Forum de FilmDeCulte

Bah, c'est vraiment pas terrible, hein. Un non-évènement pour une enquête laborieuse, pour un résultat assez indigeste et faussement subversif. Certaines scènes frôlent même le grotesque. Apparemment, Ron Howard (ou Dan Brown avant lui) semble croire qu'il suffit de lâcher les plus énormes révélations pour scotcher le lecteur/spectateur, ce qui n'amène à rien, sinon à quelques ricanements et/ou baîllements. Et à part Ian McKellen qui semble être le seul à ne pas prendre tout cela très au sérieux, tout le casting est nul.

1/6

Le film de l'"été us" que j'ai le moins envie de voir. Je passe !

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VENI, VIDI, VINCI

Lorsque Columbia annonce l’adaptation cinématographique du best-seller de Dan Brown, avec Ron Howard à la barre, on ne peut pas dire qu’on est surpris. En effet, Howard le gentil faiseur, à la carrière pas trop dégueu, est le candidat idéal pour porter à l’écran le roman calibré de l’auteur américain. Inutile de rappeller à quiconque que Da Vinci Code, c’est avant tout un livre, publié en 2003, qui a connu depuis sa sortie un phénomène qu’on peut qualifier d’immérité. Pour autant, l’ouvrage ne mérite pas non plus les pires critiques que l’on a pu entendre à son égard, backlash inévitable et proportionnel à la démesure de son statut culte. Au demeurant, l’œuvre de Brown s’inscrit dans la droite lignée des blockbusters littéraires à la Michael Crichton, très documentés et du coup, pas inintéressants si tant est que l’histoire n’est pas trop mal racontée. A la lecture du livre, on comprend alors aisément que ce fusse Howard qui soit choisi, promettant une traduction lisse capable de transformer le succès du bouquin en box-office explosif. Il n’est donc pas surprenant de constater que les principaux atouts du livre se retrouvent dans le film. A l’instar de ses défauts. La structure épisodique du roman, surdécoupé en chapitres très courts, était d’autant plus maligne que la narration sous forme de « jeu de piste » s’y prêtait allègrement. Converti en scénario, ce rythme devient un poil plus difficile à assumer mais Howard et son scribe de prédilection, Akiva Goldsman, ont su garder l’intrigue entraînante. On se permet très peu de temps morts dans cette chasse au trésor, si bien que dès que l’on s’arrête pour prendre son souffle, on frise l’ennui. Le dernier tiers du métrage, au même titre que celui du livre, tire en longueur et s’avère assez redondant.


SUIVEZ MON REGARD

Heureusement, les producteurs ont su transmettre toutes les anecdotes fourmillantes de la source de manière aussi fascinante que chez Brown. Du Féminin Sacré aux Templiers en passant par l’analyse des signes et symboles, l’entreprise de vulgarisation pour le moins passionnante de Brown est plutôt bien illustré à l’écran. On passera cependant sur quelques flashbacks maladroit, tantôt superflus, tantôt cheap, notamment lorsqu’il s’agit d’exposer le passé de certains personnages. Dommage car, à l’exception de quelques plans grossiers, la mise en scène d’Howard parvient à convaincre et à se faire même classe le temps de quelques instants fugaces, comme ces plans de plus en plus serrés sur les regards pesants des icônes peintes dans la Galerie du Louvre. Lorsque elle n’est pas sobre et froide, à l’image de ces moments passés avec Silas (un Paul Bettany sur la corde raide du surjeu), la mise en scène d’Howard se permet quelques emphases visuelles telle que cette toute dernière scène, rendue plus forte encore par la partition d’un Hans Zimmer inspiré. En somme, c’est un produit de bonne facture signé Hollywood. Du moins, essaient-ils de sortir le grand jeu. Comme en témoigne le casting : acteur oscarisé (Tom Hanks, fade quand son personnage l’est), nouvelle chouchou française (Audrey Tautou, se débrouillant avec son accent), second rôle en or (Ian McKellen, brillant de bout en bout) et expatriés habituels (Jean Réno plutôt que Tchéky Karyo, ça veut pas dire qu’il joue mieux). Fidèle au matériau de base, dont il subira le même sort, Da Vinci Code est bel et bien imparfait et ne mérite pas non plus les sifflements qui lui étaient d’avance réservés.

4/6

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Arrêtez-tout, c'est tout naze!

Le Bouffon a encore frappé.

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Oui mais Jaimebonlesflutes s'est fâché.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est pas forcément un mal...finalement, à part sa critique de Brokeback Mountain et un ou deux autres messages, c'était juste triste.

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C'ETAIT TOI, AVOUES !!!!

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Netflix les gars, Netflix.

Va falloir arrêter avec ça...honnêtement, j'aurai AIME que ce soit moi...parce que si c'est un faux, c'est le meilleur scénariste-interprète internaute qui soit...si c'est un vrai, c'est juste grave.

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COmme quoi tu as du talent pour ecrire finalement...

Contrairement à ce que beaucoup pensent, j'ai pas que ça à foutre.

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Masquerade absolue pour ma part. J'ai pas lu le bouquin donc je ne suis pas de ceux qui partait avec quelque chose contre le film, d'autant que les conneries mystiques, parfois j'aime bien ça. Et j'aime bien le dernier Howard que j'ai vu (The Missing), même si c'est un peu le seul.

On parle beaucoup de la croûte de Brown (je veux bien le croire après avoir vu le film), du statut de faiseur plat de Howard, mais le pire ici c'est peut-être Tom Hanks, fantomatique et absent du début à la fin. Reno et Bettany, dans d'autres registres, sont bien mauvais aussi. Bon c'est presque des petits détails tant Howard semble complètement endormi (j'ai l'impression de voir pendant quasi 2h30 des acteurs filmés dans le noir, la mise en scène n'est même pas décorative, elle filme juste des tête), tant le scénario du champion Akiva est chiant à mourir, perdu dans ses personnages sans intérêt et leurs retournements asthmatiques qui affaiblissent toutes les "révélations" du film.

Vraiment aucun intérêt, encore une fois je sais pas ce qu'il en est du bouquin mais ça pue vraiment l'arnaque.

1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

A noter sinon que quand tu sors de la salle aux Halles, tu tombes sur le portrait de Tautou dans Amélie avec son sourire mutin qui se fout de ta gueule et sa framboise au bout de l'index tendu...ce qui s'en dégage colle bien à l'impression que tu as en sortant du film, sauf que c'est pas le bon doigt.

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Doll, it's a heartbreaking affair

mine de rien, ce 4/6 va faire de nous une sacrée exception...

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en lisant ta critique, ça confirme ce que je pressentais, à savoir qu'ils se sont contentés de coller au plus près du bouquin, qui est vraiment tout naze (zéro suspense, aucune épaisseur psychologique, et je ne parle même pas du niveau de l'écriture, qui est tout aussi plat que les seins de ma voisine).
Un film que j'ai décidé de ne pas voir, m'étant trop fait chier pendant la lecture du livre.

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)