Forum de FilmDeCulte

Marlo est demandé sur ce topic....

Daniel vit une enfance heureuse dans un petit village des environs de Bordeaux, avec sa grand-mère et ses copains. Alors qu'il doit entrer au collège, sa mère le fait venir à Narbonne auprès d'elle et de son compagnon. Il y connaît ses premiers émois amoureux.

(le synopsis ultra basique)

Je vais essayer de vous donner envie en images plutot:







Apres Mouchette visionné hier soir, le Truffaut-like Mes petites amoureuses en fait un joli contrepoint.

Dans un premier temps, le film renvoit concretement a la trilogie Truffaut/Leaud. Daniel (prenom qui sonne comme Doinel d'ailleurs), un peu comme Antoine, est l'alter ego de son créateur cinéaste, en plus d'etre un petit garcon qui arrive a un age ou il decouvre la vie et qui a une relation trouble avec ses parents et l'autorite en géneral.

Pour etre honnete je n'etais pas tres confiant au debut du film, trop de choses, jusqu'a l'attitude seche et defiante de Daniel renvoyaient a Truffaut et j'avais un peu peur de la redite. Mais la ou on pourrait croire que Mes petites amoureuses est un nouveau film sur le passage a l'age adulte et a la maturite, l'oeuvre s'attarde en réalité sur le fait non seulement de découvrir la naissance de sa propre sexualite, mais surtout le choc de rencontrer celle des autres et comment celle ci se présente comme un objet de fantasme et transforme la rassurante camaraderie qu'il trouvait dans le village de sa grand-mere par un terrain de jeu fait de vice et de predation.

La transformation de Daniel est hésitante a l'ecran La fin du film est saisissante, c'est vraiment génial !

Tetsuo et Marlo en parleront mieux pour justifier leur 6/6 mais voila un film qui a des chances de trouver sa place dans mon top découvertes 2015.

Et challenge Tom-Willis: 6/20

tu donnes envie d'essayer

Je concurre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Film magnifique, que je serais presque tenté de préférer à La maman et la putain (mais nul doute que ce dernier me laissera plus de souvenirs), sur un enfant à qui il n'arrive rien, qui se contente d'observer les autres en navigant d'échec en échec. Comme dit Eustache, c'est un film sur ce qui n'a pas lieu, et c'est magnifique. En outre, ça donne vraiment l'impression de baigner dans le jus d'une France qui n'existe plus (et que j'ai vaguement connu à travers le village et la maison de mes grands-parents). A noter que le film n'est apparemment en rien autobiographique. Je le rapprocherais plus de Pialat (notamment pour le sens de l'ellipse), qui apparaît d'ailleurs dans le film, que de truffaut. Bref, c'est magnifique.
6/6

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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Je prèfère La maman et la putain mais clairement c'est mon préféré après. D'ailleurs, Cosmo, l'année dernière, tu as loupé la retro à Pathé Paris la rétro Eustache. Découvrir en salles c'est assez fantastique.

Je me suis fait La Maman et la putain en salle l'année dernière, parce qu'il figure dans mon top 5 et que j'étais vraiment impatient de le revoir. Mais je m'en foutais un peu pour les autres parce que je savais que le coffret allait sortir (et de toute façon j'ai pas la carte Pathé). Il me reste plus qu'à attaquer ses autres oeuvres (j'ai déjà vu Une sale histoire et Le Père Noël a les yeux bleus, mais je veux revoir ce dernier, découvert dans des conditions atroces), et surtout les nombreux bonus du coffret.

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