Forum de FilmDeCulte

God. Art

Le dernier essai cinématographique de Jean-Luc Godard, Film Socialisme, était projeté dans la section Un Certain Regard. En son absence remarquée de dernière minute.

Ecrire sur un film de Jean-Luc Godard tient de l’exercice style impossible. Passons sur le fond à la fois abscons, poétique et surréaliste, parfois en allemand, souvent sous-titré – Godard a toujours été un grand typographe – pour nous concentrer sur la forme et surtout l’expérience de spectateur que Film Socialisme propose. La projection cannoise tenait de l’happening conceptuel et de la parfaite mise en abyme. La Croisette transformée en excroissance cinéphile de la croisière qu’a suivi l’équipe du cinéaste et l’univers de Jean-Luc Godard en ruines antiques que l’on visite à la hâte, le guide à la main pour ne rien manquer de ce qui est important. Lors de la conférence de presse, Thierry Frémaux avait indiqué que JLG – les meilleurs réalisateurs se réduisent toujours à des initiales – préférait que son film soit projeté à la salle Debussy plutôt qu’au Palais des festivals. Devant l’objet filmique non identifié, de nombreux spectateurs ont jeté l’éponge, préférant peut-être retourner à l’intérieur de leur bateau-croisière cannois, pour jouer au Casino ou assister à la montée des marches.

Des choses comme ça

Film Socialisme comporte trois parties distinctes. Jean-Luc Godard met tout d’abord en scène des personnages symboliques qui assistent à une croisière de luxe sur la mer méditerranée. Alors que le cinéaste montre une certaine forme d’enfer occidental, avec une misanthropie évidente, l’on discourt de l’Histoire avec un grand H. La deuxième partie prend place dans une famille qui tient un garage dans le Sud. Les enfants veulent mener la révolution contre l’usage du verbe Etre et se lancer en politique. La dernière partie, elle, démontre du génie de Jean-Luc Godard en tant que monteur. Le réalisateur du Mépris alterne images d’archive et images de films passés pour évoquer six villes symboliques. Et les lumières de se rallumer sur un écran gris.

Euh/6

pardon mais hormis décrire la narration du film, tu ne nous donnes rien à ressentir, là.
où est la critique?

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Je pense que c'est un avis écrit vite fait bien fait pour le site internet de Match!

mais c'est pas un avis, c'est l'afp! y'a justement aucun avis!

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Je ne sais pas si tu es le mieux placé pour critiquer ce genre de choses, vus certains de tes "avis" postés ici bas

ah bon, je te mets au défi de me trouver un avis AFP en mode je vous parle pas du film mais le film était bien projeté mais dans une autre salle. Passons sur le fond, ne disons rien sur la forme. Bonjour. J'ai des avis expéditifs, c'est pas la question, on moins on sait ce que je pense, là c'est vraiment vraiment l'AFP, juste une description du fait que le film a bien été projeté. Bah d'accord.

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Zad n'a pas tout à fait tort, je suis un peu frustré par cette critique, mais en même temps j'imagine bien que c'est dur de gratter quelque chose sur le film à peine quelques heures après être sorti de la salle !
En tout cas j'ai très hâte.

Sa note devrait vous éclairer sur l'absence d'avis...

Mais clairement. On voit bien que Karloff n'a strictement rien compris au film

T'as pas kiffé que les deux premiers avis sur le film que tu attends soit "oh" de Gros-Jacky Goldberg et "Euh" de Karloff?

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j'étais pourtant content de ma métaphore croisette/croisière

bon rapidement je détaille

première partie : dès que ça parle c'est catastrophique de prétention auteurisante et incompréhensible le plus souvent -en allemand et avec un son à chier - volontairement ? quand ça parle pas c'est plutôt bien, avec des images terrifiantes d'une croisière costa brava.

deuxième partie : horrible. Jeu approximatif des comédiens, discours en bois, esthétique alainguiraudesque

troisième partie : sublime d'efficacité, de montage, et pour le coup j'aimerais tout comprendre

voilà, ça se note pas car honnêtement c'est plus de l'art contemporain que du cinéma.

Ou qu'il ne sait simplement pas quoi en penser...Ce qui est souvent le cas avec Godard.

peut on s'en servir comme critique sur le site?

Billy Hayes est devenu DPSR version 2001.

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???