androide sont cool, l'ancrage ouvrier pourquoi pas (même si j'aurais préféré des persos plus vieux)

Ben c’est un film d’horreur. Certains adultes aussi ne tiennent pas devant. Mais il n’y a rien de traumatisant, au pire il a un peu peur le soir.

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Que lire cet été ?
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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Vous avez tout dit, mise en place encourageante qui fait bien sentir le joug du groupe Weyland Yutani. Mais un groupe de mecs bourrus et marqués aurait fonctionné mille fois plus que la bande habituelle de beaux-gosses plus ou moins métissés. Dans n'importe quel reportage même récent tourné n'importe où sur une palteforme pétrolière, dans une carrière ou sur ne serais-ce qu'un chantier ordinaire, on y verra en effet plus de Stanton et Kotto que ce genre de jeunes-là. Comme quoi la "représenation" reste avant tout un fantasme corporatiste, un signal envoyé plutôt que le miroir prétendu.

Par contre dès que ça dégénère, le film devient plus programmatique, voire même carrément assommant dans son avalanche de péripéties toujours sur le même mode. Ca m'a rappelé le dernier Evil Dead en date, qui finit par fatiguer (même si ici c'est mieux). Certains éléments de lore surnagent dans ce best-of finalement bien paresseux, et contribuent à "pulpiser" le délire ringard de Prometheus et sa suite qui se croyaient malins à recycler les histoires d'anciens astronautes, déjà kitsch dès leur émergence aux années 70.

L'androïde, impeccable. Belle métaphore de la cooptation par les grands groupes de populations en marge (noir + neuroatypique) pour les retourner contre leurs alliés de classe. Enfin j'imagine.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Le point de départ est effectivement complètement con : des gamins qui sont les seuls à détecter une énorme station spatiale hautement stratégique qu'ils rejoignent plus rapidement qu'un Nanterre-Créteil aux heures de pointe... Quant au contexte politique, il y est effectivement, mais y'a pas beaucoup plus à en dire que les deux phrases de FF, c'est pas Germinal non plus.
Pourtant ça fonctionne assez bien, en partie pour moi parce qu'on reste dans un truc assez organique et poisseux, on sent qu'il y a pas mal de maquettes et de marionnettes et pas trop trop de fonds verts (hormis le demi-robot qui m'a semblé presque aussi fake que les pires réincarnations des récents Star Wars).
(j'ai eu un micro-espoir quand l'héroïne se penche tendrement sur le droïde... mais c'est juste pour un petit head bump. Alors qu'une grosse galoche aurait tout de suite emmené le film sur un autre niveau)

Je m'attendais à nettement mieux au vu de certains échos mais il faut croire que les exigences en matière d'horreur et d'Alien ont bien baissé. C'est vraiment pas fou, à quelques moments de vraie tension et deux ou trois bonnes idées près (l'androïde, l'acide en apesanteur, la manière de filmer certains décors qui rappelle le premier film; la fin est vraiment une mauvaise idée par contre, et exécutée de manière banale, on est plus du tout dans du Alien là).

Et puis v'la les incohérences et erreurs de tempo, sur un film quasi en temps réel c'est tout de même ballot. J'ai été particulièrement choqué du moment où ils en ont fini avec la horde d'aliens en bas de l'ascenseur, le compte à rebours retentit "9, 8, 7...", et le plan d'après c'est eux qui ont déjà réussi à remonter toute la cage d'ascenseur à l'échelle pour rentrer dans le vaisseau qui les attend. Euh...

Mauvaise gestion des compte à rebours, oui (le pire c'est qu'il y en a deux sur la fin).

Niveau tension suscitée par les créatures et leurs attributs, le portage JV avec Isolation a définitivement dépassé le format film, plaçant la barre beaucoup trop haut. Les scénaristes et réalisateurs n'ont plus d'autre choix que de miser sur autre chose, et c'est peut-être en partie ce qui explique le côté compilation de celui-là, ainsi que la lorification de l'univers et le retour du côté analogique en mode minitel de l'espace pour le matos dans les vaisseaux/stations.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Oui pour moi la saga n'a plus rien à donner au cinéma. Effectivement ce que j'ai apprécié dans celui-là, les décors, le matos, c'est encore du réchauffé.

Plus rien de vraiment neuf à apporter (sauf voir les aliens debarquer sur terre mais Walter Hill avait promis que ça n’arriverait jamais - je me demande bien pourquoi), mais à défaut on pourrait avoir un truc à peu près cohérent avec des personnages intéressants. Ce n’est même pas le cas ici.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Techniquement, c'est déjà le cas dans les AvP.

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Et visiblement au programme d'Alien: Earth, la série tv prévue pour l'année prochaine (chez FX/Hulu).

https://www.youtube.com/watch?v=sgTBZmqrAIA&t=1s