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De John Ford
Avec : John Wayne, Maureen O'Hara, Victor McLaglen, Barry Fitzgerald, Ward Bond

Quelque part en Irlande, le boxeur américain Sam Thornton retourne dans son village natal pour s'installer dans la maison de ses ancêtres et s'y marier avec Mary Kate Danaher. Il lui faut s'adapter aux moeurs et coutumes locales...

Je ne sais pas si je suis insensible à John Ford ou si je choisis les mauvais films...
Il faut dire que j'ai surtout choisi celui là parce qu'il se passe en Irlande, à Cong dans le Connemara, où j'avais été il y a quelques années.

C'est loin d'être mauvais, mais c'est quand même tout sauf finaud, bourré de gros défauts tout le temps...
Genre la scène de rencontre entre Wayne et O'Hara, on dirait une parodie, tellement c'est appuyé par la musique, et le jeu insupportable de Maureen O'Hara.
L'utilisation de la musique est d'ailleurs assez moyen tout le long du film.

On va dire que c'est le film qui a très très mal vieilli...
2.5/6

J'en garde le souvenir de quelque chose de quand même super savoureux. Notamment la scène de baston finale!

Moi ce qui m'étonne en fait, c'est l'absence totale de subtilité du film.

Franchement la première scène avec Maureen O'Hara, vous ne trouvez pas ça horrible la façon dont c'est appuyé ?

Après, à part ces quelques scènes que je trouve assez lamentable (genre la scène où il la traine par terre sur 5 km... hum), le film est correct, mais je ne vois rien qui sort de l'ordinaire.
La vision de l'Irlande me semble assez carricaturale, quant à la vision de la femme... c'est d'un modernisme rare.

(en regardant la filmo de Ford... effectivement... y'a beaucoup de films qui m'ont laissé de marbre (à part Liberty Valance), même si je suis loin d'avoir tout vu.)

je pense pas que ford soit LE cinéaste de la subtilité en effet...
pour moi il avait ses grands thèmes: l'amitié, la famille, les bagarres à poings nus... tous là en fait pour mettre en avant son vrai sujet: l'homme sensible.
avec son côté réac mais bonhomme, ford réussi tout à fait son coup dans "the quiet man".
je l'avais trouvé très émouvant moi.

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Mais ce film est à part dans sa filmo, c'est un film très personnel sur son retour aux souces inrlandaises... Il ne rentre pas dans la catégorie de ses grands films politiques.

Sinon pour la non subtilité je ne suis pas d'accord, certains de ses films son tellement pensés en terme de structure et de fond politique que je ne peux pas dire ça; Liberty Valence est un bourrin, mais son histoire est racontée de manière très subtile... Faut regarder les personnages qu'il filme aussi.

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Oui c'est ça, c'est quand même un peu fin comme film Liberty...
Alors que là...

Je veux bien que son film soit à part, mais ça fait très clichés sur l'Irlande, je ne trouve pas qu'on sente trop de touche personnelle. J'ai l'impression qu'un américain pure souche aurait pu faire le même film.
Et ça ne pardonne pas la lourdeur extrême de certaines scènes.

Je crois que y'a pas plus subtil que la mise en scène de Ford.

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N'écoutez pas Film Freak

Faudra qu'on m'explique en quoi la mis en scène est subtile lors de rencontre entre Wayne et O'Hara...
On aurait pu faire la même chose pour une parodie.

Je parlais en général, j'ai pas vu ce film-ci, même si je me doute que c'est plus fin que ça en a l'air.

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N'écoutez pas Film Freak

J'ai pas vu ce film-la en particulier, mais je vois ce que Zaphod veut dire. Les films de Ford que j'ai vu sont toujours super riches, tout est d'un lyrisme incroyable, etc... mais certaines fois je peux pas m'empecher de penser que sa "bonhomie" rend les films un peu lourds. Son humour, notamment, je ris tres rarement dans un film de Ford, c'est trop... grand pere lol. Et il n'hesite pas a appuyer certains effets. Dans ses westerns c'est parfaitement adapte, il filme quand meme des cow-boys, c'etait pas les gens les plus fins qui existaient, et au final c'est pas ca qui compte. Mais par exemple dans Qu'elle etait verte ma vallee, la lourdeur generale m'avait pas mal agace.

Oui mais justement... moi je ne parle pas en général.
Mais si je n'accroche pas forcément à tous les films que j'ai vu de Ford (c'est le moins qu'on puisse dire), je n'ai rien à reprocher à sa mise en scène d'habitude (au contraire).
Là je trouve que ça dépasse les limites de l'acceptable, à plusieurs moments.

ha merde tba! quand j'ai dit que ford n'était pas le cinéaste de la subtilité, je parlais plus du fond que de la forme. ce n'était pas nécessairement réducteur. j'aime beaucoup de ses films.
tiens, ya un top ford? tu t'y colles tba?

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Oula, il a fait plus de 100 films, non?

détail! et puis tba il a du temps de toute façon.

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Ouais j'ai que ça à foutre.

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