Forum de FilmDeCulte

Cecilia, une jeune religieuse américaine, s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne. L’accueil est chaleureux, mais rapidement Cecilia comprend que sa nouvelle demeure abrite un sinistre secret et que des choses terribles s’y produisent…

Sydney chou renoue avec ses amours premières - avant d'être révélée par une série de séries, elle a enquillé plusieurs séries Z d'horreur - en ressuscitant un projet pour lequel elle avait auditionné en 2014, s'en faisant la productrice et allant débaucher son réalisateur de Everything Sucks et The Voyeurs pour signer un pur film de nunsploitation toutefois doublement pertinent, vis-à-vis de l'image de l'actrice dans les médias mais également de ka question malheureusement ravivée de l'avortement et, plus largement, du droit pour une femme de disposer de son corps.

Globalement, c'est un film où tout le monde est obsédé par le corps de Sydney Sweeney, comme sur les réseaux donc, à vouloir lui dire quoi faire, donc on comprend pourquoi le sujet lui tenait à cœur et thématiquement, ça donne quelques bonnes scènes (la meilleure n'était pas à proprement parler une scène "d'horreur" - même si en fait... - mais ce moment où, après avoir fait ses vœux, elle doit baiser la bague de l'évêque et l'acte de soumission, avec la jeune femme à genou devant le vieux patriarche, est d'un libidineux éloquent).

Malheureusement, les rares bonnes idées et ces thématiques sont quelque peu perdues dans un schéma non seulement giga classique et au retournement prévisible (pas sûr que le film s'en cache cela dit) mais surtout assez pauvre en tension, se résumant à 4 ou 5 jumpscares aussi faciles qu'inefficaces avant un deuxième acte précipité, qui sent les scènes coupées (ça dure 1h20 sans générique), pour arriver à un dernier tiers grand guignol pas très inspiré. Après, c'est pas désagréable et surtout, la toute fin, jusqu'au-boutiste, est forte. Mais l'ensemble aurait pu être bien meilleur.

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Ces yeux qui n'arrivent même pas à supporter leurs paupières...
Elle montre ses seins au moins ? Parce qu'elle n'a vraiment pas un regard cinégénique.

Elle montre son talent.

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Possible.
Et je ne connais pas sa carrière sur le bout des ongles. Mais comme tu parles d'un jeu sur l'image médiatique d'une actrice qui joue dans du nunploitation...(soupir)... Le point de départ fait dans la caricature.
Fin bref.
Elle me fait penser à Exarchopoulos avec son regard fatigué. Dans le même registre de la fatigue mais en dessous des yeux, ya Seydoux aussi avec ses horribles cernes.
Je comprends pas. En dehors du fait qu'elles sont sculpturales au niveau du corps, je suis plus du l'école figurative.
Enfin, chaque époque a les sex-symbols qu'elle mérite.

Elle est consciente de ce qu'elle fait. Et ses seins plantureux sont mis en exergue par ses nuisettes, notamment dans une seine de bain avec transparence. Ça joue dessus.

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J’irai en vrai sweeneyphile, mais pas avant d’avoir enfin vu Possession de Zulawski.

Donc ses seins !

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Netflix les gars, Netflix.

Bonne série B, mise en scène soignée, belle photo, effets plutôt réussis même si évidemment c'est un peu la foire au jumpscare et j'aime bien l'idée centrale (même si ça reste assez léger). Ca perd pas de temps, ça va droit au but, on s'appesantit sur rien et la dernière demie-heure est vraiment efficace. Sydney Sweeney est excellente en "scream queen" badass. Le propos sur le corps (et plus largement sur l'avortement) est presque trop évident mais ça ne prend pas le pas sur l'efficacité du truc. Rien de vraiment mémorable mais un film qui passe tout seul.

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CroqAnimement votre