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MessagePosté: 05 Sep 2020, 17:47 
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Un road trip dans lequel Jake emmène sa petite amie pour lui présenter ses parents, qui vivent dans une ferme reculée. Mais après un détour surprise au cours duquel Jake abandonne son amie, la tension et la fragilité psychologique se mêlent à la terreur pure.

Format 1.33 claustro, univers enveloppé par de fortes chutes de neige, décor principal hors du temps, personnage perdu dans ses pensées et dans sa tête. D'ailleurs dans la tête de qui se passe le film?

Etirage de scènes où le couple se parle sans vraiment communiquer à coup de name-dropping érudit et stérile. Imaginez-vous sur le siège arrière, prisonnier d'une conversation entre Vieux-Gontrand et Betcéhpour Lahvi : ça représente une bonne partie du métrage déjà bien long. Il y a dans ce couple, pourtant récent et bien assorti, une tension sourde et une menace qui plane, c'est pourquoi on s'accroche au rythme neurasthénique, au malaise forcé et au puzzle mental, mais j'ai quand même dû vraiment lutter pour ne pas abandonner. Et l'irruption promise du thriller se fera finalement assez abstraite et là encore énigmatique.

Mon interprétation :
Jake est le vieux concierge du lycée, surdoué martyrisé à l'école et traumatisé, resté seul et inaccompli toute sa vie. Un soir, un couple vient se réfugier de la tempête, il tue le mec et s'imagine la vie qu'il aurait pu avoir avoir avec la fille, son alter-ego.


Bref, gentiment intriguant mais on dirait presque une parodie de David Lynch matinée de comédie indie ratrappée par sa jolie fin. Jesse Plemmons semble abonné aux rôles de faux gentil (et après avoir été Meth Damon on dirait presque aujourd'hui un sosie de Philip Seymour Hoffman.

A réserver aux curieux et vendus de Kaufman (les mêmes, donc).

3/6


Dernière édition par oeil-de-lynx le 06 Sep 2020, 08:27, édité 1 fois.

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MessagePosté: 05 Sep 2020, 22:20 
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La conversation sans fin, et sans but, dans la voiture a eu raison de moi. ZZzz.
Effectivement il y a quelque chose qui pourrait être intéressant dans l'impossibilité de communiquer dans le couple, mais ca n'était pas assez pour me maintenir éveiller, et le refus de mettre en scène quoi que ce soit m'a achevé (Vous vous faisiez chier pendant les longs tunnels de discussion en voiture de True Detective? Vous allez souffrir ici).


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 10:50 
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oeil-de-lynx a écrit:
name-dropping érudit et stérile. Imaginez-vous sur le siège arrière, prisonnier d'une conversation entre Vieux-Gontrand et Betcéhpour Lahvi
Content que tu puisses me trouver érudit (pour le stérile, qui à part les critiques professionnelles ici écrit en pensant que ça aura le moindre impact sur qui ou quoi que ce soit ?), mais je ne fais jamais du name dropping. Ou rarement, et je considère ça comme de la culture générale. Vieux-Gontrand me semble beaucoup plus dans une démarche universitaire.


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 10:51 
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oeil-de-lynx a écrit:
name-dropping érudit et stérile. Imaginez-vous sur le siège arrière, prisonnier d'une conversation entre Vieux-Gontrand et Betcéhpour Lahvi
Content que tu puisses me trouver érudit (pour le stérile, qui à part les critiques professionnelles ici écrit en pensant que ça aura le moindre impact sur qui ou quoi que ce soit ?), mais je ne fais jamais du name dropping. Ou rarement, et je considère ça comme de la culture générale. Vieux-Gontrand me semble beaucoup plus dans une démarche universitaire.


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 11:04 
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Tu es le dernier que j'ai vu avec Gontrand dans une longue discussion que j'ai renoncé à suivre, donc c'est tombé sur toi.


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 11:12 
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oeil-de-lynx a écrit:
Tu es le dernier que j'ai vu avec Gontrand dans une longue discussion que j'ai renoncé à suivre, donc c'est tombé sur toi.

Ah mais ya pas de mal !
Juste que je fais pas de name-droping
mi-parce que je trouve ça rarement constructif, mi-parce que j'ai pas les connaissances pour


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 11:15 
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Je ne suis pas universitaire et n'ai pas de voiture.
Sinon le dernier name-dropping que j'ai fait avec BL c'est le mot "Tanzanie"... est-ce bien du name-dropping
? Où s'arrête le monde et où commence le name-dropping sur ce forum ?

Et je n'aime pas Charlie Kaufman.
Cela me rappelle une anecdote un peu bizarre. Récemment j'ai emprunté celle de mon père pour l'aider à vider des trucs à la décharge (en rabattant donc la banquette arrière). Il y avait une
vieille clé USB où des titres de Bob Dylan période Blood on the Tracks étaient mélangés avec une compilation de titres nazes mais charmants des années 80 ("Holiday Rap" de MC Miker et DJ Sven) mais aussi "Stars de la Pub" que je ne connaissais pas. Intrigué par la texture proto-jean-jacques-goldmanienne du morceau je recherche les paroles sur Internet et apprend dans le commentaire YouTube qu'il est actuellement dans le dernier Ozon. C'est pour cela que j'ai été voir le film. C'est un signe. J'ai aussi appris qu'à la fin de la période soviétique, il y a eu une cover assez connue en URSS de ce titre, rebaptisé "Karnaval", avec un clip en incrustation. C'est le son des années Gorbatchev .

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 06 Sep 2020, 11:26, édité 4 fois.

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MessagePosté: 06 Sep 2020, 11:23 
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Lol!
Je crois sincèrement en y repensant que ce film s'adresse à toi Gontrand et je te le recommande.

Oui, c'est vraiment un film de niche.


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 11:25 
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L'histoire d'un mec qui n'est pas certain d'avoir buté le mec d'une fille avec qui il s'est embrouillé et sur laquelle il délire c'est pas pour moi. Je vais d'abord terminer Aurélien d'Aragon.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 06 Sep 2020, 12:55 
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oeil-de-lynx a écrit:
Oui, c'est vraiment un film de niche.

Ah oui, comme Beethoven quoi.

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 07 Sep 2020, 09:44 
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Je me suis fait cette réflexion après le film que c'était un peu le Tenet de Charlie Kaufman (et étonnement j'ai vu d'autres personnes se faire la même réflexion). On retrouve en effet tous les ingrédients du cinéma de Kaufman remixés dans une proposition encore plus exigeante et radicale que ses précédents films (et scénarios), un grand précis philosophique sur le temps, qui demande clairement une deuxième vision tellement à la fin du film on se retrouve totalement démuni en ayant l'impression de n'avoir rien compris.

J'ai eu l'impression qu'il y avait deux films en un ici. D'un côté la "surface" profondément étrange d'une espèce de thriller bizarroïde dont on peine à ramasser les morceaux mais qui au final finit quand même par raconter une véritable histoire presque horrifique
le vieil agent d'entretien fantasme une relation qui n'a jamais existé et semble bloqué dans trois lieux uniques, la maison de ses parents où il a assisté à leur lente agonie, sa voiture et le lycée où il a été élève et où il a passé sa vie professionnelle. On finit par plus ou moins comprendre que le personnage féminin est une projection de lui-même. Que dès le début le "I'm thinking of ending things" est prononcé par lui-même.
Et en-dessous (même si tout est totalement imbriqué) de ce thriller malaisant et glacial il y a l'habituelle noirceur métaphysique de Kaufman, son regard désespéré sur une humanité gangréné de regrets, prisonnière d'un temps inaltérable et d'un corps voué à la pourriture. Regard également d'une infinie tristesse sur une relation qui n'a pas eu lieu mais qui même si elle avait eu lieu aurait été une relation d'incompréhension sans avenir possible.

C'est plutôt là que le film fait mouche, dans ce malaise sans fin, dans ces discussions interminables totalement stériles
je n'avais d'ailleurs pas réalisé que tout ces name-dropping et ces discussions viennent en fait des livres dans la chambre du personnage principal. Comme s'il voulait se montrer plus intelligent qu'il n'était en répétant (ou en faisant répéter) ce qu'il avait lu.
où rien ne parvient à se passer d'un personnage à l'autre. C'est un jeune couple mais on les verra quasiment jamais se rapprocher physiquement, se toucher ou s'embrasser. Et le seul moment où ça se passe, d'une part c'est à l'image du reste, un peu malaisant et pas naturel et d'autre part
cela rompt le charme, le personnage s'enfuit et disparaît, plongeant le film dans son dernier acte, spiral de cauchemar sans fin seulement adouci par ce moment suspendu de la danse au milieu des couloirs du lycée.


Comme pour Synechdoche New York, j'ai retrouvé cette profondeur, cette profusion de signes permanents difficile à décrypter qui composent le film mais qui en même temps n'entravent pas la compréhension du film, mais juste rajoute à la bizarrerie constante de l'ensemble. Comme par exemple ce chien que l'on ne verra qu'en train de se secouer comme s'il était bloqué à jamais. Et tout le film est comme ça, des signes posés ça et là, qui construisent un puzzle mental, un labyrinthe de névroses et de souffrances rentrées. Comme cette scène de l'achat de glace, comme un film d'horreur. Comme aussi ce moment qui m'a fait éclater de rire
du faux film de Zemeckis (dont visiblement Kaufman a demandé l'autorisation pour mettre son nom).


Pas un film facile, pas un film aimable (ma femme a failli abandonner trois fois mais elle était contente d'être allé au bout) mais il y a là quelque chose d'assez unique dans ce cinéma sans la moindre concession. Le 1.33 est sublime, j'ai adoré la photo et les deux comédiens sont parfaits. Jesse Plemons a vraiment un visage particulier, très "primitif" et grossier du coup ça rend son personnage fascinant, comme s'il y avait un décalage entre ce qu'il disait et ce qu'il était. La fille que je ne connaissais pas est également géniale. Thewlis et Colette en parents caricaturaux et glauques jouent leur rôles à la perfection également. Toute cette partie centrale du repas est vraiment géniale, un sommet de malaise.

Pour mieux comprendre le film cet article de Vanity Fair qui le compare au roman dont il est adapté donne pas mal de clefs et c'est là que tu vois qu'il y a vraiment plusieurs couches : https://www.vanityfair.com/hollywood/20 ... k-oklahoma

Je préfère quand même assez largement la richesse thématique de Synecdoche New York, mais je crois que je le préfère à Anomalisa (qui raconte finalement quasiment la même histoire). Kaufman est vraiment précieux, j'espère qu'il va continuer à tourner.

5/6

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Dernière édition par Art Core le 07 Sep 2020, 11:19, édité 1 fois.

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MessagePosté: 07 Sep 2020, 11:10 
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Tu en parles mieux que moi et merci pour cet article qui éclaire pas mal. J'ai repensé au film durant ce week-end et je ne regrette pas de l'avoir vu.

Là où je ne suis pas aussi conquis c'est qui si je vois bien les intentions du film et les apprécie, je trouve ça presque trop grossier.

On comprend vite que la première couche du film n'est qu'une illusion et qu'il y a un sous-texte à déchiffrer mais le film pour moi ne tient que par ça. Parce qu'au premier degré, je suis quand même bien vite saoûlé et ai du mal à apprécier les scènes pour elles-même. Quand tu parles de la partie centrale géniale, j'ai plus eu l'impression d'un Lynch pour les nuls où je ne vois que des intentions qu'il faut deviner derrière une mise en scène froide et théâtrale. Le cinéaste n'a pas tout à fait su cacher les ficelles de son scénario.


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MessagePosté: 07 Sep 2020, 11:28 
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Je trouve que la relation à Lynch n'est pas forcément évidente. Chez Lynch il y a une espèce d'imaginaire "hors des hommes". Chez Kaufman c'est au contraire toujours pour revenir à une angoisse existentielle primitive. Tout revient à ça, tous les signes, toute la bizarrerie du film n'est qu'un artifice pour parler de la profonde fatalité de l'humain, de l'angoisse de vivre et de l'horreur littérale du temps qui passe vers une fin annoncée.

Les seules grosses questions que j'ai sur la fin (et qui n'est pas expliqué dans l'article) c'est la fin
du personnage de l'agent d'entretien. Il monte dans sa camionnette et fait une espèce de crise d'angoisse, se met à poil et part se promener avec le dessin animé du cochon malade. Est-ce que ça veut dire qu'il meurt là dans sa camionnette (en fantasmant toute la fin) ? En tout cas il ne se suicide pas, ce qu'on pouvait pourtant attendre.
Et pareil le dernier plan est très "confusant". C'est la voiture recouverte de neige alors que si l'on suit la logique du film, cette voiture n'existe que dans l'esprit de l'agent d'entretien.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 07 Sep 2020, 11:39 
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Je pensais à Lynch pas forcément pour la thématique mais la forme, avec Mulholand Drive par exemple où tout le film est le fantasme d'un personnage. Mais je n'ai pas besoin de le savoir pour aimer l'histoire et m'y plonger même sans rien comprendre. Le sous-texte, à la limite je m'en fous.
Il me semble que c'est ce que Kaufman a voulu faire ici aussi.


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MessagePosté: 22 Sep 2020, 21:45 
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oeil-de-lynx a écrit:
une parodie de David Lynch matinée de comédie indie ratrappée par sa jolie fin.
C'est quand-même plus dépressif que comique Kaufman :mrgreen:


oeil-de-lynx a écrit:
Jesse Plemmons semble abonné aux rôles de faux gentil (et après avoir été Matt Damon on dirait presque aujourd'hui un sosie de Philip Seymour Hoffman.
Je pensais exactement ça durant le visionnage : un mix entre Damon et Hoffman. Les ressemblances sont assez troublantes.

Art Core a écrit:
J un grand précis philosophique sur le temps, qui demande clairement une deuxième vision tellement à la fin du film on se retrouve totalement démuni en ayant l'impression de n'avoir rien compris.
Je vais lire les différentes hypothèses sur la toile mais moi j'y voyais
un conte sur la difficulté de vieillir en couple et la maladie d'Alzheimer



Art Core a écrit:
Je préfère quand même assez largement la richesse thématique de Synecdoche New York, mais je crois que je le préfère à Anomalisa (qui raconte finalement quasiment la même histoire). Kaufman est vraiment précieux, j'espère qu'il va continuer à tourner.
J'adore le film, le cinéma de Kaufman est effectivement précieux et dénote d'une exigence artistique qui fait plaisir mais je préfère Synecdoche et Anomalisa qui me touchent plus et me semblent plus aboutis. Bon ça reste quand-même du haut niveau.

4,5/6


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