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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 18:32 
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Sir Flashball
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Caribou a écrit:
Je t'entends bien et je sais que, hélas, je ne pourrai pas t'en faire démordre, mais pour les films ou réalisateurs dont les occurrences sont rares voire inexistantes, la recherche est tout aussi facile.


C'est pas comme si 4 (QUATRE) personnes différentes t'avaient fait la même requête, non.

Là, par exemple, toute la discussion sur le bis italien qui a suivi ton avis se retrouve perdue dans ce topic. Mais bon.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 19:43 
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Caribou a écrit:
Tetsuo a écrit:
Les Guerriers du Bronx c'est tout faible. Même en tant que nanar...


Tu fais bien de me le dire. Même pas une direction artistique et une photographie sympas?


Pas dans mon (lointain) souvenir en tout cas.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 19:55 
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La direction artistique est super kitsch. C'est même ce qui fait le plus rire dans le film. Il faut savoir que c'est une copie de New york 1997 de Carpenter. J'ai poussé le vice jusqu'à voir le second.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 21:51 
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Castorp a écrit:
Caribou a écrit:
Là, par exemple, toute la discussion sur le bis italien qui a suivi ton avis se retrouve perdue dans ce topic. Mais bon.


Je ne veux pas paraître têtu mais ici ou là, ça se retrouvera aussi facilement. C'est pas la première fois que le bis italien est évoqué ici d'ailleurs.

Sinon:

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Adieu L'Ami, Jean Herman, 1968

J'avais envie de le voir puisque, comme je l'ai dit sur le topic consacré à Jean Vautrin dans cette même section, Sion Sono l'avait mis au programme de l’Étrange Festival l'an dernier et que ses suggestions sont souvent bonnes (cf son top pour Sight & Sound).
Le premier travelling où l'on voit Bronson débarquer d'un navire venant d'Algérie dans la rade de Marseille, puis croiser Delon en béret rouge, est sacrément cool. C'est très sec, les dialogues de Japrisot très bons. Le premier acte est intrigant, les motivations des personnages sont opaques, on ne sait pas trop où le film veut nous emmener tant que Delon repousse les sollicitations de Bronson. Le film n'est pas encore frustrant.
Il le devient au cours d'un deuxième acte où les deux personnages s'enferment volontairement pendant trois jours afin de tester 10 000 combinaisons pour ouvrir un coffre-fort. Là on a un film qui tient à la fois de la célèbre scène des clés du Samouraï, qui date d'un an plus tôt, où Delon essaie minutieusement une à une les clés d'un énorme trousseau pour faire démarrer une voiture, et de Gerry (en exagérant pour ces deux références), sans oublier la scène de baston de They Live! (les motivations des personnages sont différentes et Bronson s'est introduit contre la volonté de Delon dans le bureau). Le film se veut alors surtout taquin en mettant en scène une rencontre quasi-parodique entre deux stars, ce dont le cinéma est coutumier. Les longueurs sont là.
La fin est détachée, à l'image des héros. L'érotisme, le côté cool du film ont dû plaire à Sono.
J'aime bien la sécheresse du film (la musique en est presque absente). Delon et Bronson jouent de manière rigolote les machos.
Vu en anglais parfaitement doublé, je ne sais pas donc quel est le doublage original. Plutôt un bon polar.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 22:40 
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Je vais me rajouter à la meute Caribou mais je comprends qu'il y a certains films que tu ne veuilles pas rajouter dans le topic "Vos critiques" mais il y en a d'autres qui valent vraiment le coup. Sois un peu moins rigoureux ;)


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 22:44 
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Tous les films valent le coup.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 22:44 
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Caribou a écrit:
Adieu L'Ami, Jean Herman, 1968
Plutôt un bon polar.

Vu enfant. Bon souvenir.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 22:49 
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Abyssin a écrit:
Je vais me rajouter à la meute Caribou mais je comprends qu'il y a certains films que tu ne veuilles pas rajouter dans le topic "Vos critiques" mais il y en a d'autres qui valent vraiment le coup. Sois un peu moins rigoureux ;)


Autant tenter de raisonner un lampadaire.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 18 Aoû 2015, 23:11 
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He, dis pas de mal d'un supporter de la meilleure équipe européenne ;)


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 19 Aoû 2015, 18:28 
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J'allais créer un topic mais je trouve que je n'ai pas suffisamment de choses à dire dessus:

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Città Violenta, Sergio Sollima, 1970

Le film de genre italien favori de Nicolas Winding Refn, et un film qui jouit en général d'une excellente réputation.
On y compte au moins "trois morceaux de bravoure", ou "scènes d'anthologie": une (longue) course-poursuite en voitures dans les Îles Vierges, où Sollima donne très envie de se rendre en quelques plans, au début du film, une scène avec une tarentule en prison peu après, et le final dans l'ascenseur.
Le générique est bien cool encore une fois, avec filtres et autres fioritures. Bronson y joue le rôle classique d'un tueur à gages légèrement masochiste, désireux de se ranger et refusant d'admettre que c'est perdu d'avance.
La chronologie du film est bizarre. Les ellipses ne sont pas forcément évidentes.
Ça traîne quand même pas mal en longueur, mais c'est peut-être aussi que je me laisse facilement distraire.
La ressemblance d'un certain Umberto Orsini, qui joue (plutôt bien) un second rôle, avec James Mason est assez frappante.
Décevant quand même.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 20 Aoû 2015, 12:55 
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Amici Miei, Mario Monicelli, 1975

Arrêté au bout d'une heure, ringard. Lourcelles en parle comme d'une récapitulation et d'un dépassement de ce que la comédie italienne avait proposé jusqu'alors, compare ça à La Grande Bouffe avec lequel il partage deux acteurs (Tognazzi et Noiret) et une certaine noirceur, et sur le principe, le film n'est pas inintéressant, mais les farces imaginées par les protagonistes du film ne sont pas vraiment amusantes.
Quand même vu la fin, qui ne m'aurait pas fait revenir sur mon avis.



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Il Merlo Maschio, Pasquale Festa Campanile, 1971

Déjà beaucoup mieux et sans prétention. Film plus subtil que ne le laisse supposer son canevas, où un violoncelliste en mal de reconnaissance exhibe sa femme (jouée par Laura Antonelli), seul moyen qu'il ait trouvé pour ne plus passer pour un anonyme. J'aime bien l'idée du début du film que le héros serait aux yeux du monde quelqu'un de tellement ordinaire qu'il en serait devenu quasi invisible - ça donne lieu à quelques gags très amusants.
Les parents de sa femme, qui rivalisent de grivoiserie pendant une scène, sont eux aussi très amusants, ainsi que son acolyte violoncelliste et obsédé sexuel, qui n'en revient pas que la femme de son collègue, qu'il prenait pour un raté, ait un cul et des nichons pareils.
L'escalade fait que le film devient dans son dernier tiers un peu trop frénétique et redondant mais c'est vraiment bien et d'une truculence rare (différente, beaucoup plus légère que celle d'un Séria par exemple).


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 20 Aoû 2015, 13:42 
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On a perdu Caribou dans les années 70... Tu nous raconteras si t'arrives à aller voir les Sex Pistols en live stp.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 27 Aoû 2015, 08:12 
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Je suis mort mais j'ai des amis

Après une première partie "comique" embarrassante tellement c'est mauvais (avec de sérieux problèmes de rhytme qui foutent tout en l'air), les scènes plus émouvantes de la deuxième partie sont plus réussies, ce qui m'a surpris.
Fou rire quand même dans le train pour Montréal, mais ne vous déplacez pas, c'est raté.
Bouli Lanners et Serge Riaboukine sont bons.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 01 Sep 2015, 13:26 
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Des dangers de rattraper des films sensément cultes juste parce qu'ils sont sur Netflix.

Avec ses ancêtres de Wayne's World en guise de héros, c'est le genre de film dont l'humour bas de plafond aurait pu me faire rire quand j'avais 10 ans mais aujourd'hui c'est un peu pénible à regarder. Le postulat SF du premier est amusant mais relativement sous-exploité (parfois trop speed même si le climax est pas mal). Le second propose un délire surréaliste plutôt réjouissant dans sa direction artistique (le passage en Enfer est plutôt original) mais l'écriture est tout aussi bâclée, les enchaînements se faisant plus gratuits là où le précédent avait une vraie trame et était donc un peu plus focused. Après, j'avoue que ce grand n'importe quoi (les aliens, les robots) me laisse presque admiratif du jusqu'au-boutisme de l'entreprise.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 01 Sep 2015, 14:20 
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Ok ton image ne s'affichait pas, donc je ne savais pas de quoi tu parlais donc coïncidence, je l'ai vu aussi il y a une semaine.

Je trouve le premier très fun, bien que ce soit hyper-potache. Les mimiques d'Alex Winter, l'acolyte de Reeves, sont très drôles. Un des running gags du film, c'est qu'il emploie régulièrement des mots désuets ou rares alors qu'il est visiblement simplet et qu'il s'exprime comme un jeune de son époque.
Reeves a cette époque là avait une des démarches les plus bizarres du monde, avec le bout des pieds dirigés vers l'intérieur.
La scène dans le futur, la scène du mall, le climax final avec l'exposé, le film réussit pas mal de moments mine de rien, et je trouve la direction artistique et la mise en scène vraiment de qualité.
J'ai aussi été surpris de voir Georges Carlin apparaître dans les premières secondes du film.

J'ai commencé le deuxième. Mais je trouve la DA nulle chier. Cette première scène dans le futur est d'une ringardise rédhibitoire. J'ai arrêté après, le délire ne m'intéressant pas (le même à peu près que dans les 3 formules du Professeur Sato de Black & Mortimer où les héros se retrouvent à un sosie robotique de Mortimer) et c'est redondant.



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Rabid Dogs, Mario Bava, 1974

La bande-annonce d'un remake français qui va bientôt sortir (Enragés avec Lambert Wilson et Virginie Ledoyen) m'a donné envie de voir ce film, un polar autoroutier, genre prisé dans les années 70. C'est un Bava tardif qu'il a réalisé avec l'aide de son fils Lamberto, l'auteur du plutôt fun Dèmoni.
ça a bien vieilli, je veux dire ça a beaucoup vieilli. Le doublage est affreux, les acteurs parlent avec la même voix que s'ils doublaient un dessin animé ou un film étranger, ça sonne faux au possible.
Sinon, le huis-clos dans la voiture n'est pas un mauvais postulat mais les coïncidences sont difficiles à croire, le film a même un twist amusant mais sacrément artificiel et gratuit.
ll y a moyen d'en faire quelque chose en reprenant toute la construction du film et des personnages. Le film français ne sera probablement pas bon mais je demande ce qu'ils ont fait de ce twist.
Assez mauvais, si je suis honnête.

critique surréaliste sur imdb, écrite soit par un clown, soit par un troll:

Citation:
In only the first half hour, Rabid Dogs has more tension and psychological insight into the criminal mind than all of Reservoir Dogs making Tarrantino look like an amateur. Even Scorese has admitted the influence of Bava, this movie has Mean Streets starting to look pale in comparison. The master cinematography, confined setting, brilliant camera angles, and editing brings to mind some of Orson Welles best laid out scenes. This all presides over a backdrop of overwhelming despair abundant in nihilism which begs yet another comparison to another admitted admirer, David Lynch, who looks like a student to the teacher - the breadth of brechtian super realism truly achieves it peak, of which an entire generation of filmmakers have aspired to, including Fellini - all of whom had never had the chance to see the film until the late nineties. The movie crashes through the fourth wall and the viewer becomes a passenger in this unfortunate circumstance. The film is a tribute to the genius of Mario Bava and in a way the culmination of all his talent and influence neatly compacted into a ninety minute film school. One of the finest crime dramas ever made. The intricate dialog which illustrates a pure hatred of life and total lack of respect of all that is good - even makes one start to question if Coppola missed the boat with the Godfather a little bit in making his characters a little too heroic and romantic, rather than the base individuals they are supposed to portray. One comes from this film with a horror of the criminal rather than a wish to emulate. In this real time robbery, murder and car-jacking, Bava takes us to the precipice, the edge of reason and finally beyond all semblance of humanity.


Le mec cite Fellini, Coppola, Lynch, Scorsese, Tarantino, dans une critique d'un film de Bava de seconde zone, en disant qu'il les fait tous passer pour des amateurs.
Sans doute un enfant.


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