Forum de FilmDeCulte

EDIT : rajouts sur Rocky IV en gras.


ROCKY (John G. Avildsen, 1976)

Comme je le disais dans l'autre fil, le film n'a jamais été un culte de mon enfance. Je l'ai "vu pour la première fois" pour ainsi dire l'an dernier. Et c'est sidérant comme 30 ans après, le film reste excellent. Touchant. Ce mec qui sait qu'il n'est pas une flèche, qui se découvre une fierté, et en parallèle l'histoire des personnes censées être des losers comme lui autour (Mickey, Paulie et bien sûr Adrian). Le temps que prends la mise en scène, ces longs plans qui suivent le personnage dans les rues, quand elle ne s'envole pas (Gonny Fly Now quoi), c'est d'une classe '70s cependant intemporelle. Et les dernières secondes, je pleure. 5/6


ROCKY II (Sylvester Stallone, 1979)

J'aime l'idée du film qui reprend juste après et surtout l'annonce du franchise qui confirme qu'elle sert avant tout de parallèle au parcours de son acteur-scénariste(-réalisateur), une saga proche de son personnage et non du sport qu'elle met en avant. Malheureusement, ça annonce également que le schéma narratif de chaque épisode sera toujours le même vu que déjà dans le premier, Rocky ne veut plus boxer avant l'offre d'Apollo Creed et donc ce sera toujours LE combat qui va l'amener à se battre et plus les épisodes iront, moins les enjeux qui le poussent à se battre seront intéressant (cf. le 4, on y reviendra). Ici, il reste un peu de l'effort du précédent mais plus exactement sa magie. La patte de Stallone, tant dans le scénario que la mise en scène, se fait plus grossière (cf. la scène du tournage de la pub). Et pourtant, au final, y a toujours quelque chose qui marche, et une fois de plus, j'ai les larmes aux yeux lors des derniers plans. 4/6


ROCKY III (Sylvester Stallone, 1982)

Ca débattra longtemps pour savoir lequel est le plus pourri entre celui-ci et le suivant. On entre dans les années 80 et c'est pas tant l'ère du blockbuster qui vient s'en mêler (même si c'est ce film-ci et le suivant qui feront le plus de thunes au box office, plus de 120M$ chacun) mais l'ère du clip plutôt. Après la désormais traditionnel résumé en ouverture, suit une séquence que, perso, je trouve bonne, sous forme d'un montage présentant (ou résumant là aussi) l'évolution du perso suite aux événements de Rocky II : sa médiatisation, son succès dans la suite de sa carrière, etc. Malheureusement, la suite du film aussi enchaîne les séquences très rapidement (le film est bien plus court que les précédents) et la tension dramatique s'en retrouve quasi-annihilée, surtout quand on frise la nanar (l'apogée de l'entraînement de Rocky avec Creed, c'est CULTE). Cependant, malgré un bon nombre d'idées plutôt débiles (le combat avec Hulk Hogan quoi) et un Mr. T ridicule (dont le rôle pendant les 30 premières minutes consiste à se lever de son siège dans le public et à regarder, tout énervé, autour de lui dans tous les sens), détails qui témoignent une fois de plus de la grossiérété croissante de l'entreprise, il reste un soupçon de ce qui fait l'intérêt de cette saga, à savoir le cheminement de son protagoniste qu'on nous montre ici "embourgeoisé" et qui devra une fois de plus s'entraîner pour redevenir celui qu'il était, qui avait la rage de vaincre, "l'oeil du tigre". C'est grave aussi comme un simple brushing '80s et la chirurgie esthétique donnent tout de suite un air plus intelligent à Stallone...heureusement, ça colle. Et la toute dernière séquence est mimi. 2/6


ROCKY IV (Sylvester Stallone, 1985)

Fallait pas se forcer au rythme d'un film tous les 3 ans parce que bon...voilà le grand n'importe quoi. Là, on y est, c'est le vrai, le vulgaire film-clip qui tombe dans le navet d'à peine 1h30 qui enchaîne en gros deux combats, des flashbacks et l'inévitable montage "entraînement".
Et c'est vraiment du clip. Enfin un mauvais film avec 3 très jolis clips (l'honteuse scène de flashbacks dans la voiture, c'est illégal). Rocky ne se bat plus que pour se venger, comme dans un vulgaire film d'action de l'époque. Une époque bien présente qui date le film par sa trame estampillée "Guerre Froide" (malgré le speech final de Rocky, le reste est très maladroit : on ridiculise Creed au départ mais après c'est les américains les meilleurs, eux ne s'entraînent pas avec des machines mais avec la nature, eux ne se dopent pas et eux viennent dans ton pays te foutre ta râclée avant de sortir le discours qui fait se lever Gorbatchev pour qu'il applaudisse) et sa bande son inimitable (les thèmes funky de Conti sont oubliés au profit du synthé foireux). J'oubliais le robot. Le robot, c'est juste non. En plus, on lui consacre bien deux scènes entières en plus de le voir à d'autres moments et tout. C'est justement complement interdit. De toute façon, le perso de Paulie est transformé en vulgaire sidekick comique (ah quand il se casse la gueule dans la neige ouaaaah) avant sa petite phrase à la fin avant le combat. Plus aucune émotion (la mort de CReed...super, la dédicace à son gosse...super). Alors c'est marrant à regarder mais au fond, c'est triste. 1/6


ROCKY V (John G. Avildsen, 1990)

On se calme et on boit frais à Philadelphie en prenant une vraie pause de 5 ans et en rappellant le réalisateur du premier, espérant réitérer la formule. Si on retrouve une véritable valeur dans l'intrigue (qui renoue avec le parcours intéressant du personnage), le tout demeure maladroit et peu inspiré dans mon souvenir (vu l'an dernier, je le revois bientôt). Contrairement à beaucoup, j'aime le choix du dernier combat et perso, j'aime bien le thème de la relation filiale (sans dèèèèèèc Bob) mais c'est pas encore ça. 3/6


Comme on se le disait avec Qui-Gon (enfin sans avoir vu le VI), la saga semble se former à chaque fois en diptyques : les deux premiers, comme une seule et même histoire (Rokcy veut pouvoir être fier, Rocky Vs. Creed), les deux suivants, comme une seule et même merde (Rocky est trop fier, Rocky + Creed) et les deux derniers, avec leur héros sur le déclin (Rocky trop vieux? Rocky et son fils?).
Enfin bref...

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Je viens de me refaire les cinq films...



ROCKY
Rien à redire, c'est toujours aussi beau, aussi fort, aussi touchant et émouvant. Ca m'étonne toujours de voir avec quelle intelligence Avildsen utilise la musique, la couplant de façon impeccable à sa mise en scène et à son montage. Rocky, c'est aussi surtout la détermination d'un acteur bourré de talent, d'humilité, de dignité... Stallone est absolument fabuleux dans ce rôle. Les seconds rôles sont au diapason, et certaines scènes sont magnifiques grâce à eux (mention spéciale à Adrienne, bien entendu).

ROCKY 2
La même chose en plus fat. J'aime beaucoup, mais tous les éléments deviennent systématiques, et on voit les prémisces d'une série, avec les thèmes et figures imposées. Quelques belles idées (le film commence sur le combat du précédent), quelques autres excécrables (putain, les ralentis)... Ca reste assez fort, et très tire larmes, ça fonctionne de bout en bout, et le tout reste assez juste.
4.5/6

ROCKY 3
Là j'ai plus de mal... Au contraire du 4, il y a malgré tout la tentative de construire quelque chose, un vrai scénario autour de personnages que Stallone souhaite forts (le dialogue sur la plage avec Adrienne). Malheureusement, tout le monde joue comme un pied, c'est pêté de scènes interdites et d'idées malheureuses. Reste le début, toujours autobiographique.
1/6

ROCKY 4
Le film de l'interdiction. Tout est à jetter ou presque, le robot, la scène des flashbacks, Adrienne (qui sert à rien), Paulie (malgré trois répliques)... Et pourtant... Pourtant, ça marche. C'est nul, mais on est face au summum de l'action de l'époque, et il faut reconnaitre que niveau montage et mise en scène, le combat fait illusion.
1/6

ROCKY 5
Une perle... Un film bancale, un presque chef d'oeuvre fragile. C'est blindé de défauts, d'erreurs, mais c'est aussi la plus belle preuve d'humilité jamais faite par un acteur. Oui, j'ai été con, oui j'ai abandonné ma famille, mes amis, mes fans, je le reconnais, semble nous dire Sly, que l'on avait pas vu aussi touchant depuis dix ans. Certaines scènes sont ainsi sublimes, notamment grâce aux acteurs et aux dialogues magnifiques.
5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ca fait plaisir de lire enfin quelqu'un qui aime ce film. Beaucoup de personnes qui adorent la saga rocky n'aime pas le 5. Stallone s'excuse même dans l'interwiew donné a premiere pour ce film. Pour moi c'est le meilleur après le 1.
Apres le 3 et surtout le 4 et son hypertrophie à tous les niveaux, on revient à la base du personnage. Il redevient celui qu'on a aimé (il remet d'ailleurs symobliquement son costume d'anti-heros), cette bête blessée qui malgré tout continue à y croire.
On reproche au film son absence de combat de boxe réel mais c'est justement ce que j'aime dans cet episode c'est que stallone revient au sources du perso tout en prenant une liberté inattendue avec le schéma habituel de la saga. Premiere compare même le film a un porno sans scenes de baise ...preuve qu'ils n'ont rien compris a l'essence de la saga qui parle plus du parcours d'un homme qui s'exprime a travers la boxe qu'un film sur la boxe, rocky aurait été joueur de polo ca aurait été pareil (en moins visuel bien entendu)
En somme du tout bon....

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Rocky j'en connaissais rien, juste ses marches à Philadelphie que j'ai montées en vrai (c'est joli Philadelphie, c'est coquet, je conseille), et si en fait je connaissais l'épisode interdit avec la poupée URSS-vaudou géante et un peu ridicule.

C'est amusant à quel point en France, si tu connais juste l'icone doublée, tu as en tête une volonté de faire de Rocky, par sa voix, le mec avec des couilles, avant tout, là où, avant tout, le film marche sur la fragilité du personnage, et justement j'adore la voix originale de Stallone, sa gueule en biais, et sa tenue totale du loser humilié, à la salle de boxe, dans son appart qui pue, dans sa tenue rouge trop grande, par son père ou sa mère qui lui dit qu'il vaudra mieux qu'il se serve de son corps que de sa tête, sans aucun sentimentalisme là-dedans, froid comme les matins à 4h03 ou le grand frigo à viande. Tout comme Adrian est une freak cachée derrière son bonnet et empaillée dans son animalerie. Je m'attendais pas forcément à être aussi touché par le personnage, par la rue qu'Avildsen décrit, par le couple qui sous-tend toute l'histoire et le regard porté là-dessus.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ca me fait plaisir à moi aussi

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Doll, it's a heartbreaking affair

Non sinon j'en ai pour trop longtemps...et puis l'épisode Sibérie me dit que je peux peut-être sauter direct au 6. Et si je repousse, ça va se transformer en Casino Royale...

Mais après, j'essaierai peut-être.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Si possible, essaie de voir les épisodes 2 (parce que certaines scènes et musiques y font référence) et 5 (pour piger comment Rocky en est arrivé là).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Avant d'être un film de boxe bourrin comme certains pourraient eventuellement le croire , Rocky écrit par Sylvester Stallone et réalisés par John Avildsen est avant-tout une belle histoire sincère et honnête racontant la vie d'un looser la trentaine passé qui va donc avoir une chance , une seconde chance .
Il serai possible de comparer le premier Rocky avec le dernier Rocky Balboa tellement il y a de similitudes . On pourrai carrément qualifier le sixième opus de remake car cela traite sensiblement le même sujet en c'en est tout aussi touchant dans les deux cas .
Sylvester Stallone qui se révélera au grand public avec ce film offre une exellente prestation , c'est un acteur qui joue admirablement bien le "dur" qu'est Rocky mais il est avant-tout très touchant je n'ai pu m'empêcher de verser une légère larme devant certains passages , magnifiques de sincérités . Car Rocky c'est avant tout 1 h 50 de simplicités , très peu de rebondissement , et un scénar' prévisible . Et malgrès tout c'est devenus culte et ca l'est toujours encore aujourd'hui . A mon avis grâce à trois points centraux . Le premier est évidemment le jeu des acteurs qui sont tous sans exeption près très bons mention spéciale à "Sly" . Le second est cette bande son que nous compose Bill Conti , vraiment magnifique ...devenus culte ca aussi . Et enfin , le dernier point est l'intelligence du scénario écrit par ...Stallone lui même . Au lieu de nous confronter à des combats de boxes sans âmes , le film prends des allures dramatiques bien que pas autant que dans le dernier volet qui lui est carrément un pur drame . Le final de Rocky premier du nom sans être particulièrement original est à l'image du film , simple mais magnifique . Il est aussi intéressant de voir la belle relation qu'entretienne Rocky et Adrianne , cette jeune fille timide qui deviendra la compagne du grand boxeur . Le combat quand à lui ...Ben c'est à pris de l'âge c'est sur , m'enfin bon on va pas chipotez pour cela car ca fait partis de l'oeuvre et je pense qu'il faut savoir se mettre dans le contexte de l'époque .
Un film vrai et honnête qui n'a pas volés son statut de film culte , loins de là , un des plus grands films du cinéma américain tout simplement . Du culte de chez culte .

17/20



6ème opus de la célèbre saga Rocky , Rocky Balboa raconte l'histoire de notre célèbre boxeur incarnée toujours pas Sly' qui à désormais atteint l'âge de la retraite . Il supporte mal le fait d'avoir ranger les gants ce qui l'emmenera petit à petit à un retour sur le ring pour prouver à tout le monde que Rocky restera Rocky .
Et bien pour allez vite je dois avouez ne pas avoir pris mon pieds au cinéma depuis belle lurette ! Non mais franchement quel film ! Stalone nous ponds ici un bijoux , un trésor je dirai même qui se déguste pendant 100 minutes qui est à la fois beau et puissant . Beau durant toutes sa première partie ou l'on assiste à la vie quotidienne du boxeur . Puissant dans ce final merveilleux . La musique désormais culte n'est pas étrangère au bonheur que j'ai éprouvé à cette vision . J'ai désormais vraiment envis de tous me les procurer . Le personnage de Rocky est magnifique , humble , courageux incarnées merveillesement par Sly' qui sort une vrai et pure performance . Les autres acteurs ne déméritent aucunement non plus . Quel bonheur ! J'en suis encore tout ému tant certaines scéquences sont belles et d'une grande tendresse .
Plus qu'une simple suite , Rocky Balboa doit être considérés comme un pur et vrai chef-d'oeuvre d'une grande beauté , Sly' soigne son retour autant par sa qualité d'acteur que par le résultat final du métrage . Exeptionnel tout simplement , une pure claque .

18/20

Rocky II, c'est quand même un bon vrai nanar... (Rocky qui fait son jogging et les enfants qui arrivent à le suivre en courant en plein sur la chaussée... C'était "journée sans voitures"?)

Ta gueule sale fake de merde.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est toi qui vas fermer ta gueule, gros abruti dégénéré va. Tu mérites même pas que je te parle.

Y a pas grand chose à chercher. Il protège son œil, qui ne prend pas aussi cher que prévu, et voila.
Ça reste un film très bien foutu, dans la continuité direct du premier en un peu plus fat (la scène des gosses effectivement, qui en rajoute trois tonnes mais qui finalement marche très bien et reste assez crédible), toujours très bien joué et très correctement écrit. Forcément, si tu t'arrêtes à deux détails pour qualifier un film de nanar, tu dois en voir souvent.

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Tout s'est effacé...


Bon bref, pour dire que c'est un nanar (pas extrême, mais quand même), je ne m'arrête pas à deux détails, c'est une impression générale qui se dégage, entre les combats ridicules (la façon dont Rocky encaisse puis fonce sur Apollo...), les caricatures de personnages, les effets trop appuyés (ralentis...), les dialogues dont on se demande parfois d'où ils sortent. Mais ça reste un bon film à regarder quand même, grâce à l'humour (involontaire), et puis comme tu dis, c'est bien tourné et relativement bien écrit (mais je ne suis pas un expert pour dire ça). Et puis le 3 fait encore mieux dans le genre.

Arrête de dire des conneries, veux-tu. Ce n'est pas un nanar, ni de près ni de loin, point final.

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Pourquoi vous vous echinez à lui répondre?
C'est évident qu'il n'a rien à dire sur la saga, il vient faire son interessant avec des propos pas pertinents pour un sou.
Nijal devient pertinent quand il déterre des clips pourraves de france gall, là tu sais qu'il est dans son élément, dans sa fange.

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