Forum de FilmDeCulte

Ah oui, sinon, j'ai bien ri sur un détail, c'est que dans They Live! quand on a une Rolex à quarante ans, eh bien...

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Enfin vu !

J'ai adoré, mais je m'attendais à un film plus sérieux, dans la lignée de Prince des ténèbres ou The Thing, quand le fantastique et la SF chez Carpenter ne s'associent pas à la gaudriole gentiment beauf. Ici, en choisissant Roddy Piper, célèbre catcheur de l'époque, c'est le cas. C'est donc sympathique, mais par moments vraiment débile, notamment lors de cette scène complètement gratuite de pugilat dans une ruelle entre Roddy et Keith David. J'aime le côté cash et direct, les 90 minutes de film sans fioritures, et j'adore tout ce qui concerne la parano et les aliens : la représentation tout à fait fasciste des flics, la collaboration qui garantit la richesse. Ce côté brut de décoffrage, avec cette fin sans concession, est vraiment génial. Mais parfois, c'est vraiment neuneu.

4/6

cool.

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Yeah, un des films les plus Duke Nukem de l'univers.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est aussi ça qui m'a donné envie de voir le film.

Ayééé, je l'ai vu.

C'est minimaliste (la série B réduite à l'essentiel, à son pitch, au point que tout le début se fasse quand même trèèès lent), c'est complètement littéral et cash (il a pas la symbolique légère tonton john), c'est toujours aussi puissant (la fuite du camp, le passage par la fenêtre, la découverte des lunettes, certaines batailles...)

Je suis partagé entre le plaisir de voir le film ne pas essayer de se "remplir" de détails (acteurs bovins au jeu monotome, péripéties menues, décors réduits à rien...) et la frustration de voir que cette quasi-abstraction rend aussi l'ensemble un peu distant, théorique. Le film est comme un bon coup de poing, ça va chercher aux tripes, mais j'aurais aimé qu'il soit traversé par une force plus riche que cette colère ironique (c'est touchant quelques rares fois : quand il trouve le jeune recroquevillé derrière le muret, superbe passage, dans la rencontre avec la jeune femme ; mais ça reste rare).

Sinon, je trouve encore une fois que ce qui transcende la métaphore tractopelle tient à la phobie, réelle et communicative, de la société sous toutes ses formes. Il y a quelque chose de viscéral et de sincère chez Carpenter, à travers ces masques grotesques, carton-pâte, et pourtant tellement marquants par leur étrangeté, leur insertion dans un décor quotidien... Une dimension cauchemardesque très simple, très pure, malgré le second degré latent. Je pense que vu enfant ce genre de trucs m'aurait marqué à vie.

J'en parlais vite fait ici et je l'ai vu gamin et ça m'a marqué à vie. top-films-les-plus-vus-t12045.html

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Tient, on parlais l'autre jour de l'idéalisme des réalisateurs. Carpenter, comme ça , il pourrait passer pour un cynique profondément sans espoir. Mais la fin de ce film par exemple, c'est un pur acte politique, un vrai fantasme idéaliste. C'est pas son meilleurs film mais cette fin, c'est juste jubilatoire.

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N'écoutez pas Film Freak

Mmm ? Comme Zad, j'y voyais d'abord une sorte de pied de nez anar, c'est pas ce que j'ai préféré (sans souffrir comme lui de l'absence d'une révolution lyrique, hein, J'SUIS PAS COMMUNISTE MOI J'PREVIENS J'SUIS PAS COMME CA).

Je suis tout de suite rentré dans le film, notamment grâce à ce héros immédiatement sympathique (le mec s'appelle Nada !) et cette sécheresse de la mise en scène qui se marie parfaitement à l'épure de la métaphore, sur-signifiante au possible mais tellement vraie.

Passées les quinze premières minutes revendicatives et sèches, j'ai été étonné de voir le film osciller entre cette placidité hypnotique typiquement carpenterienne et des moments de pur grotesque: le virage instantané de Nada en défourailleur (dont la dégaine, les lunettes et le cadre L.A. 80s fait penser à un miroir inversé du Terminator de Cameron), le fight interminable entre Piper et Keith David qui semble sortir d'un Bollywood, ou ce doigt d'honneur final.

Le film a certainement des défauts mais il a également un charme inimitable fou (c'était donc de là que venait "kick ass and chew bubble gum" ? ). Je peux comprendre que le découvrir jeune doit être un sacré choc.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Un Bollywood de John Ford : https://youtu.be/8Bm0RIs-VJU

Re re revu grace à l'excellent Bluray studio canal ce week end. J'avais peur d'une nouvelle déception mais je le réévalue très à la hausse. Ce que Carpenter a fait avec Alive films est peut être ce que je préfère dans sa carrière finalement...Tout ce qu'il enchainera après dans le giron des studios hollywoodien sera plus problématique (et je recule toujours la vision de The Ward)

Ah mais clairement. Tout ce qu'il a fait à partir des années 90, c'est, au mieux, gentiment anecdotique. (Et pareil pour The Ward...)

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N'écoutez pas Film Freak

J'aime beaucoup Escape from LA, malgré toutes ses tares.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai revu L'Antre de la folie le mois dernier, et... Malgré le discours derrière, j'ai trouvé ça un peu surfait. C'était fort, à l'époque, mais bon... L'humour, les scène de flippe, etc., les rebondissements, ça a pris un coup de vieux.
Par contre, j'adore toujours autant LA 2013. Et j'étais surpris de voir mon neveu de 13 ans ultra tendu devant le premier Halloween.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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