Forum de FilmDeCulte

J'aurais un tas de choses à dire sur les deux films... Evidemment, ils sont à la fois très proches (même personnage, même histoire) et très différents (Carpenter adore LA et fait un film très chaud, drôle, etc, alors qu'il a une sainte horreur de NY et y place donc un film très froid qui tire vers le cinéma d'épouvante dans sa photographie et son rythme). Je pense qu'au final, de par son discours sur la notion de (anti)-héros, sur Hollywood (on demande à Carpenter de refaire son plus grand succès, et il le refait... à la lettre ! Enorme pied de nez à des producteurs qui le payent 5M$ !!), de par sa gestion du cadre (Plissken est sans cesse projeté dans un cadre - celui du film - qu'il connait déjà et pour lequel il exprime une profonde lassitude, c'est absolument énorme cette idée de personnage qui a conscience de vivre un remake d'un précédent film), je préfère LA2013... Puis la fin, incroyablement rythmé (la musique qui bat sur le plan des satellites) est une des plus incroyables que j'ai vues.
Au delà de ça, il y a une profonde incompréhension sur le premier film, que l'on qualifie un peu trop de film d'action, alors qu'il est volontairement lent. Déjà à l'époque, cela lui était reproché. C'est l'histoire d'un mec projeté dans une histoire de film d'action dont les enjeux lui passent à côté du ciboulot. Tout ce qu'il veut, c'est être encore vivant à la scène suivante. Je trouve ça unique.

6/6 aux deux.

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27,99M$ dans le maquillage. 1$ dans le plan du temple.

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Putain... le mot que je n'avais pas lu/entendu depuis looooongtemps...

Sinon, dommage que tu ne parles pas trop du pourquoi tu aimes ces films, tu reviens plus sur les conditions de tournage et ce que tu sais à rebours aujourd'hui. Mais ta perception à l'époque de leur découverte ?

M'enfin tu m'as toujours donné envie de retenter le 2013. Et ton message était intéressant quand même...

Quasiment la même : un film déceptif (je sais pas si ça se dit) et presque d'épouvante pour le premier (mais j'ai effectivement appris plus tard qu la raison était que Carpenter détestait NY) et un film politique sur le cinéma, sur Hollywood, sur le héros, sur la notion de remake dans le second... C'est véritablement ce qui m'a immédiatement plu. En plus bien entendu de tout le contenu politique (qui, au passage, encore aujourd'hui ne me semble pas si flagrant dans le premier) et de la façon de renvoyer tout le monde dos à dos (droite comme gauche). Dans Invasion LA, on pouvait dire que Carpenter était de gauche. Difficile aujourd'hui de statuer.

Par contre, j'ajoute que j'adore le dernier plan de l'allumette dans LA 2013.

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