Forum de FilmDeCulte

IVème siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande Bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les Chrétiens, de plus en plus puissants...

On aurait presqu'envie de remercier Amenabar pour donner autre chose à voir de l'Antiquité que le trip jeux du cirque et boîte à partouze, malheureusement son peplum philosophique sur fond de guerre des religions un peu en-dehors du temps résiste mal à la scie sauteuse post-Cannes (moins trente minutes depuis la croisette), à des acteurs pas toujours très bons (catastrophe du casting masculin, avec en point d'orgue Lonsdale qui semble se demander ce qu'il fout là alors qu'il pourrait être en train de mater des paons au jardin du Luxembourg), d'un indigeste abus de procédés de mise en scène (les plans Yann Arthus-Bertrand alors qu'on avait tout bien compris avec le plan des fourmis, les plans sciences & vie astronomie), un parterre théorique assez fade qui n'aide pas à relancer une tragédie fratricide qui peine à décoller.
2/6

C'est vrai que c'est assez chiant.

Il y a une ambition extrêmement forte dans le sujet et dans le projet puisqu'on a là un peplum mega cher sans aucune scène de baston, sans action d'ampleur etc. Ce qui attrait au repli de l'homme à cause de la religion est plutôt réussi mais toutes les scènes de Weisz qui fait des maths sont à la limite du ridicule.

Ca a au moins le mérite d'être le premier film (à ma connaissance) à montrer l'entrée du monde dans le moyen âge. C'est pas bien lourd.

*Fantasme de branleur intello philosophe du dimanche*

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

C'est bon, ça! Rachel Weisz du côté des chiants, c'est vendeur!

Vaut mieux être chiant avec Rachel Weisz que fun sans baiser.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

6/6

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bon noony, ça suffit, t'as plus le droit : "qui a trait à".

(et évidemment en l'écrivant j'ai un vieux doute mais non)

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J'ai pas fait d'études littéraires moi, môssieur!

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Mmmmf.

Y a une très belle ambition, dans le sujet, le propos, le decorum, les thèmes, etc.
Et formellement, y a quelques belles choses, pas trop mal tentées, c'est pas dégueu à regarder.

Mais c'est pas tout à fait ça.
Le film est franchement inabouti. Thématiquement, le scénario brasse tous ses thèmes mais n'en fait que peu de choses qui dépassent l'enfoncement de portes ouvertes, et tant dans le fond que dans la forme, ça manque vraiment de souffle. Je n'ai cessé de penser à Kingdom of Heaven (Director's Cut) tout le long et Amenabar n'est clairement pas Scott.

Tout est louable ici, et peut-être qu'avant les coupes post-Cannes (qui se ressentent VIOLENT parfois tant les scènes paraissent abruptement tronquées) c'était plus approfondi, mais en l'état, bien qu'intéressant, le film n'est que rarement passionnant et finalement peu convaincant.

3/6 très gentil, notamment pour les acteurs (sauf Lonsdale qui pue ici)

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La Critique Bob!!!

Oh non vous allez pas me faire ça...

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ah si si si...

Quand j'aurai le temps alors...

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Rachel Weisz, la meuf qui aime jouer dans les films qui se passent en Egypte et où une bibliothèque se fait défoncer...

Bon ben moi j'ai quand même vachement aimé.

Le film est clairement loin d'être sans défauts: le perso de Weisz ne décolle jamais vraiment, le rythme est un peu bizarre, la mise en scène souvent pas mal démonstrative.

Mais l'univers du film, si rare à l'écran, les idées évoquées, ce mix religion et science, si ambitieux... je trouve que ça inspire le respect. Et le fait que les acteurs soient pas connus c'est un régal...

En plus y a des idées de filmage que je trouve cash et bien sympa, comme le côté fourmilière des plans en plongée, et puis ce plan baroquissime dans la bibliothèque saccagée (malgré le numérisme des manuscrits qui volent).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste