Forum de FilmDeCulte

Pfoooo...j'ai jamais été un grand fan du Silence des Agneaux mais il faut dire que dès Hannibal, la subtilité morbide du film de Demme avait disparu. Le film a beau être visuellement irréprochable, le personnage sombrait dans la caricature, voire le grand guignol sur la fin. A chaque fois que le protagoniste parle à quelqu'un, on croit qu'il va le bouffer. Limite, on VEUT qu'il les bouffe.
Mais c'est là l'erreur de le prendre en "héros".

C'était donc d'autant plus risqué de faire l'inévitable "origin-story". Et c'est inévitablement ridicule.

J'avais pourtant presque envie d'y croire...le premier film du réal a une bonne réput, la bande-annonce vu sur le tard m'avait fait dire "mmmm pourquoi pas?" et bah c'est juste "pas" en fait.

Le contexte est pas trop mauvais mais l'ensemble est d'une vulgarité sans nom...ça voudrait tenir du traitement icônique mais ça sent juste la préquelle gimmick qui explique rétrospectivement la """"psychologie""" (notez les guillemets) du personnage...son amour des belles femmes cultivéess, sa haine des mecs pas raffinés (putain le perso du boucher HONTEUSEMENT caricatural) ou pire le maque, le cannibalisme, introduits et expliqués un peu n'importe comment...enfin bref.

Visuellement c'est pas dégeu mais assez grossier aussi (les flashbacks, on a plus le droit de les faire comme ça, ou la photo rouge sur la fin, pfooo) et le pire, plus encore que le scénar, ça doit être Ulliel, dans le surjeu de bout en bout, nanaresque sur la fin ("M for Mischaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!").

Je sauve quelques idées, quelques intentions, la beauté de Gong Li, et c'est à peu près tout.

1,5/6

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Il est rare que je me marre devant des scènes de meurtre, surtout que là, a priori, il n'y a rien de drôle...Et pourtant...

Je partais voir le film avec un mauvais a priori, mais au moment où la lumière s'éteind il s'écoule toujours une bonne demi-heure où je veux y croire et c'est au film de faire valoir ses atouts. Nombreuses sont les surprises qui tous les ans se révèlent meilleures que prévu.

Là ce n'est pas meilleur, ce n'est pas pire non plus. C'est juste le drame que je pensais, avec des éléments gratinés. On a un Gaspard mal filmé (alors que sur certains éléments propres à l'ambiance, Webber arrive à créer des choses) qui a une tête d'attardé puis de faux mec super intelligent sadique hyper casse gueule (et c'est là que tu vois qu'Hopkins était vraiment maitre du personnage, parce qu'il savait surjoué et trouver la frontière juste, ça tenait peut-être à la qualité du dialogue, de la direction...). On a une Gong Li qui ne sert à rien (aucun vrai enjeu dramatique propre, tout tombe à l'eau trop vite, et la scène de Kendo, je me disais "putain, c'est Terrence Stamp, c'est Electra, sortez moi de là!!!"). On a une belle série de méchants dont le super principal n'est autre que l'effroyable Rhys Ifans qui commet réellement le truc pas possible poubelle (quand il bouffe l'oiseau, et Webber qui réutilise ce plan ridicule).

Mais au fond, tout ça pourrait se laisser faire sans l'énorme médiocrité du scénario de base, Thomas Harris semblant désireux de faire quelque chose de fort, mais en y lachant toute subtilité quand le génie des trois premiers romans tenait dans cette méticulosité...Le personnage de Gong Li dont la famille est morte à Hiroshima, c'est du raccourci mortel genre "l'histoire par le pop corn, les étapes essentielles"...Et je passe sur les terribles facilités et erreurs grossières qui parcourent ce truc...

Au final, il y a une intention, celle de livrer un objet subtil, intéressant, avec une ambiance particulière, au final il y a un truc qui s'apparente quand même (selon moi) au nanard, qui va salement vieillir et dont les quelques éléments positifs seront bouffés par le poid d'une franchise qui aurait dû s'arrêter à trois films, Mann-Demme-Scott.

1/6

Même pas nanaresque. Juste pathétique.

0/6

C'est assez conforme à ce que j'attendais : un film assez soigné (photographie, mise en scène, c'est pas forcément génial mais on sent qu'il n'y a pas un Ratner derrière), mais au scénario lamentable. A aucun moment le film ne parvient à imposer un personnage, à retrouver l'essence de Lecter, ou à se rapprocher de la légende. C'est pauvre ,tout simplement. Et j'ai du mal à trouver ça crédible (lecter qui apprend les arts martiaux, bordel !!!).

Un scénariste un peu plus couillu aurait imaginé un truc véritablement traumatisant pour le spectateur. Soit quelque chose de glauque (viol, violence, etc, je sais pas), soit quelque chose de décalé à la American Psycho. Là, c'est d'un banal, d'un prévisible... le serial killer traumatisé par la guerre, c'est n'importe quoi.


1/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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