Forum de FilmDeCulte

Sauf que c'est pas "bon" ni "incarné" et que j'ai vu plus de hype dessus que sur Johnston.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Je ne trouve pas Jurassic Park 3 ou First Avenger bons, ni incarnés (pour ceux dont j'ai un souvenir assez récent). Efficaces, au mieux.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est un bon yes-man mais j'ai dû mal à trouver ça incarné aussi. Entre un Jurassik Park vite vu vite oublié et un Marvel lisse au possible je le trouve inintéressant au possible.

C'est parce que vous avez pas de coeur.

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Qu'est-ce que c'est que cette purge ?Idem. Le film fait du surplace pendant quasiment tout le long, ne racontant rien (j'adore comment on attend une heure la pleine lune pour voir la transformation, et après on t'explique que le lendemain de la pleine lune ça marche aussi...). Ne racontant rien et ne parlant de rien non plus, tant le film semble vide de toute raison d'être au-delà de son récit vaguement parodique.

L'acteur principal est calamiteux, dénué de charisme. Et si certaines touches d'humour fonctionnent (le carambolage justement en mode BLUES BROTHERS, quelques trucs avec les morts, un plan de ci de là), le plus souvent c'est à chier (les inspecteurs viennent dans le bureau du docteur et la blague c'est qu'un des flics renverse des plateaux en métal et du coup ça fait du bruit ). OK, j'arrête de lire Le Polyester.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah non mais le culte de ce film est incompréhensible. Tu enlèves la transformation (dingue à l'époque), et c'est le néant total.

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Netflix les gars, Netflix.

Mon film de loup-garou et mon John Landis préférés. L’équilibre parfait entre humour (limite parodique, sans y tomber) et film d’horreur. Le film parvient même à être émouvant à la fin.

La scène de transformation, modèle d’un cinéma quasi disparu, celui des films fantastiques sans effets numériques, est effectivement assez fabuleuse. C’est un peu pour moi l’équivalent de la scène de l’attaque aérienne dans La mort aux trousses. Hitchcock disait : « Voici comment l’idée est venue. J’ai voulu réagir contre un vieux cliché : l’homme qui s’est rendu dans un endroit où probablement il va être tué. Maintenant, qu’est-ce qui se fabrique habituellement ? Une nuit « noire » à un carrefour étroit de la ville. La victime attend, debout dans le halo d’un réverbère. Le pavé est encore mouillé par une pluie récente. Un gros plan d’un chat noir courant furtivement le long d’un mur. Un plan d’une fenêtre avec, à la dérobée, le visage de quelqu’un tirant le rideau pour regarder dehors. L’approche lente d’une limousine noire, etc. Je me suis demandé : quel serait le contraire de cette scène ? Un plaine déserte en plein soleil, ni musique, ni chat noir, ni visage mystérieux derrière les fenêtres »

Pour Landis, c’était un peu la même ambition : filmer ce passage obligé du film de loup-garou, la métamorphose, en se débarrassant des clichés de l’univers fantastique gothique qui avait été jusqu’à là le terreau des films de monstres : pas de forêt, pas de nuit, pas de lune, pas de musique inquiétante mais tout le contraire, un appartement, une lumière crue artificielle, la chanson douceâtre de Sam Cooke qui contraste avec le traumatisme subi par le personnage. On a quasiment l’impression de vivre la scène dans la chair du personnage.

Le film appartient bien d’ailleurs à son époque où fleurissent les adaptations cinématographiques d’un nouvel auteur fantastique, Stephen King, oeuvrant lui aussi à sortir le genre fantastique de son carcan gothique et l’inscrire dans une réalité plus urbaine. Les fantômes de Shining (sorti quelques mois avant) sont filmés de la même manière que le loup-garou de Landis, sans ombre et en pleine lumière.

Sur la base d’échanges qu’on avait pu avoir sur un autre forum, je peux dire que Jerzy aimait aussi ce film, je dis ça pour me sentir un peu moins seul ici à le défendre.

C'est cool.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ca te démange, hein ? T'as envie de l'appeler. T'as envie qu'il recrée un compte. Tu rêves de t'y raccrocher.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Aucune nostalgie pour les "légendes du web" pour ma part. Surtout quand on comprend comment ça fonctionne (avec une forme stérile et mesquine d'ingénierie sociale pour créer des effets de groupe dirigés contre des têtes de Turc successives).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

C'est pas nostalgique, c'est pathologique. Dès que tu as vu son pseudo, tu as sauté dessus, c'est génial.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ben on vous subit depuis une dizaine d'années aussi...et ça aussi c'est pathologique en effet.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

S'agissant des Spectres après 5/6 ans personne ne mentionne Breaker, Apfelgluck ou careful, Erwan et Wootsuibrick (qui, malgré ou plutot à cause de sa fascination pour Jerzy et Borges, commençait à s'en prendre plein la gueule quand je suis parti, mais là ils ont mal -ou bien c'est selon- calculé : c'était la vraie force motrice du site et de la revue), plus intéressants, plus informés et bien plus franc au plan politique dans leurs textes, qui tombaient moins (voire pas du tout) dans ce travers.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ah mais aucune envie pour ma part de les écarter ou de les oublier, c'est juste que l'échange sur Le loup-garou de Londres avait eu lieu entre Jerzy et moi, pas avec les autres. A cette occasion, j'en profite pour dire que Jerzy m'a fait découvrir plein de bons films, en matière de fantastique.

Ha mais entendons-nous bien: personne ne lui reproche ses goûts en matière de cinéma. Le problème était ailleurs.

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Erving Goffman