Forum de FilmDeCulte

aka Portrait craché d'une famille modèle



Frank est le patriarche de la famille Buckman. Acharné au travail, il n'a pas passé beaucoup de temps avec ses quatre enfants qui sont désormais adultes : Gil, névrosé malheureux dans son travail, est le père de trois bambins, dont l'aîné, Kevin souffre de problèmes émotionnels ; Helen, mère divorcée, doit faire face aux crises d'adolescence de sa fille Julie et son fils Garry ; Susan, professeure de sciences est mariée à un génie qui veut faire de leur bébé le nouvel Einstein ; quant à Larry, il vit de magouilles et de coups foireux, et vient de se découvrir un enfant.

Je crois savoir que c'est culte pour certaines personnes, comme Willow l'est pour moi et comme j'imagine Splash et Cocoon comme quoi Ron Howard avait tout de même un minimum de nez pour développer/s'attacher à des projets qui savaient capter une relative attente chez une génération de spectateurs, même si c'était un peu les versions B de meilleurs films et qu'elles ne me semblent pas avoir bien vieilli.

Cette comédie dramatique sur la parentalité avait sans doute un iota de fraîcheur en 1989, à parler d'un enfant avec des besoins émotionnels spéciaux, d'un autre qui découvre le porno, de faire des gags à base de daronne divorcée avec son vibro ou de pipe dans la voiture, avec l'ambition de traiter trois générations d'une même famille, avec humour mais pas que, de ne pas forcément jouer le happy end total malgré sa conclusion pleine de bébés (à deux doigts de l'argumentaire pro-life).

Mais au-delà du fait que ça paraisse un peu daté aujourd'hui, c'est jamais très drôle - le tempo comique d'Howard me paraît encore un peu à côté - et rarement émouvant - Steve Martin me semble un peu miscast - et le traitement des diverses problématiques demeure tout de même superficiel. C'est là que le bât du film choral blesse, avec ces fils narratifs parallèles semés en saynètes, même si "l'ampleur" et la diversité sont des atouts.

Pas méchant, vaguement mignon, mais pas ouf.

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Ça fait 100000 ans que je veux le revoir celui là.
Je ne me souviens que du gag du vibro effectivement.

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Netflix les gars, Netflix.