Cosmo a écrit:
- 50 contre 1 (premier bouquin de Djian)
- Omerta (Mario Puzo)
- La pêche à la truite en Amérique (Richard Brautigan)
A mi-chemin, le Brautigan est magnifiquement écrit mais je passe un peu à côté du livre dont je n'ai pas vraiment pigé le concept (Ses autres livres sont-ils plus construits ou bien sont-ils eux aussi fragmentés). Le Puzo est assez minable, tant au niveau de l'écriture ultra simpliste que de l'histoire sans aucin intérêt, surtout pour qui vient de lire
Le Parrain, dont il constitue une variation moderne infiniment inférieure. Quant au Djian, faut vraiment avoir envie de lire ses premières oeuvres. Sur la dizaine de nouvelles, une ou deux sont réellement prenantes, le reste se lisant avec un ennui poli.
Ajoutons
Charly 9, d'un Jean Teulé qui tourne en rond et ne parvient à aucun moment à retrouver l'humour de son Montespan ;
Ragtime, sublime portrait de l'Amérique du début du vingtième siècle, où se croisent Freud, Houdini, et quelques anonymes qui subissent la bonne morale, le racisme, la malhonnêteté ambiants ;
D'autres vies que la mienne, d'un Emmanuel Carrère touché par la grâce, et dont j'ai décidé, à la suite de cette lecture, de me farcire l'intégrale ;
Totalement débordée, récit ultra répétitif et de mauvaise foi (en gros, à part elle-même, personne ne trouve grâce aux yeux de l'auteur), mais aussi forcément drôle et parfois même jouissif (surtout quand ce qu'elle vit à son travail se trouve aussi proche de mon quotidien) ;
Zola Jackson, aussi bien écrit, mais aussi tout aussi chiant ou presque, que
Alabama Song, du même Gilles Leroy.