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 Sujet du message: Looper (Rian Johnson, 2012)
MessagePosté: 21 Sep 2012, 17:49 
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Dire que j'attendais ce film serait un euphémisme.

Voir Rian Johnson, que je considère comme l'un des cinéastes les plus prometteurs des années 2000, s'atteler à un genre que j'affectionne particulièrement depuis que je suis tout gosse, dans un époque où la science-fiction semble offrir quelques nouveaux mètres-étalons du genre, avec ce pitch génialement simple, y avait de quoi faire bander.

Looper s'inscrit à 100% dans la mouvance actuelle des petites séries B de SF dirigées par des auteurs qui ont su digérer leurs influences plutôt que de les étaler. Ne vous y méprenez pas, j'adore la manière dont Joseph Kahn revisite de manière ostentatoire ses références telles que Retour vers le futur ou La Mouche dans Detention, mais je trouve autrement plus intéressants les films comme, par exemple, Moon, ou donc Looper, qui parvienne à évoquer leurs illustres modèles sans que les clins d'oeil ne s'affichent au néon sur l'écran.

Ainsi, le personnage éponyme interprété par Joseph Gordon-Levitt renvoie autant à Rick Deckard qu'à Kyle Reese, cousins thématiques de Joe le Looper donc, dans un film qui m'a plusieurs fois donné l'impression d'être le produit de la réflexion intense d'un geek sur les tenants et aboutissants du Terminator de James Cameron.
Il va être très difficile de parler en profondeur du film sans spoiler ses meilleures surprises...

Le cinéma de Rian Johnson est un cinéma très conscient de lui-même.
Je n'entends pas par là qu'on est sans cesse dans un décalage flirtant avec le méta comme chez Shane Black mais que Johnson sait à chaque pas qu'il fait qu'il oeuvre au sein d'un genre. Qu'il s'agisse du film noir dans Brick ou du film d'arnaqueurs avec The Brothers Bloom, l'auteur ne se limite jamais à de la série B de genre mais se sert toujours du genre comme d'un prétexte pour raconter autre chose. En transposant les codes du film noir dans un univers de teen movie, Johnson faisait état de la dramatisation que les adolescents font de leur propre vie, tout comme les nombreuses arnaques des frères Bloom témoignent pour Johnson du besoin vital que l'on ressent tous de se raconter des histoires. Et la grande qualité de Johnson, c'est son premier degré.

Looper ne déroge pas à la règle.
Je vais enfoncer une porte ouverte mais rappeler ce cliché toutefois : les meilleures histoires de science-fiction sont celles qui partent d'un postulat fantastique pour traiter de questions humaines plus universelles.
Ici, ça commence comme un film noir SF, avec sa voix off qui prend gentiment par la main, expose l'univers, un futur imparfait comme ceux de Terminator ou Robocop, urbains et sales, mais sans esbroufe, mais Johnson a tôt fait d'indiquer que la science ne sera pas au premier plan de l'histoire qu'il souhait raconter. Ici, le voyage dans le temps est une manière glorifiée de se débarrasser de corps. Rien de bien glamour. Tout comme ce détail initial de la télékinésie, qui ne sert qu'à faire léviter des pièces pour draguer.

Toutefois, Johnson a l'intelligence d'exploiter son concept dans plusieurs séquences brillantes, parfois jamais vues auparavant dans le genre, comme ce qui arrive à un personnage au début lorsque celui-ci désobéit à ses patrons qui ont tôt fait de le rattraper.
Il en va de même pour ce montage, "vertigineux" pour reprendre l'expression de Karloff à la sortie de la projo, qui intervient à la fin du premier acte de manière totalement inattendue en montrant l'évolution du protagoniste, de manière muette, et cash.
Looper est de ces films qui font confiance à l'intelligence du spectateur pour comprendre les règles sans explications lourdingues. Il y a bien une scène (volontairement) bavarde, dans un diner, mais qui sert justement à faire dire texto aux personnages qu'on est pas là pour débattre 107 ans des paradoxes temporels, inhérents au genre. Comme je dis, Johnson est très conscient du genre dans lequel il oeuvre.
D'ailleurs, toute incohérence potentielle, inévitable dès lors qu'on joue avec les voyages dans le temps, est assumée d'emblée par le titre du film lui-même. C'est une question de boucle.

J'ai toutefois eu l'impression par moments que Johnson avait avant tout plusieurs idées de scènes, magnifiques, fortes, que ce soit de l'action, ou de l'horreur, ou surtout de l'émotion, et qu'il a bâti son intrigue autour.
Attention, je trouve le tout homogène, y a pas de souci, mais quelque part, c'est pas du tout ce à quoi je m'attendais... Je pense que je m'attendais davantage à un scénario ludique et carré comme celui de The Brothers Bloom alors que, même si tout tient debout, c'est moins rigoureux narrativement.

Y a une césure à mi-film qui opère un gros virage, à la fois dans le ton (on passe du film noir vers totalement autre chose), dans le genre un peu, et dans le rythme surtout. Ca pourrait presque être un twist dans un film plus vulgaire mais une fois de plus, c'est on ne peut plus cohérent vis-à-vis de la direction prise par l'intrigue. Et vis-à-vis de ce que Johnson veut raconter.

Et il veut raconter plusieurs choses, articulées autour de la notion de choix, se servant de son pitch pour rendre littérales les métaphores (la confrontation d'un mec avec son soi jeune), traiter des troubles identitaires (suis-je destiné à telle vie?) et surtout explorer des hypothèses arlésiennes (je vais pas spoiler mais le film pose une question célèbre variante du "comment justifier un mal pour un bien?") en apportant des réponses tour à tour horrifiantes et émouvantes. Et qui donnent une fois de plus naissance à de très belles scènes, possibles uniquement grâce à ce genre de concept et d'univers.
Y a aussi tout un truc de filiation qui se joue en filigrane et qui m'a vraiment étonné et touché.
Le vieux Joe qui dit que sa femme voulait un enfant, qu'ils n'ont pas eu. Le jeune Joe qui fait le choix de ne pas "tuer Hitler enfant" et qui fait le choix de l'espoir.
C'est vraiment beau comme résolution. Porté par un Willis en mode "héros tragique" façon Twleve Monkeys et Incassable et un Gordon-Levitt qui continue de m'épater, incarnant Willis sans tomber dans la bête imitation, faisant oublier le maquillage...

J'ai pas assez parlé de la réa, qui est encore une fois une démonstration du talent de Johnson, avec ses cadres millimétrés, sa mise en scène très...droite. Peu de caméra à l'épaule, même dans l'action, c'est souvent très simple, souvent juste un travelling latéral bien senti. C'est à la fois très voyant et pas artificiel. Dans cette manière de décomposer l'action de façon à pouvoir la filmer avec un côté simple. Ca donne tout de suite un côté pro à ses personnages. Mais ça ne paraît jamais surfait. Comme la SF, il y a beaucoup de flares (décidément), mais pas d'abus, et on est pas dans le film de SF post-Minority Report, tout bleu. C'est sombre et froid. Mais c'est un sombre et froid "réaliste". Brut. Sans non plus avoir recours au grain ou quoi. Cf. la première scène. Brut de décoffrage. Sans fard.
J'adore la mise en scène de ce mec.

J'ai l'impression d'en parler de manière un peu trop bordélique là, et tout se mélange un peu dans ma tête sur ce que je veux dire, mais ça en dit long justement sur la richesse et l'originalité du film.
Il n'est pas parfait (rythme foireux dans le deuxième acte, personnage secondaire de Kid Blue un peu superflu) mais c'est bardé de scènes superbes et parcouru de thèmes touchants. Ca commence comme Terminator et ça se termine presque en plaidoyer pour une meilleure éducation des enfants.
D'ailleurs la bande-annonce est mensongère, c'est présenté comme du gros thriller d'action. It's not. Be warned.

Un gros 5/6 qui pourrait grimper au gré des visions.

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MessagePosté: 21 Sep 2012, 18:20 
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On a frôlé le chef d'oeuvre d'anticipation.
De peu, de quelques cheveux et fausses pistes amorcées et mal bouclées

Déjà un postulat simple.... Tu n'as pas vu Looper ?

BARRE TOI D'ICI MALHEUREUX












Tu es encore ici, ok, c'est à tes risques et périls

J'en parlais à Freak à la sortie du film: Rian Johnson devrait se faire aider par un scénariste pour mieux ficeler la narration de ses films. Je les trouve brillant, inventif, parfois émouvant presque par surprise mais il manque souvent une grosse relecture du script pour que ce soit parfait.

Mais en l'état c'est déjà très bien.

Je trouve que le film résume parfaitement l'idée: si tu as une idée, pas besoin d'avoir du blé. En l'occurrence, des idées, il y en a plein: un double futur crédible et pourtant pas trop high tech, un hommage à plusieurs genres - le film noir, le film d'anticipation, Gisèle Kerozen et le Cinquième élément, sans que ce soit étouffant et quelques grands morceaux de bravoure- même si le gars n'est pas le plus à l'aise dans l'action pure - en ça il est assez proche d'un Nolan qui n'aurait pas encore trouvé de compositeur - la zik est un point faiblard du film.

Bon, on va passer en mode ninja

L'installation de l'intrigue et des concepts, comme dans son film précédent tiennent du génie. Jusqu'à l'accélération vertigineuse, j'étais à 6/6. Le tort du film est de pas toujours réussir à mixer "L'armée des douze singes version charal avec Bruce Willis qui flingue un gosse - et Un Monde parfait quand le récit bifurque à mi-parcours. Des persos sont en trop - Kid Blue, j'avoue mal comprendre, Abe qui vient du futur, balance deux trois répliques, là encore je pige pas trop - et des scènes manquent - le deuxième gosse n'est pas tué ? Bruce Willis on comprend pas trop comment il devient traqué puis tranquil, puis traqué, puis tranquil. En revanche, le climax déchire avec ce côté Akira-Chronicle


enfin bref, 5/6


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MessagePosté: 21 Sep 2012, 18:27 
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Karloff a écrit:
Gisèle Kerozen et le Cinquième élément

Lol.

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MessagePosté: 26 Sep 2012, 17:12 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Ce film est avec Emily Blunt et on ne me dit rien!

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MessagePosté: 26 Sep 2012, 17:25 
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et elle est sublime dedans.


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MessagePosté: 06 Oct 2012, 10:39 
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Emily Blunt est effectivement très belle.

Et comme Karloff, je trouve le début vertigineux et on se dirigeait vers un GROS 6/6 et futur film culte, malheureusement la rupture en milieu de film, sans être nulle, elle ne l'est pas du tout, rend le film un peu plus classique et inattendu à la fois [dans le sens ou on aurait aimé qu'il n'aille pas forcément dans cette direction]. C'est étonnamment clair pour un film qui parle de voyage dans le temps, Joseph Gordon Levitt est méconnaissable et très bien, la réa est top [heeeeyyy du flare!], c'est bourré de bonnes idées dans l'univers, mais le scénar ne semble pas exploiter totalement ses pistes.

Mais y'a plein de bonnes surprises, mais je sais pas pourquoi, j'aurai bien vu une ou deux versions de plus pour le scénar avant de se mettre à tourner, ça auait permis de virer les personnages en trop et peut-être rencentrer l'intrigue sur certains points.

A revoir cela dit, mais en attendant c'est un solide 5/6 [j'en attendais un peu plus, l'année des mini déception dans les films attendus]


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MessagePosté: 06 Oct 2012, 23:11 
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Comme pour The Brothers Bloom, on peut télécharger un commentaire audio de Rian Johnson qui sera différent de celui du Blu-ray : http://loopermovie.tumblr.com/post/3295 ... i-recorded


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MessagePosté: 11 Oct 2012, 12:35 
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Pas accroché plus que ça. En fait le film est horriblement frustrant parce qu'il porte en lui les germes d'une pure bombe de SF/action mais qu'au final on sort un peu groggy d'un film trop touffu et surtout très mal écrit et mal rythmé.

Enfin mal écrit c'est un peu exagéré, Rian Johnson est un cinéaste plein d'idées qui exploite vraiment son concept à fond en ne laissant rien au hasard. On se retrouve avec des idées vraiment géniales (la torture, les cicatrices) et des jeux très ludiques sur les souvenirs et la mémoire. Ça c'est vraiment excellent et pour tout dire la première partie du film est vraiment prometteuse. Mais il y a une énorme cassure quand le personnage arrive à la ferme. Soudainement on passe d'un actioner SF/sympa à un huis-clos fantastique shyamalanesque ultra relou et surtout très chiant. La rupture rythmique est vraiment rédhibitoire pour le film. D'autant que du point de vue visuel c'est pas folichon. C'est terne et plat et les quelques éléments SF sont particulièrement cheap, Time Out style avec ces bagnoles sur lesquelles on a collé des tuyaux.

Et tout ça c'est vraiment dommage parce qu'à côté de ça on a un mec visiblement passionné par son histoire qui l'a investit à fond dans tous les recoins, qui a pensé à tout et qui s'est éclaté avec son univers. On sent que ses personnages ont une épaisseur, que ce sont plus que des silhouettes, chacun porte en lui quelque chose et ça c'est assez balèze. Le film parvient même assez souvent à être émouvant (très belle fin) notament grâce aux acteurs et surtout Joseph Gordon-Levitt vraiment excellent (assez déçu par Bruce Willis par contre qui a un peu le mauvais rôle là). Mais même le gamin est assez bluffant. C'est d'autant plus dommage de sabrer tout ça avec ce rythme ô combien défaillant.

En fait j'ai exactement les mêmes reproches que j'avais pour Brothers Bloom. Un film super inventif, super riche au niveau de son univers mais incroyablement mal branlé et chiant. C'est un peu moins le cas avec celui-là que j'ai largement préféré, qui est une série B sympa mais qui aurait pu (dû) être beaucoup plus que ça.

Je me demande d'ailleurs si le sujet du film n'aurait pas été mieux adapté en série.

4/6 d'encouragement pour la suite car je suis sûr que le réal peut largement mieux faire.

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MessagePosté: 01 Nov 2012, 16:35 
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Karloff a écrit:
des scènes manquent - le deuxième gosse n'est pas tué ?


Non le deuxième gosse n'est pas tué, ce n'est plus la peine, Willis sait que ce n'est pas lui le futur maitre des pluies : juste avant Cid (le gamin de la ferme) s'est énervé et a tué le porte-flingues. Témoin de cet évènement, Joe (version jeune) comprend alors que c'est ce gamin le futur boss tyrannique. Par conséquent cette déduction est transmise sous forme de "souvenir" au vieux Joe, qui n'a plus besoin de tuer le deuxième enfant.


Bonne petite série B sinon, bien carrée, bien efficace, et terriblement humaine, infiniment belle dans sa dernière partie. Dommage que Gordon-Levitt imite à ce point les tics de Willis, sans ça on aurait quand même admis que l'un était la version jeune de l'autre, je ne pense pas que c'était indispensable. Pas trop d'explication sur les "paradoxes spatio-temporels" même s'il doit y en avoir, on s'en fout c'est pas ça le sujet les Joshnon l'a bien compris.
Toutefois je préfère Brick, peut-être parce qu'à la base je préfère le film noir aux films d'anticipation ?

4,5/6

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MessagePosté: 02 Nov 2012, 03:57 
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Film Freak a écrit:
Un gros 5/6 qui pourrait grimper au gré des visions.

Confirmation.

Une deuxième vision fait toujours mieux passer les choses, mais c'est d'autant plus vrai avec ce genre de film dont le concept et la structure donnent naissance à des révélations dont on ne saisit pas forcément tous les tenants et aboutissants la première fois.
Je conseille donc à tous ceux qui ont assez aimé pour le revoir de le faire, afin de capter toutes les préfigurations, tous les renvois, échos, de scène en scène, de plan en plan, de détail en détail, qu'il s'agisse d'un visage maculé de sang, ou d'une réplique annonciatrice.

De plus, évidemment, étant conscient du virage tonal et rythmique à mi-film, je me suis davantage laissé prendre cette fois-ci, et je me suis surpris à être ému aux larmes par certains passages poignants de la deuxième moitié, la nature tragique de ces scènes et la richesse générale du film m'explosant à la gueule lors de cette deuxième vision.

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MessagePosté: 02 Nov 2012, 17:33 
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Antichrist
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Je vais me le chopper direct en Blu Ray celui-là. Il grandit en moi.


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MessagePosté: 02 Nov 2012, 19:34 
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Vu hier, à fond pendant et après, c'est pour moi un des meilleurs films, voire le meilleur depuis beaucoup, beaucoup d'années....

Voilà ce que j'en pense d'ailleurs: http://www.celluloidz.com/2012/11/looper/

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MessagePosté: 02 Nov 2012, 19:55 
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Je viens de recevoir le coup de fil d'un pote qui a détesté et qui aurait rendu fou Film Freak puisque l'intégralité de ses critiques contre le film commençaient par "mais pourquoi ?". Il pointait du doigt toutes les supposées incohérences et zones d'ombre avec des pourquoi à foison. Je me croyais dans Superstar ...

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MessagePosté: 02 Nov 2012, 20:01 
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MessagePosté: 04 Nov 2012, 10:13 
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En fait ce film c'est un épisode de
Pascal le grand frère.


6/6


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