Forum de FilmDeCulte

Terminé Les Chroniques du chevalier errant, de George R.R. Martin, qui raconte en 3 nouvelles la jeunesse du futur roi Aegon V mais surtout de son maître, le chevalier Duncan le Grand, environ 100 ans avant les évènements narrés dans Le Trône de fer.

C'est toujours un plaisir de se plonger dans l'univers, avec ce meme talent de narration qu'a l'auteur.

Quelqu'un connaît les autres bouquins de Martin, y compris hors univers GoT ?

Armageddon Rag, c'est très bien, et j'ai beaucoup aimé aussi Chanson pour Lya. J'ai aussi Dying of the Light sur mes étagères, que j'ai pas encore lu.
Dans l'ensemble, c'est toujours solide.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La vache, Armageddon Rag est un des pires souvenirs que j'ai d'avoir tenu un livre entre les mains. Les passages où Martin décrit les concerts ou morceaux de heavy metal, instrument par instrument, sont d'une lourdeur et d'une maladroitesse... On sent qu'il s'entraînait pour les descriptions interminables et systématiques de bannières et de tenues dans ASOIF. En tout cas j'ai lâché au bout d'une cinquantaine de pages. Pour son magnum opus qu'il ne finira jamais, j'avais tenu deux tomes avant d'en avoir ma claque.

Odieux travail.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Odieux personnage !

Ahem.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oh, c'est bon.

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Moi j'avais vu mais de la même manière que je reprends pas les gens sur le fascisme j'ai laissé couler

Vous pensez vraiment qu'il va finir sa série de romans, GRRos Martin ?

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Le 6eme volume, ça devrait finir par arriver... Le dernier, il faut se préparer à faire son deuil, c'est dans les options.

Je le vois mal finir : entre la série qui lui a tiré le tapis sous les pieds (et dont la fin a moyennement convaincu), son éparpillement et narratif et sur d'autres projets, le nihilisme forcené de sa vision nourri en grande partie par un ressentiment très adolescent vis à vis de Tolkien... Ne pas finir, c'est devenu sa posture, sa marque de fabrique, la condition même de son existence post-Game of Thrones.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Dire que la dernière saison de GOT était il y a trois ans déjà et à l'époque, y'avait des naïfs pour croire que GRRM gardait les DEUX derniers tomes sous le coude sur demande de HBO et qu'il les sortirait au lendemain du final. Et j'avais tellement envie d'y croire au moins pour Winds of Winters mais maintenant j'ai même de vrais doute dessus et le septième, j'ai déjà fait mon deuil.

Enfin, les aventure de Duncan sont un bon palliatif, récits de chevaleries plus traditionnels et pétris de bons sentiments,un peu le Bilbo de LOTR, mais toujours avec cette redoutable ambivalence des personnages qui fait son secret et cette description. C'est surtout la description minutieuse de l'univers et des relations dans une société féodale que j'adore chez GRRM et je suis bien servi.
Enfin, dans la première histoire notamment il faut faire preuve d'un peu de bonne volonté pour survivre à cette avalanche de nouveaux persos.

J'ai pas encore tenté d'autres GRRM, parce que je me fournis à la librairie anglophone à côté de chez moi et ils ont pas les autres

J'avoue que je m'aide pas mal du wiki GoT, sinon c'est chaud.
En tout cas ça fait plaisir de voir quelqu'un dans le même délire (pas comme cet odieux Müller).

La Fin de Chéri de Colette.

Aragon disait que le portrait de rescapé de 14-18 cynique et éteint d'Aurélien, grand bourgeois étranger à lui-même, accessible au fascisme par la part la plus intègre et la plus blessée de sa personnalité, lui doit beaucoup, et ne connaissant pas Colette j'étais dubitatif.
Mais c'est vachement bien en fait. Superbement écrit et âpre, très dense dans la description des psycholgies, lucide politiquement et socialement (mieux que Simenon). On pense aussi au Drieu de la Comédie de Charleroi

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Prenez ça dans vos gueules, Castorp et Jerónimo. Branleurs de mes couilles.

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Je t'emmerde, j'ai acheté La pérégrination vers l'ouest et je lis les Contes d'Andersen.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."