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MessagePosté: 24 Sep 2014, 22:58 
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Susuz Yaz en VO, Dry Summer ou Reflections en anglais.

Image

Deux frères possèdent sur leur terre la source qui alimente tout le village. Lors d'un été torride, soucieux de préserver ses terres, l'aîné refuse de partager l'eau avec les autres villageois.


Castorp, tu me demandais l'autre jour pourquoi je kiffais modérément le cinéma des années 60 et 70 : en voici une explication parfaite. Film savant, tout en maîtrise, percutant, plein d'angles recherchés et fort d'un symbolisme impeccable... Film assommant, surtout, tant il se satisfait fièrement de sa petite parabole politique, sans chercher à voir plus loin. L'aîné est le capitalisme, ou la propriété, bref, un concept auquel le décor rural quelque peu abstrait donne des aspects mythologiques (= "il était une fois la première fois qu'un homme voulut s'approprier la terre, et voici ce qui en découla : violence, tromperie, argent, notre monde actuel, etc."). Simple énergie d'appropriation (je veux l'eau, je veux la femme ; voir cette scène d'intrusion phobique assez réussie dans la chambre nuptiale...), l'aîné n'a rien pour lui : le film ne lui concède rien, se contentant de le regarder de haut, d'en faire un être vulgaire et mesquin à la trogne grotesque. A côté de lui, le frère se laisse tant faire qu'il en devient benêt, peu charismatique. Et la femme, dont la seconde partie aurait pu peindre un tête à tête tout en dignité, n'est qu'une victime déplorée se faisant trimballer sans réagir, alors qu'elle voit où tout cela la mène...

Pas grand chose à vivre et à ressentir donc, dans cette démonstration bien didactique où chaque perso reste bien à sa place dans le tableau, démonstration haute en couleurs, certes, mais aussi humaine qu'un rapport de sociologue. Pas la moindre trace de doute, d’ambiguïté, d'ouverture, juste une telle assurance d'avoir raison qu'on ne se soucie plus que de 1) mener à bien son exposé, 2) tout faire pour rendre celui-ci racé, sexy de coloriages savants et de jeux de rimes à travers son film, quitte à démarrer une petite musique atonale quand j'ai besoin de conceptualiser la situation à peu de frais.

Donc bon... Y a rien de honteux, bien au contraire, c'est d'une excellente tenue, y a évidemment des choses à prendre (l'érotisme latent, les passages plus fous à travers champs - la poursuite, l'attaque... -, ce décor bizarre de couloir d'eau où l'on discute et s'engueule la flotte jusqu'aux ventre), mais globalement je ne vois rien de réellement généreux à pêcher là-dedans. Et voilà pourquoi, malgré leur vitalité et leur diversité de surface, une grande partie des films de cette époque m'emmerdent. L'assurance satisfaite de son propos, qu'il n'y a alors plus qu'à déplier, c'est assez laid, au cinéma, tout compte fait...

J'en viens aussi à me poser des questions sur la World Cinema Foundation, qui m'a l'air de se spécialiser dans ce genre de film tour-de-force-à-message, dont on peut tirer tant de jolies captures d'écran. C'est peut-être moi qui ne voit dans ces films que ce que les défauts que je suis venu y chercher par préjugés, et j'imagine bien que ça reste une date important pour la cinématographie turque qui méritait d'être sauvegardée. Mais j'espère quand-même que Scorsese voit un peu plus loin que ça.


Concernant le blu-ray : World cinema Fondation + MoC / Criterion = combo fatality copie plus parfaite tu meurs. Rien à redire là-dessus.


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MessagePosté: 24 Sep 2014, 23:26 
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Sir Flashball
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Hum, ça reste un ciné très enraciné dans la politique et le conflit capitalisme/communisme, mais ça reste aussi pour moi la période où le cinéma s'affranchit vraiment de l'héritage classique et commence réellement à expérimenter : c'est donc un cinéma très libre, vraiment foisonnant, même si effectivement, souvent trop politique.

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MessagePosté: 24 Sep 2014, 23:36 
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Bon, de toute façon, caricaturer en une formule 20 ans de cinéma international, c'est absurde. On va dire que je vais surtout essayer d'expliquer mon préjugé, plutôt que la réalité :mrgreen:. Donc...

Disons que le principal problème pour moi vient peut-être de cette idée de "s'affranchir de l'héritage classique" : bien sûr que c'est alors une nécessité, que c'est l'ordre des choses, mais j'ai l'impression que c'est aussi une époque où du coup beaucoup de jeunes cinéastes ont l'impression d'être les premiers à penser. Comme si le cinéma classique ne pensait pas, ou pensait mal, ou était inconscient, en somme (comme s'ils n'en voyaient plus que les archétypes). Et ça en devient paradoxal, parce qu'ils pensent beaucoup plus lourdement, moins en nuance, moins artistiquement, que les modèles du cinéma qu'ils entendent détruire. Impression d'un grand malentendu, et d'un ciné souvent aussi tête à claque qu'un ado qui se croit soudain plus intelligent que tout le monde...

Du coup ce foisonnement me semble presque... je sais pas, inutile, dans le sens où malgré toutes ces explorations, j'y vois souvent le même comportement un peu crâneur et sur de soi, la même volonté de marquer un style affirmé, et j'ai du coup l'impression paradoxale de voir à chaque fois la même démarche, donc le même film (quand le ciné classique, sous l'apparence de faire toujours le même film, explore d'infinies variations de point de vues et de styles).

ÉNOOOOORME CARICATURE, hein. Énorme. J'adore plein de film de cette période. Ce dont je parle touche peut-être plus systématiquement le cinéma américain à cette époque, et les réalisateur "nouveau cinéma" des cinématographies émergentes.


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MessagePosté: 24 Sep 2014, 23:44 
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Sir Flashball
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Hum, c'est intéressant ce que tu dis, mais j'ai quand même l'impression que cet affranchissement se fait de façon très différente en fonction de l'endroit où tu te trouves sur la planète : ce que fait Imamura au Japon, par exemple, est moins cérébral que viscéral. Que le cinéma des années 60-70 soit trop conscient de ce qu'il fait, je ne te le contesterai pas ; mais que ça se fasse uniquement dans une approche de caïd trop sur de son fait, je n'en suis pas certain.

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MessagePosté: 24 Sep 2014, 23:49 
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Bien sûr, non. D'ailleurs, la Nouvelle vague française (et dans une certaine mesure, du coup, toutes celles qui la singent), ce sont des cinéastes ultra-conscients du tribut qu'ils doivent à leur aînés classiques. Idem pour les modernes hardcore. Il faudrait revoir ce que pensaient les japonais de leurs aînés (c'est pas à cause d'eux et de leurs propos qu'on a longtemps raté Ozu, en partie ?), mais je trouve leurs films globalement assez irréprochable. Rien à reprocher de ce genre au cinémas B/bis de l'époque non plus.

Bref, une galaxie de contre-exemples.


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MessagePosté: 25 Sep 2014, 01:08 
Citation:
2) tout faire pour rendre celui-ci racé, sexy de coloriages savants et de jeux de rimes à travers son film, quitte à démarrer une petite musique atonale quand j'ai besoin de conceptualiser la situation à peu de frais.



Excusez-moi, mais c'est ridicule et chichiteux de reprocher au cinéma turc des années 1960 de n'avoir pas su anticiper les goûts du forumiste français des années 2014, ou reprocher à des cinéastes de pays où la démocratie était incertaine et menacée, où se posaient la question du communisme, de la critique du stalinisme au pouvoir ou dans l'opposition ou du non-alignement, ou pouvait peser une censure forte dans la production et la diffusion d'être politiques, sans formuler le moindre doute quant au fait que c'est peut-être nous qui avont perdu une sensibilité politique et esthétique dont nous avons pourtant matériellement hérité. L'idée que l'on puisse être posté soi-même en surplomb de l'histoire est encore plus unilatérale et simplificatrice que ton appréciation des films, c'est en fait ta position actuelle que tu projettes dans les flms du passé. Et tes rétiences devant un sens trop évident, pas assez métaphorique renforce paradoxalement l'idée qu'une esthétique doit être signifiante.
Dans les cinémas émergents il y a souvent des films beaucoup de film où la description socialepasse en apparence par le vérismes, avec des histoires en apparence documentaires, manichéennes et édifiantes, mais en fait beaucoup plus retors: l'identité sociologique est en fait l'élément métaphorique et fantasmagrique car le réalisateur a conscience de montrer une réalité sociale qui n'existe pas, d'appeler le spectateur a pourtant s'y reconnaître (par exemple certains aspects du Mandat de Sembene, les Codes de Has ou Tout est à Vendre de Wadja)

La tirade sur la musique est poujadiste, il y a des B.O de Toru Takemitsu, Fusco, Werle ou Henze qui supposent un travail et une exigence esthétique énorme.

Pour moi il y a moins d'arrogance chez le jeune cinéma de cette époque que l'actuel: Oshima ou Pintilité pensent justement leurs films par rapport à leur aînés et leurs contemporains, lient la question du pouvoir du réalisateur dans l'imagniaire à celle du pouvoir politique réel ddans leur société, et ne séparent pas la vérité sociologique d'une charge fantastique, ils peuvent passer de la sécheresse au baroque, tandis que n'importe que les cinéastes pensent trop en terme de séparation des genre pour bien faire comprendre au spectateur qu'ils sont individuellement cultivés et dupes de rien, leur cinéphile est en fait achevée avant qu'ils aient commencé leurs films, même chez des "auteurs" comme Albert Serra ou Miguel Gomes.


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MessagePosté: 25 Sep 2014, 09:13 
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Gontrand a écrit:
c'est ridicule et chichiteux de reprocher au cinéma turc des années 1960 de n'avoir pas su anticiper les goûts du forumiste français des années 2014
Citation:
L'idée que l'on puisse être posté soi-même en surplomb de l'histoire est encore plus unilatérale et simplificatrice que ton appréciation des films, c'est en fait ta position actuelle que tu projettes dans les flms du passé.
Citation:
La tirade sur la musique est poujadiste

Je n'aime pas le ton général de ton message. Change-en : si le prochain est aussi condescendant que celui-ci, je n'y répondrai pas.


Citation:
Excusez-moi, mais c'est ridicule et chichiteux de reprocher au cinéma turc des années 1960 de n'avoir pas su anticiper les goûts du forumiste français des années 2014, ou reprocher à des cinéastes de pays où la démocratie était incertaine et menacée, où se posaient la question du communisme, de la critique du stalinisme au pouvoir ou dans l'opposition ou du non-alignement, ou pouvait peser une censure forte dans la production et la diffusion d'être politiques

À moi d'interroger ton approche de la période : il faudrait aimer ce film malgré tout, pour le principe ? Et pourquoi faire de la Turquie (et des pays à la démocratie menacée) un élément central, ici ? Je dis plus haut que c'est une approche que je retrouve en surnombre dans le cinéma américain de l'époque, or les deux pays n'ont alors rien en commun. Que certains cinémas, à cette époque (ou à n'importe quelle autre), aient pu avoir besoin de faire des films didactiques pour répondre à l'urgence d'une situation politique tendue, soit, pourquoi pas. Ça ne doit pas nous obliger à aimer ces films pour autant.

Par ailleurs, je ne comprend pas en quoi ce contexte particulier obligerait à traiter ses personnages comme des pantins, et son spectateur comme un benêt qu'il faut impressionner de ses petits feux d'artifices (tu m'oppose l'idée d'une urgence politique, alors que je parle d'un réal tellement dans l'urgence qu'il ne pense qu'à délaisser ses persos pour jouer au petit malin : il n'y a pas là un hiatus ?).

Gontrand a écrit:
peut-être nous qui avont perdu une sensibilité politique et esthétique dont nous avons pourtant matériellement hérité.

Il faudrait le prouver plus concrètement, car le retournement rhétorique me paraît ici un peu facile et pratique. Les années 60 ne sont pas les premières à faire preuve d'une sensibilité politique.

Gontrand a écrit:
Tes réticences devant un sens trop évident, pas assez métaphorique renforce paradoxalement l'idée qu'une esthétique doit être signifiante.

Ce n'est pas le "pas assez métaphorique" que je reproche au film, c'est sa façon de se penser lui-même comme un exposé. Il n'est pas question de dosage mais de configuration, c'est à dire de rapport au spectateur et aux personnages.

Citation:
Dans les cinémas émergents il y a souvent des films beaucoup de film où la description socialepasse en apparence par le vérismes, avec des histoires en apparence documentaires, manichéennes et édifiantes, mais en fait beaucoup plus retors: l'identité sociologique est en fait l'élément métaphorique et fantasmagrique car le réalisateur a conscience de montrer une réalité sociale qui n'existe pas, d'appeler le spectateur a pourtant s'y reconnaître (par exemple certains aspects du Mandat de Sembene, les Codes de Has ou Tout est à Vendre de Wadja)

Autant je trouve ta lecture motivante, autant j'ai du mal à la retrouver dans le film dont on parle là, qui ne prend jamais des allures documentaires ou véristes : c'est très schématique, fabulesque en un sens si l'on veut. Ou alors est-ce là la fantasmagorie dont tu parles ? Mais dans ce cas, je ne vois pas l'intérêt de créer ce monde symbolique de toute pièce si c'est pour l'écraser de mépris.

Je pourrais en revenir à tes exemple pour le montrer : je n'ai pas vu le Mandat, mais le premier film de Sembene, malgré le fait qu'il ait soulevé chez moi des réticences semblables quant à l'explicitation de son propos, ne ressemblait pas du tout au regard condescendant dont je parle ici. Au contraire, il y avait l'invention d'une forme adaptée à cette particularité d'énonciation.

Pour le reste, je ne suis pas sur de voir les liens que tu veux tracer avec Les codes, qui me semble très différent de ces deux autres films. Et pas vu le Wajda.

Citation:
La tirade sur la musique est poujadiste, il y a des B.O de Toru Takemitsu, Fusco, Werle ou Henze qui supposent un travail et une exigence esthétique énorme.

Je ne parle pas de la musique elle-même, mais de son utilisation (pas du fait qu'elle soit atonale, mais du fait qu'un réal n'en retienne que ça, l'atonalité, pour en tirer un effet immédiat et pauvre). La question de l'exigence esthétique est hors-sujet : exigeants, les compositeurs néo-romantiques d'Hollywood l'étaient tout autant, avec des rapports aux films tous aussi compliqués.

Citation:
Pour moi il y a moins d'arrogance chez le jeune cinéma de cette époque que l'actuel: Oshima ou Pintilité pensent justement leurs films par rapport à leur aînés et leurs contemporains, lient la question du pouvoir du réalisateur dans l'imagniaire à celle du pouvoir politique réel ddans leur société, et ne séparent pas la vérité sociologique d'une charge fantastique, ils peuvent passer de la sécheresse au baroque, tandis que n'importe que les cinéastes pensent trop en terme de séparation des genre pour bien faire comprendre au spectateur qu'ils sont individuellement cultivés et dupes de rien, leur cinéphile est en fait achevée avant qu'ils aient commencé leurs films, même chez des "auteurs" comme Albert Serra ou Miguel Gomes.

Oshima est un cinéaste que j'adore toutes époques de sa filmographie confondues, et le seul film que j'ai vu de Pintille était très bien. Je vais donc avoir du mal à discuter sur ces deux exemples : comme je le disais à Castorp, je parlais d'une tendance qui traversait ces deux décennies, pas d'une malédiction touchant automatiquement chacun de leurs cinéastes.

Pour le reste du paragraphe (où je n'arrive pas toujours à te suivre : "séparation de genre" ?)... Que ces cinéastes aient eu une inscription dans leur époque bien plus forte et naturelle qu'aujourd'hui (dans la conscience aigüe de leur filiation cinématographique, dans le rapport au bouillonnement politique et social qui leur était contemporain), je suis tout à fait d'accord. Ça me semble même être une récurrence, quelque soit l'art, au sortir d'une période classique (tout comme l'étape post-moderne, quelque soit l'art, peut ressembler à un no man's land orphelin où l'on crée sans nécessité - l'art contemporain n'est pas dans une situation moins problématique que le cinéma sur ce plan-là...).

Mais, toute essentielle et saine que soit cette étape dans l'avancée d'un art, cela n'implique pas qu'il en sorte automatiquement de bons films.


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MessagePosté: 25 Sep 2014, 09:23 
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Sir Flashball
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Tom a écrit:
Je n'aime pas le ton général de ton message. Change-en : si le prochain est aussi condescendant que celui-ci, je n'y répondrai pas.


Il t'a pris pour Jerzy, son ennemi héréditaire, ne fais pas attention. 8)

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MessagePosté: 25 Sep 2014, 09:26 
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Ah, Gontrand est un transfuge d'enculture ?
Je m'en fous cela dit d'où il vient, du moment qu'il ne me parle pas comme à son paillasson.


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MessagePosté: 25 Sep 2014, 09:27 
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Tom a écrit:
Ah, Gontrand est un transfuge d'enculture ?
Je m'en fous cela dit d'où il vient, du moment qu'il ne me parle pas comme à son paillasson.


Jerzy s'amusait à l'appeler Tony le mort, donc j'imagine que oui (ou des Spectres).

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MessagePosté: 25 Sep 2014, 13:16 
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